On l’avait dit quand Stake et Kick sont arrivés comme sponsors, cela pourrait poser des soucis dans certains pays. En effet, le premier est un site de casinos en ligne, interdits dans pas mal de pays visités par le F1, l’autre est une plateforme de streaming genre Twitch, mais plus libertaire, avec des parties de poker diffusées, etc. et donc là aussi interdit dans certains pays.
Mais, aujourd’hui, le souci est que l’écurie s’appelle officiellement pour la FIA « Stake F1 Team ». Or, en Suisse, Stake n’a pas d’autorisation émise par la Commission Fédérale des Casinos. Cette dernière a donc ouvert une procédure contre Sauber pour connaître la nature exacte du sponsoring et de la collaboration entre l’écurie et son sponsor. La société australo-curaçaoenne de casino en ligne est dans le viseur de plusieurs pays et Sauber se dit prêt à changer son nom d’écurie pour les grand prix où Stake serait interdit.
Sauf que la FIA ne connait qu’un seul nom officiel pour l’écurie, et que même si Sauber change « Stake F1 Team » en « Kick F1 Team », sur les documents officiels, cela resterait Stake. Il est à noter que pendant des années, la Scuderia Ferrari s’appelait officiellement « Scuderia Ferrari Marlboro » pour son engagement en F1 et que cela ne posait pas vraiment de problème.
On verra bien ce que la Suisse décidera. Sauber s’expose à 500 000 francs suisses d’amende (531 860 euros environ) pour faire la promotion d’une société interdite (Stake n’ayant pas de licence de casinos dans la confédération helvétique) et sans doute à cacher ce sponsor honni. C’est tout le problème de la F1 avec des sponsors un peu sulfureux. Avant c’était les alcooliers, les cigarettiers, puis on a eu les boissons énergisantes (encore maintenant), les crypto-monnaies, et donc les casinos en ligne et sites de paris.
Vous reprendrez bien un peu de polémique ?
Y’a pas de GP en Suisse donc je ne vois pas le problème d’être sponsorisé par une boite non autorisée dans le pays.
Parce que Sauber est sise à Hinwil en Suisse 😉