Essai Volkswagen ID.3 de 204 ch

Montée en gamme à bord

Elle fait preuve d’une agilité remarquable en ville, grâce à un rayon de braquage très impressionnant. On a vraiment presque le sentiment de mettre les roues avant à 90 degrés. Elle se sent plutôt à l’aise sur tous les terrains, avec un bon niveau de confort, sans faire mal au coeur.

 

Quid des consommations? 16 kWh aux 100 km dans notre réalité, qui grimpe à 18 quand on se presse sur les routes. Il faudra la reprendre pour voir les chiffres sur autoroute. La fiche technique indique une autonomie selon le protocole WLTP de 426 kilomètres. Selon nos projections sur la réalité de notre parcours, il faut plutôt tabler sur 360. Cela assure de quoi largement vivre au quotidien, sans trop se soucier de l’état de la batterie. 

Très léger dépoussiérage

La carrosserie de la Volkswagen ID.3 semble ne pas avoir vraiment évolué avec son restylage. Néanmoins, en se penchant dessus… Les feux avant ne changent pas d’un pouce. Toutefois le bouclier intègre désormais des ouïes à ses extrémités. Le haut du capot se constitue désormais d’une seule pièce, alors qu’un masque noir le coiffait auparavant. 

 

A l’arrière, notamment en journée, il ne sera pas évident de les différencier au premier regard. En revanche la nuit, le prolongement des feux sur le coffre s’illuminent, ce qui n’était pas le cas jusqu’ici. Clairement, Volkswagen a fait le service minimum pour ne pas donner un méchant coup de vieux à cette voiture sortie il y a moins de trois ans. 

Une base technique quasi identique

La révolution se passe plutôt à l’intérieur, là où l’on n’a pas vraiment compris pourquoi Volkswagen était en dessous de son niveau. La marque a entendu les critiques, en en offrant désormais plus pour son argent. La plupart des revêtements sont maintenant moussés, avec quelques petites touches chics, à l’instar des contre-portes à surpiqures. 

 

L’ambiance générale s’avère en effet meilleure. Mais ce n’est pas tout, le système d’infotainement via l’écran tactile gagne en dimensions et atteint les 12 pouces. Son logiciel amélioré répare pas mal de bugs, notamment celui de la voix du GPS. Pour le reste, rien ne change en ce qui concerne l’espace à bord, parmi l’un des meilleurs de la catégorie. La capacité du coffre culmine à 385 litres. 

Une consommation maitrisée

Techniquement, là aussi pour la version la plus vendue, peu de choses changent. Le moteur développe toujours la même puissance de 204 chevaux. Même topo pour la batterie de la version la plus vendue, de 58 kWh. En pro S le couple augmente légèrement, et les cellules de 77 kWh peuvent se recharger plus rapidement, grâce au pic maxi atteignant les 170 kW. 

 

On apprécie toujours autant la douceur et la fluidité de la conduite de l’ID.3. On s’installe, on passe directement en Drive en s’épargnant la séquence de mise du contact. Elle se laisse mener tranquillement, sans faire de saut de cabri à l’accélération, comme on le constate parfois avec des électriques un peu trop nerveuses. 

(7 commentaires)

  1. Vendue au prix d’une modèle 3 voir même plus cher ?
    Vw va vite devoir revoir son positionnement prix.
    Id4 bide
    Id5 gros bide
    Id buzz énorme bid. La voiture que tout le monde aime et que personne n’achète.

    Les mois à venir vont être compliqués pour VW avec la concurrence de Tesla.
    La base Meb est dépassée par rapport à la concurrence, les consommations élevées et l’infotaiment catastrophique

  2. Ils l’ont baisser de 16 000 dollars en Chine? Audi va s’associer à un constructeur chinois pour récupérer ses bases techniques.

    BYD est passé devant VW en Chine. Tesla fait souffrir les allemands sur tous les marchés mondiaux.

    Passage à vide pour VW.

  3. Elle ne remplace toujours pas une Golf. Le design est parfaitement insipide.
    Mais tous les essais montrent la grande qualité de l’ingénierie VW.
    Je ne suis pas acheteur car comme Chimène je ne fais les yeux doux qu’à l’ID Buzz !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *