Pétrole : le cours au plus haut depuis 2 mois !

L’emploi US rassure les marchés quant à une éventuelle baisse de la demande

Les cours du pétrole brut ont grimpé vendredi à leur plus haut niveau depuis deux mois. La légère détente observée sur le marché de l‘emploi aux États-Unis éloigne éloigne désormais les craintes que la banque centrale américaine n’éprouve le besoin de redresser un peu trop la barre en majorant les taux d’intérêt, ce qui, le cas échéant, aurait eu pour conséquence de ralentir l’économie US et de donc de faire chuter la demande énergétique outre-Atlantique.

En juin dernier, les créations d’emplois aux Etats-Unis sont restées solides mais ont augmenté moins que prévu à 209.000.

Les analystes estiment que dans un tel contexte, la Réserve fédérale américaine (Fed) pourrait ne pas maintenir les taux d’intérêt à un niveau élevé aussi longtemps qu’ils ne le prévoyaient.

La réduction de l’offre de la Russie et de l’Arabie saoudite font s’envoler les cours

Mais si certes, les inquiétudes concernant une potentielle baisse globale de la demande demeurent – synonyme de chute des cours – les annonces de réduction de l’offre émanant de la Russie et d’Arabie saoudite ont plus que contrebalancé la tendance baissière.

Les cours auront ainsi grimpé ces dernières heures, les marchés réagissant à l’extension des coupes de production de l’Arabie Saoudite et à la baisse des exportations russes de brut enregistrée parallèlement. Ces deux importants pays producteurs d’or noir ont annoncé mardi des baisses de leur offre.

Une hausse de plus de 2,5 % en une seule journée

Au final, vendredi, le baril de Brent de la mer du Nord (cours de référence) pour livraison en septembre a grimpé de 2,54% à 78,47 dollars.

En parallèle, son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en août, a progressé de 2,86% à 73,86 dollars.

Entre effets de l’offre et de la demande, « mon » cours balance

En dehors des nouvelles en provenance de Russie et d’Arabie saoudite, le marché pétrolier demeure également préoccupé par les réductions persistantes de l’offre, un contexte propice à la montée des cours.

Les analystes observent ainsi une diminution continue des stocks américains de pétrole, alors que les réserves commerciales de brut aux Etats-Unis ont décru de 1,5 million de barils la semaine dernière après -9,6 millions de barils la semaine d’avant.

Néanmoins, si un déficit de l’offre est désormais à redouter, de nombreux indicateurs économiques laissent entrevoir un affaiblissement de la demande.

Si en Chine, l’activité dans les services a certes progressé en juin, ce n’est que selon l’un des rythmes les plus faibles de l’année. Un élément vu par les analystes comme un nouveau signe d’essoufflement de la reprise chinoise d’après Covid.

« Dans les deux autres grandes régions demandeuses (de pétrole), les Etats-Unis et l’Europe occidentale, les niveaux d’inflation toujours élevés obligent la Fed et la BCE (Banque centrale européenne) à augmenter encore les taux d’intérêt directeurs, malgré les hausses massives déjà opérées », rapportent  les analystes de Commerzbank. Lesquelles hausses devraient – selon eux –  avoir « un impact sur le développement économique » et pourraient même provoquer une entrée en récession des Etats-Unis et de la zone euro au cours du second semestre.

Notre avis, par leblogauto.com

Tout laisse à croire que les baisses de l’offre annoncées récemment par la Russie et l’Arabie saoudite ont été sciemment calculées. Ces deux pays – très fortement dépendants de la manne pétrolière – auront donc anticipé une baisse de la demande engendrée par le contexte économique peu reluisant pour y réagir à leur manière. Tentant ainsi de contrebalancer l’effet baissier généré par la morosité ambiante.

 

Au plus grand dam des consommateurs et automobilistes que nous sommes ….

 

Sources : AFP

(4 commentaires)

  1. mode taquin
    SGL va se fatiguer car la variation de ses commentaire est correllée avec la variation des cours :)))) (et je l’avais pourtant prévenu)
    LCi t’avaient fait un bon lavage de cerveau. Mais parlent ils de ça ? Ils t’ont dit que le col roulé et le thermostat à moins 1 degré allait tout régler.
    y a pas que l’opep qui se fait de l’oseille

    intéressant de voir :
    le cours du WTI (petrol raffiné aux usa) le cours de l’oural (russe) le cours du GNL (qatar, usa gaz de shiste)

    Autre fait intéressant
    prenont le cours de raytheon technologies (deuxième groupe de défense mondial) = courbe superposable.
    lockeed martin (himars)= idem

    points communs :
    Tous ont un pic pendant la guerre et leurs courbes sont superposables.

    https://markets.businessinsider.com/commodities/natural-gas-price
    https://prixdubaril.com/ https://prixdubaril.com/ https://seekingalpha.com/symbol/LMT

    c’est à se mettre un bon titre gun’s roses : civil war 1991.

    nb : Bravo à Elisabeth de mettre systématiquement des liens à ses articles, ceci renforce la qualité

  2. Pour rigoler noir de pétrole…le patron de Total…dans une interview dans « Le Monde » à le culot de nous dire …(diplomatiquement quand même) mais je traduit … »Vous allez m’avoir sur le dos avec mes saletés, sans pouvoir se passer de moi, jusqu’en 2050 au minimum… »
    Il y a des « pieuvres » pétrolières encore plus puissantes …et allez voir la puissance de la pieuvre ARAMCO …qui dit avec aplomb pour terroriser les écolos …je vais faire chez moi …une énorme USINE …à faire des sacs plastiques non biodégradable entre autre saletés plastifiées …engagez-vous pour lui faire la guerre ! Il est chez lui il fait ce qu’il veut !!

    PS
    ARAMCO a plus d’argent que tous les GAFAM réunis …c’est dire …et Dubaï c’est de la petite bibine à coté. Décrochez de TikToc, sinon vous serez des abrutis toute votre vie !
    Eh les zigotos que nous adorons lire ici sur ce se site…vous n’avez pas encore rien vu !!
    Rigolez personne vous en veut…beaucoup sont sympas et pas totalement dupes !!!

  3. Depuis mars 2022… C’est difficile de parler de hausse de pétrole !
    https://prixdubaril.com/
    130 $ le 7 mars 2022.
    On parlera de grosse hausse quand cela dépassera 100 $ rapidement.
    Là, ce n’est qu’une petite hausse technique en prévision des baisses de production pour permettre le financement du projet pharaonique Saoudien « The Line » et l’effort de guerre russe pour avaler l’Ukraine qui tourne de plus en plus mal.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *