Passé l’incongruité attendue de Singapour, Verstappen et Red Bull ont repris leur ultra-domination. Ceux qui ont dit que c’était les ailerons plus rigides après une précision règlementaire de la FIA (*), en sont pour leur frais ! Au Japon, Vertsappen a mis 6 dixièmes en qualification au jeune Piastri 2d, et en course, une vingtaine de secondes, sans trop forcer, sur Norris, toujours avec la McLaren. Dans le même temps, Perez était une nouvelle fois une déception en abandonnant et terminant 19e.
Pour le championnat par équipe, Red Bull Racing compte 623 points contre 305 à Mercedes, son dauphin. 318 points et 6 courses à disputer, dont trois weekends avec course sprint (8 points pour le vainqueur et pour son équipe). Si on fait un weekend parfait, l’équipe obtient 25+18+1 (meilleur tour en course) soit 44 points un weekend classique, et 59 points un weekend avec sprint. Il reste 294 points par équipe à récupérer. Voilà donc le championnat par équipe réglé.
La fête au Qatar
En revanche, pour le championnat pilote, il reste du suspense (non). Si un pilote gagne toutes les courses, même les sprints, et fait les meilleurs tours à chaque fois, il peut récolter 180 points. Pour le moment, Verstappen compte 400 points contre 223 à Perez, soit un écart de 177 points. S’il prend 3 points à la course sprint, il sera au pire à égalité avec un Perez déchaîné et le battra au nombre de victoires dans la saison.
Il suffit donc à Max Verstappen de terminer au pire à la 6e de la course Sprint du Qatar pour que, quel que soit le résultat de Perez, le titre pilote soit attribué. Si Verstappen termine 7e et Perez au mieux deuxième, ou que Verstappen termine 8e et Perez au mieux 3e, cela sera pareil. Et si Perez ne fait pas mieux que 4e en Sprint, Verstappen sera titré, même en restant au garage.
Avec toutes ces opportunités, on ne voit pas trop comment Verstappen ne serait pas titré sur le circuit de Losail. A 5 courses de la fin d’une saison qui compte 22 GP (le GP d’Emilie Romagne ayant été annulé), ce serait avec un beau matelas. A voir si les statistiques retiendront un titre avant le GP du Qatar ou non. La course Sprint étant en théorie hors GP officiel.
Red Bull Racing pourrait faire la fête au Qatar pour célébrer les titres écurie et pilote alors que la place de vice-champion n’est pas encore attribuée même si Sergio Perez est en bonne position. Cela humilierait un peu plus Perez.
Note
(*) La FIA a clarifié un point de règlement qui laissait potentiellement une zone grise concernant la flexibilité des ailerons. Red Bull, ainsi que d’autres écuries sont soupçonnées d’avoir joué dans cette zone grise pour avoir des ailerons plus souples que les autres. Un aileron souple permet d’augmenter la vitesse maximale tout en ayant de l’appui à plus faible vitesse.
Le titre après la course sprint ? Ca fera étrange.