Selon DPA, plus que Hugo Boss, ce serait carrément Adidas qui serait le futur nom de l’écurie. Il s’agirait évidemment d’un « branding » et non d’un achat pur et simple par la marque de vêtements. Selon le PDG d’Alpha Tauri, Hugo Boss serait bien intégré au projet 2024, mais il y aurait bien plus grand à venir. Du côté d’Adidas, on préfère ne rien commenter, ni confirmer, ni infirmer.
Ce ne serait donc peut-être finalement pas « Hugo Boss Bulls Racing » comme il avait été suggéré. Mais, pourquoi pas « Adidas Bulls Racing » carrément ? En tout cas, plusieurs médias, dont Blick (Suisse) penchent pour l’hypothèse d’Adidas en Formule 1.
Pour le deuxième équipementier de vêtements de sport mondial derrière Nike, la Formule 1 serait une énorme page de publicité. Depuis le rachat par Liberty Media, l’image de la discipline a été rajeunie. C’est encore plus vrai avec « Drive to survive » de Netflix, pseudo-documentaire (plus série romancée) sur la Formule 1. Un branding complet d’une écurie se négocie à plusieurs dizaines de millions de dollars.
La Formule 1 attire de nouveau tout le monde
Pour Adidas, l’idée serait de profiter de l’image de la F1 (technicité, performance, exclusivité, etc.) pour que cela rejaillisse sur la marque aux trois bandes. La marque est dirigée depuis le 1er janvier 2023 par Bjorn Gulden. Ex-footballeur, le Norvégien est passé, en tant que dirigeant par plusieurs marques chez qui il a toujours imprimé sa touche : rajeunir et moderniser. Il a, par exemple, passé près de 10 années à la tête de Puma.
En arrivant, Gulden a voulu de suite impulser un nouveau souffle à une marque dont les ventes stagnaient. Sous sa direction, les ventes ont bondi, passant de 3 milliards d’euros à près de 8,5 en 2022. Puma a noué des partenariats avec des vedettes de la chanson ou autres, suivies par la jeunesse. Chez Adidas, il va vouloir refaire le même tour de force. Est-ce que la Formule 1 sera le porte-étendard d’Adidas ?
Notre avis, par leblogauto.com
Hugo Boss et la F1 ce n’est pas une nouveauté. Mais, jusqu’à présent, l’équipementier était sponsor simple, apparaissant sur les combinaisons des pilotes et les textiles officiels. Après une trentaine d’années chez McLaren, puis une période Mercedes, Hugo Boss était parti en Formule E avant de revenir avec Aston Martin. Le discours du sport auto durable n’a pas tenu.
En revanche, on peut se demander si les deux fabricants de vêtements voudront cohabiter au sein de l’écurie ? A moins que le nom d’Adidas ne serve qu’à faire monter les enchères auprès de Hugo Boss ?
Crédit photo : Lukas Raich – CC BY-SA 4.0