Sécurité Routière : un mois de janvier en forte hausse

Par rapport à janvier 2019, le nombre de tués est stable avec 240 contre 239. L’ONISR annonce ce jeudi aussi que 1 001 personnes ont été blessées gravement. Un nombre équivalent à celui de janvier 2023. Sur les trois derniers mois, la hausse est plus importante avec +9% du nombre de tués. Du côté des accidents corporels, on en dénombre 3 759 en janvier ce qui est aussi stable par rapport à l’année précédente qui comptabilisait 3 767 blessés graves au mois de janvier 2023.

 

Les statistiques continuent de montrer que les automobilistes ne représentent plus la moitié des tués. C’est le cas depuis la pandémie à la Covid-19. Sur les 12 derniers mois, on totalise 3 183 tués sur les routes de Métropole, dont 1 511 automobilistes (-7%). Hélas, on compte une nouvelle catégorie de tués avec les usagers des patinettes électriques. Si les chiffres restent très faibles avec 40 tués sur les 12 derniers mois, cela représente tout de même 18 tués de plus.

Les conducteurs de deux-roues motorisés ou les piétons voient leurs chiffres de tués sur les 12 derniers mois être en très légère baisse. Insuffisant pour compenser la hausse des usagers d’EDPm. Les cyclistes voient aussi leurs chiffres augmenter avec l’augmentation de la pratique loisirs et/ou pour les trajets domicile-travail.

Ces constats se font également sur les nombres de blessés avec par exemple un nombre de blessés qui explose pour les EDPm avec 643 blessés sur janvier 2023 contre 166 en janvier 2019. Le rapport complet est disponible ici.

(3 commentaires)

  1. Forcément, quand en janvier une stat en sursis sur sa trottinette à l’éclairage bas et peu visible croise un automobiliste plus attentif à son débilophone qu’a la route (problème hélas aussi généralisé qu’impuni en pratique), c’est pas le second qui est en général blessé ou tué. Le cycliste est plus visible (et certains y travaillent avec l’habillement, voire exagèrent avec des éclairages véritablement gênants), mais pour sa déclinaison urbaine s’y étant souvent mise sur le (trop) tard, il y a aussi clairement un problème de niveau qui n’arrange pas le problème.

    C’est aussi la conséquence de stratégies tapant quasi exclusivement sur un facteur essentiellement aggravant depuis plus de 20 ans… et qui se prends en pleine gueule, comme prévu, l’homéostasie du risque: D’un côté des usagers déjà surprotégés ne risquant plus grand chose à des vitesses de plus en plus limitées et contrôlées et qui, faute de ressentir le risque pour eux mêmes, se relâchent plus côté attention… avec ce risque qui in-fine retombe sur ceux qui ont le malheur de se retrouver dans l’axe de leurs errements induits par la politique de « SR » menée.

    J’aimerais bien savoir ou était le téléphone de celui qui a fauché et tué 4 personnes qu’il est allé chercher jusque sur le bord de la voie opposée il y a qq jours dans le nord: Dire s’être assoupi, c’est possible mais a mon sens douteux à l’heure et lieu ou c’est arrivé (pas vraiment une longue ligne droite des landes en pleine nuit). Mais niveau conséquences, ce serait surtout beaucoup moins cher qu’avouer avoir été en train de pianoter sur son débilophone…

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