150 recrutements : priorité aux intérimaires
Renault a annoncé mardi le recrutement de 150 personnes sur les trois prochaines années pour son site de Flins.
Les postes, des emplois en CDI, seront proposés en priorité aux intérimaires présents sur le site. Histoire de capitaliser les expériences et de ne pas avoir à former le personnel. Des salariés directement opérationnels donc.
Ces CDI « concernent aussi bien des opérateurs, des managers de terrain que des ingénieurs précise le groupe automobile.
Ces recrutements s’inscrivent dans le cadre de l’accord « Re-Nouveau France 2025 » qui a été signé par les organisations syndicales représentatives CFE-CGC, CFDT et FO en décembre 2021. Ce texte porte « sur l’ancrage d’activités industrielles du groupe en France », est-il précisé.
Objectif de 3000 salariés d’ici 2030
Le site, désormais reconverti vers le reconditionnement de véhicules et rebaptisé « Refactory », espère atteindre les 3 000 salariés d’ici 2030. Ils sont un peu moins de 2 000 à l’heure actuelle.
Rappelons tout de même qu’ils étaient 3800 en novembre 2020 ….
« Ces embauches ont pour but de renforcer les compétences pour préparer l’avenir et l’arrivée de nouvelles activités. Ils attestent de la dynamique de transformation du site des Yvelines » et « du développement des activités d’économie circulaire », résume le groupe automobile, à l’issue d’un comité social et économique extraordinaire.
Sur les 1 938 salariés, « plus de 90 % » sont désormais affectés au reconditionnement de véhicules, alors que le site était dédié depuis 1952 à l’assemblage de voitures, précise encore le constructeur.
Notre avis, par leblogauto.com
Une grosse bouffée d’air pour Flins, voire le symbole d’une renaissance … alors que fin juillet, un tract du syndicat FO (Force Ouvrière) indiquait que la Direction de l’usine de Flins avait annoncé aux salariés la fin de la production de la voiture électrique, la Renault Zoé sur le site ….
Flins se consacrera au reconditionnement de véhicules récents, au recyclage de véhicules hors d’usage, à la réparation et la réutilisation de batteries, des secteurs très prometteurs affirmait Renault fin 2020. Se fixant alors un objectif de 130.000 véhicules par an à horizon 2030.
Sources : AFP, Renault