Un 4 cylindres qui a du coffre
Le GLC 43 perd son V6 hybride turbocompressé au profit d’un quatre cylindres de 2,0 litres, toujours avec une assistance hybride légère mais 421 chevaux contre 390, plus les 14 chevaux provenant provenant du démarreur-générateur.
La particularité dy moteur M139l est de disposer d’un turbocompresseur électrique à gaz d’échappement, un système dérivé direct de la technologie F1.
Précisions : Un moteur électrique d’environ quatre centimètres d’épaisseur est intégré directement sur l’arbre du turbocompresseur entre la roue de turbine côté échappement et la roue de compresseur côté admission. Celui-ci entraîne directement l’arbre du turbocompresseur, accélérant la roue du compresseur avant que le flux de gaz d’échappement ne prenne le relais de manière conventionnelle.
La réponse est améliorée directement à partir du ralenti et sur toute la plage de régime. Le moteur à combustion répond plus spontanément à la pression de la pédale d’accélérateur, et l’électrification du turbocompresseur permet un couple plus élevé à bas régime. Même lorsque le conducteur lève l’accélérateur ou les freins, la technologie est capable de maintenir la pression de suralimentation à tout moment. Alimenté par le système électrique de bord de 48 volts, le turbocompresseur électrique à gaz d’échappement fonctionne à des vitesses allant jusqu’à 175 000 tr/min, ce qui permet un débit d’air très élevé.
Avec une transmission automatique à neuf vitesses qui envoie la sauce sur les 4 roues, le zéro à 100 km/h tombe de 4,9 à 4,8 secondes, ce qui peut ne pas sembler être une énorme avancée, tandis que le couple baisse légèrement à 500 Nm.
Un GLC Performance qui vient chatouiller les SUV ultra sportifs
Le GLC 63 SE Performance utilise également la même technologie de base de quatre cylindres en ligne M139L et de turbocompresseur électrique, mais grâce à un turbocompresseur plus gros, on atteint 476 CV et 545 Nm. Evidemment, on ne retrouve pas les 510 ch et 700 Nm de l’ancien V8, mais on a affaire au 4 cylindres de série le plus puissant. Et avec le boost électrique du système hybride P3, couplé à la transmission intégrale AMG Performance 4MATIC+ entièrement variable, ce n’est plus la même limonade, ou plutôt le même schnaps, puisque la puissance totale passe à 680 ch et 1 020 Nm, ce qui met le GLC au niveau d’un Cayenne Turbo S E-Hybrid !
L’assistance électrique est fournie par un moteur électrique de 204 CV situé sur l’essieu arrière et aide le GLC 63 à atteindre 100 Km/h en 3,5 secondes, contre les 3,8 secondes pour l’ancien GLC 63 à moteur V8. Comme pour les autres PHEV d’AMG, le système hybride du GLC 63 est pensé pour la performance et non pour l’autonomie, car avec une minuscule batterie de 6,1 kWh qui fournit une autonomie électrique de 12 km, ce GLC de presque 2,3 tonnes n’irait pas très loin. Par contre, cette batterie, dérivée de celle utilisée en F1 et conçue en partenariat avec Brixworth (le pole moteur de Mercedes F1), fournit 80 kW de puissance continue et 150 kW pendant 10 secondes maximum. La conduite est également paramétrable avec l’AMG Ride Control tandis que la transmission intégrale permanente AMG Performance 4MATIC avec répartition du couple orientée vers l’arrière les roues arrière directrices ont pour mission d’apporter du dynamisme et de l’agilité à ce costaud véhicule.
Un look sportif
Le look évidemment se doit d’être « AMGisé », même pour un encombrant SUV de ce genre. Grosses prises d’air, bouclier agressif, gros diffuseur, ici pas de place pour le galbe ciselé d’une sportive italienne des sixties, c’est du Kolossal bien germain. Les GLC 43 et 63 arborent tous deux la calandre Panamericana d’AMG avec ses barres verticales, mais tandis que le 43 roule sur des 19 pouces de série et des disques de frein en fonte de 370 mm et des étriers à quatre pistons, le 63 obtient des roues de 20 pouces, des freins en carbone-céramique de 390 mm et six- étriers. Il existe également des différences évidentes à l’arrière, où le 63 présente une version améliorée du diffuseur arrière du 43, ainsi que des sorties d’échappement quadruples avec un design trapézoïdal au lieu d’être rond.
Une Edition 1…pour les kékés ?
Mercedes-AMG propose des packs Nuit et Carbone pour noircir certains éléments ou ajouter des finitions en composite, tandis qu’un pack de style AMG ajoute plus d’éléments aérodynamiques pour accroître le look course. Mais pour les propriétaires qui veulent vraiment se démarquer, ou davantage frimer, il y a le modèle de lancement Edition 1. Disponible uniquement la première année de production et dans un choix de magno gris graphite ou de magno argenté high-tech, il présente des étriers de frein jaune criard, des ceintures de sécurité jaunes et des surpiqûres intérieures.
Un film de voiture magno anthracite étire visuellement les côtés du véhicule. Les jantes forgées AMG de 21 pouces à rayons croisés sont peintes en noir mat.
Cette Edition 1 reçoit en prime Le pack aérodynamique AMG, le Pack Nuit Extérieur AMG et le Pack Nuit Extérieur AMG II. Le bouchon de réservoir AMG en chrome argenté avec inscription « AMG » souligne le statut particulier de l’édition. L’intérieur se caractérise par le contraste du noir et du jaune. Les sièges Performance AMG recoivent une sellerie en cuir Nappa exclusif noir avec surpiqûres décoratives jaunes et logos « Edition 1 » sur les appuie-tête avant. Ils suivent le look sportif tout comme les ceintures de sécurité en jaune et les éléments de garniture AMG exclusifs en carbone avec fil jaune. Pour s’assurer que tout est bien assorti, on dispose du volant Performance AMG en cuir Nappa/microfibre DINAMICA avec surpiqûres décoratives jaunes et les panneaux de seuil de porte AMG avec inscription « AMG » illuminée en jaune. On n’oublie pas aussi l’incontournable badge Edition exclusif à l’intérieur et les tapis de sol AMG spécifiques avec surpiqûres décoratives jaunes et étiquetage « Edition 1 ».
Viens faire Zoom-zoom-zoom dans ma Benz-Benz-Benz… Ou pas? C’est moche quand même l’évolution de l’auto ces 10 dernières années. Pour b…. une grosse vache, ceci dit.
Mercedes est en train de se rendre compte que leur stratégie commerciale et industrielle est foireuse …et que le downsizing s’impose comme une vérité qui coûte cher ….et qu’ils découvrent la concurrence..et que le client final est le patron !!
Je parle plus loin de leurs prix super agressifs sur un de leurs VE en ce moment !!
On vit une époque formidable !!
Eh oui les gars c’est vous les patrons qui avez le fric…et cela bouche un coin à beaucoup de découvrir tout cela d’un coup !! Cela a toujours été vrai !!
Oulah, ça envoie mais sur du 4cylindres. Mais avec toute ce qui entoure le moteur thermique c’est vrai que l’avantage d’un multicylindre n’est plus si évident.
Reste que ce petit bijoux de techno doit être un peu chatouilleux à utiliser : utiliser les 680 cv du mode boost n’importe comment doit sérieusement grever l’espérance de vie du moteur.
Bref… sans moi.