Evolution en douceur
A bord, la Swift renforce son offre d’équipements, pour rester à la page et surtout répondre à la réglementation qui en demande toujours plus. Surveillance de la vigilance, aide au maintien dans la file, régulateur adaptatif avec lecture des panneaux, GPS intégré. On pourrait continuer comme ça sur plusieurs lignes. Apple CarPlay sans fil, sièges chauffants, prises USB-C… on arrête là, mais la liste n’est pas terminée.
Cela peut surprendre, Suzuki préfère des matériaux robustes pour ses intérieurs, la Swift 2024 ne faisant pas exception. Les amoureux des plastiques moussés s’en plaindront peut-être, mais on peut parier sur une meilleure tenue dans le temps avec le choix du Japonais. On ne trouve pas non plus un écran derrière le volant, mais de bons compteurs à aiguilles. Le design de la planche de bord à radicalement changé. Toujours pas de miracle sur la banquette arrière, mais l’espace est identique à la précédente. Idem pour le coffre de 265 litres, en retrait par rapport à ses concurrentes systématiquement plus longues.
Même espace, un peu plus d’équipements
Dans un contexte où la taille des voitures compte plus que jamais, la Suzuki Swift ne s’est pas laissée aller en la matière. Avec 3,86 m, elle est 1,5 cm plus longue que sa devancière. Autant dire que vous ne le verrez même pas, sauf si l’espace dans votre garage est compté au millimètre. Toutes les autres cotes sont identiques à la Swift précédente, dont l’empattement de 2,45 m. Autre exploit, son poids reste largement sous la tonne, avec 919 kilos sur la balance.
En termes de motorisation, elle accueille pour la première fois un 3 cylindres à micro-hybridation (12V) de 82 ch. Pour rappel, l’actuelle ne compte que des 4 cylindres dans sa gamme. Le reste des chiffres: couple maxi de 112 Nm, 12,5 s pour le 0 à 100 km/h, 165 km/h de vitesse de pointe. Le bloc est associé à une boite manuelle à 5 rapports. Son plus gros atout, une version à transmission intégrale AllGrip, pour séduire les populations montagnardes où Suzuki trouvent bon nombre de ses clients.
Poids sous la tonne
Les moins jeunes d’entre nous ont peut-être déjà connu la Swift en France, dans les années 90. Toutefois la première génération commercialisée sous cette appellation sur tous les marchés où Suzuki la proposait, est née en 2004. Plus de 9 millions d’exemplaires ont été écoulés depuis. Avec la 4ème génération, le constructeur japonais n’entend pas ralentir la cadence, et propose une voiture avec des atouts modernisés.
Côté design, son allure reste proche de celle de la précédente mouture. Pourtant, tout a été redessiné. Son regard parait familier, les phares gardant la même forme générale, comme la calandre. Plus d’antibrouillards à la base du bouclier par ailleurs au dessin plus dynamique. Le logo migre juste sous le capot. Le toit noir flottant est reconduit. Sur le profil on distingue une ligne plus saillante. Les feux arrière ont évolué vers un style moins rondouillard.
Une bouille sympa qui devient pataude, des 4 pattes qui en perdent une avec, comme les autres, un manque d’agrément voir de fiabilité…
Suicide (du modèle) mode d’emploi.
Dommage ce style qui boudine à chaque génération….tu vieillis Swift, tu vieillis mal !
L’abus d’acide hyaluronique, probablement
Le design Suzuki est un naufrage depuis bien longtemps maintenant hélas, hors Jimny et, jusqu’alors, Swift. Pour la Swift, l’exception est finie. Allez hop, dans le bac à laidrons avec les SX et compagnie…
Et toujours pas de Jimmy open top !
Je ne comprends pas !!!
L’actuelle était pourtant si belle, si harmonieuse … que c’est-il passé ? Je peux comprendre qu’ils n’ont aucune latitude quand ils rebadgent des Toyota, mais là …
A mon avis la meilleure urbaine du marché : fiable, économique, et bien placée en tarif.
Et pas devenue obèse comme certaines concurrentes.
Il faut juste trouver un concessionnaire Suzuki, qui sont rares.