Depuis quelques temps, la Jeep Avenger thermique est disponible avec un moteur 1,2 turbo T3 de 100 chevaux associé à une boîte manuelle à 6 rapports (c’est le PureTech 1.2 100 de Stellantis avec ses défauts de fiabilité NDLA). C’est le cas en Espagne et en Italie face à des infrastructures de charge électriques moins denses qu’en France. Visuellement, c’est la même petite JEEP SUV que sa version électrique. En revanche, vous économiserez 12 000 € sur le prix de vente.
Ainsi, la version de départ de la Jeep (unique finition Altitude+) est à 27 000 € contre 39 000 € pour l’électrique (finition Avenger inférieure). Evidemment, le bonus de 5000 € aide à faire baisser la douloureuse. La version électrique est aussi plus puissante (156 ch) que la version essence. Si on prend la version Altitude des deux côtés, on est à 27 k€ contre 42 k€ soit 10 000 € de différence, bonus déduit. Ah si, il y a 100 € de malus pour le moteur essence homologué à 125 g de CO2/km !
Pour ce prix et cette finition Altitude+, le Jeep Avenger en offre un peu plus que ses concurrents directs comme le Renault Captur (qui démarre un peu en dessous niveau prix NDLA) ou même en interne le Peugeot 2008 (avec le même moteur). Le seul petit point négatif serait peut-être le très beau jaune « Sun » avec toit noir « Volcano » qui n’est pas disponible sur la version essence. D’ailleurs le toit noir n’est pas prévu. Mais il reste les jantes 17 pouces, caméra de recul, hayon électrique main libre, écran 10,25 pouces, etc. A noter que la peinture de série est le rouge Ruby (750 € pour d’autres teintes).
Le prix de la polyvalence
Enfin, l’énorme avantage de cette version est de pouvoir rouler sans se soucier de la recharge ni (trop) de l’autonomie. L’Avenger T3 100 est donné pour 5,6 l/100 km. Mettons 6 l/100 km, avec un SP95 E10 à 1,72 €/l, cela donne 10,30 € pour 100 km. De l’autre côté, on a un Jeep Avenger électrique donné pour 15,7 kWh/100 km mettons 16, à 0,2062 € le kWh (tarif base) soit 3,3 € les 100 km. Une différence de 7 € pour 100 km niveau consommation.
Si on rapporte cela au surplus de 10 000 € (bonus déduit) pour la version Altitude électrique, on a un amortissement possible en un peu plus de 142 000 km. Evidemment, cela ne prend pas en compte l’immense polyvalence de la version essence (qui peut rentrer dans les ZFE encore) qui n’a pas de fil à la patte. Par contre, ce moteur n’a pas bonne presse. A vous de choisir.
Pas de problème d’autonomie électrique mais par contre, doutes sur l’autonomie vitale du moteur Pigeot…
Il est pas passé à chaîne ce moteur en 2023 ?
Depuis que je roule en Tesla Model 3 les gens se prosternent devant mon intelligence. Dans les embouteillages, les dinosaures en thermique se rangent sur le coté pour me laisser passer en criant « gloire au Dieu électrique ».
A mon avis ; il vaut mieux attendre la version 1.2l hybride moteur chaine qui existe en 100 ou 136 cv sur les Corsa , 208 , 600 etcc
Très bonne nouvelle pour celles et ceux intéressés par cette Jeep, qui n’ont pas un gros budget et qui roulent peu. Ils ne seront pas enquiquinés par la fiabilité avant longtemps, et en imaginant autour des 7000 km/an, la version thermique coûtera plus cher que l’électrique après plus de 15 ans révisions / consommables compris.
Le rêve en Puretech…..
Depuis la “fusion” Fiat/Peugeot, les moteurs Puretech remplacent les Twinair et cela semble normal. Pourtant, les moteurs Fiat étaient autrement plus fiables que les Peugeot, n’en déplaise aux colporteurs de réputations infondées. Une Jeep à moteur Peugeot, c’est quand même un cauchemar….