Le best-seller de la marque tchèque a besoin d’un coup de boost, puisque, même s’il reste un modèle très bien vendu, les chiffres ont bien baissé en Europe, passant de 220.000 ventes en moyenne jusqu’en 2019, à 150.000 ventes en 2021 puis 107.000 en 2022. Il demeure un modèle très prisé, notamment pour les flottes d’entreprise.
Un visage quelque peu redessiné
La quatrième génération devait donc procéder à un rafraîchissement à mi-cycle de vie pour la mettre au niveau avec les nouvelles générations des plus grandes Superb et Kodiaq. Globalement, cette Skoda conserve ce savant mélange de classicisme et d’élégance, évitant de se perdre dans un dessin tarabiscoté. Sans folie, assez sobre, elle conserve néanmoins un certain charme de la berline traditionnelle. Les changements extérieurs se concentrent sur les phares plus complexes, en double pince et qui fusionnent avec la calandre, disponibles en option avec la technologie LED Matrix « Crystallinium » – et sur le pare-chocs redessiné qui dispose de prises d’air latérales plus hautes et d’un design qui donne l’illusion d’élargir le modèle.
Les concepteurs ont également peaufiné le pare-chocs arrière, tout en ajoutant de nouveaux graphismes de feux arrière à LED et le nom de la marque qui apparaît en toutes lettres. De plus, la garniture Sportline remplace les éléments brillants par des accents noir brillant, se rapproche du sol grâce à la suspension sport et roule sur un jeu de roues de 19 pouces en option.
La Skoda Octavia RS se distingue visuellement par des pare-chocs plus sportifs dotés de prises d’air triangulaires à l’avant et de deux sorties d’échappement à l’arrière. L’intérieur est tout aussi sportif grâce aux sièges baquets avant, à la sellerie en suède noir, aux surpiqûres rouges, aux garnitures style carbone, aux pédales en aluminium et au volant de marque RS à trois branches.
Des écrans plus grands
À l’intérieur, l’Octavia reçoit une mise à jour technologique avec un groupe d’instruments numériques plus grands de 10 pouces et un écran d’infodivertissement de 10 pouces, qui peut en option être mis à niveau vers un écran tactile plus grand de 13 pouces. L’équipement de sécurité a été mis à niveau avec le dernier ADAS, y compris des fonctionnalités sophistiquées telles que l’aide au stationnement à distance qui sera bientôt disponible aux côtés d’un assistant vocal Chat GPT basé sur l’IA.
En France, les finitions Ambition et Business sont remplacée par la configuration Selection en entrée de gamme. Climatisation automatique bi-zone, chargeur de smartphone à induction de 15 W et parapluie dans la porte conducteur font partie de la dotation de série. Le « simply clever » est toujours de mise. La finition Sportline se positionne toujours au-dessus, puis la RS. Notons néanmoins que les jantes en alliage et la climatisation bi-zone sont désormais de série.
Motorisations : toujours du choix, mais plus de PHEV
La gamme de groupes motopropulseurs comprend des options essence, hybride légère et diesel, mais plus, pour le moment, d’hybride rechargeable. La version RS n’est disponible qu’avec un moteur à essence, apportant plus de puissance : le TSI turbocompressé de 2,0 litres grimpe à 265 CV (245 auparavant), identique à la puissance de la VW Golf GTI. Le moteur le plus puissant jamais installé sur une Octavia est couplé à une transmission automatique DSG à sept rapports qui envoie la puissance aux roues avant à l’aide d’un différentiel à glissement limité à commande électronique. La suspension sport est plus basse de 15 mm (0,6 pouces) par rapport aux autres versions, tandis que l’échappement sport enrichit la bande sonore du moteur.
La Skoda Octavia adopte de nouvelles mécaniques qui font la part belle à l’électrification : 1.5 litre 4 cylindres TSI micro hybridé en versions 116 et 150 ch (il remplace à la fois le moteur à trois cylindres 1.0 TSI de 110 ch et le quatre cylindres 1.5 TSI ACT de 150 ch), puis un bloc 2.0 TSI décliné en version de 204 ch, associé à la transmission intégrale (prévu pour plus tard) et de 265 ch pour la version RS. En diesel, la Skoda Octavia fait confiance au bloc 2.0 TDI proposé en 116 et 150 ch. Les moteurs d’entrée de gamme sont associés à une boîte de vitesse manuelle à 6 rapports et le reste de la gamme bénéficie de la transmission DSG à 7 rapports.
Qui aurait pensé il y a quelques années qu’une des voitures les plus élégante soit une Skoda.
Et la Superb promet mieux encore !
Je ne serais pas si dithyrambique : si on met une A4 à côté c’est tout autre chose, plus classique mais sûrement pas moins élégante.
Bah c’est pas mal – mais toujours moins bien qu’une Passat, un peu plus grande, un peu plus chère mais qui garde une très bonne cote.
Bref, si les Skoda ont un succès tout relatif chez nous, c’est pour une bonne raison : le cul entre deux chaises, comme on dit. Trop chère ou pas assez en résumé.
Beau mélange entre une A4 et une Passat.
Je me demandais, il existe encore des voitures neuves qui n’embarquent pas un téléviseur sur le tableau de bord ?
Sobrement … c’est quoi cette signature lumineuse agressive à l’avant ?