Selon Nissan, les concepts qui seront dévoilés sont tous 100% électriques et comportent tous des spécificités pour « enrichir les modes de vie uniques et les aspirations diverses des clients ». Ils doivent permettre de concilier la voiture plaisir avec le souci de l’environnement et de la planète.
Ici, le Nissan Hyper Urban veut répondre « ux goûts sophistiqués de ses utilisateurs potentiels, tels que les professionnels urbains ou péri-urbains qui accordent la priorité aux questions de développement durable » (sic.). Il est compatible « V2H » (vehicle to home) c’est-à-dire qu’il peut alimenter le domicile en cas de panne de courant. C’est devenu une norme depuis l’accident de Fukushima par exemple. Mais, ce n’est pas utile qu’en cas de panne de courant. On peut aussi s’en servir pour recharger pendant les heures creuses (pas chères) et alimenter la maison pendant les heures pleines (plus chères).
C’est d’ailleurs le principe de l’Intelligent Charging Management System qui intègre « une intelligence artificielle capable de charger de manière autonome les véhicules et les bâtiments, offrant ainsi une gestion efficace de l’énergie ». La voiture est évidemment connectée et peut être mise à jour à distance pour évoluer en termes d’interfaces utilisateur.
Esthétiquement, on a un véhicule à la carrosserie qui change de teinte selon l’angle de la lumière. Officiellement il est « jaune citron » ce concept Hyper Urban. Les portières avant et arrière s’ouvrent de façon antagoniste, en élytres. Cela dégage un immense accès sans pied milieu que l’on ne retrouve, hélas, que très rarement en série.
Sinon les traits sont vifs et les arêtes saillantes. C’est un peu une caricature du SUV/CUB avec des arches de roues très marquées, des ailes épaulées, une ceinture de caisse très haute et des vitres latérales réduites. Nissan utilise aussi le contraste avec des parties noires dans les boucliers, ou sur le montant arrière pour dynamiser le trait.
L’intérieur aussi est marqué par les angles et les arêtes. Officiellement, il est « conçu pour rappeler les espaces de vie urbains. Inspiré de triangles kaléidoscopiques, le tableau de bord et l’affichage peuvent être personnalisés selon l’humeur du/de la propriétaire ». On est dans le concept et donc les sièges avant peuvent se replier pour mieux s’escamoter dans les sièges arrière. On se retrouve ainsi avec un « lounge » canapé pour deux.
Notre avis, par leblogauto.com
Evidemment, le passage en série quand il aura lieu (le prochain Juke ?), adoucira les lignes et supprimera les portières en élytres, en ajoutant un pied milieu, etc. Restera un véhicule 100% électrique (dont on ne sait encore rien de concret) avec un look un peu baroudeur dynamique. Quant à l’intérieur, on nous promet des véhicules « salons roulants », on n’a rien fait de mieux depuis la Twingo ou l’Espace, si ?
