Bugatti : le site historique de Molsheim s’agrandit

Un futur électrifié

Dans le cadre d’un programme d’investissement en cours qui soutiendra le développement de nouvelles automobiles au-delà de l’ère Chiron, une nouvelle installation – située à côté de l’atelier – doit être ajoutée au site de molsheim au cours du second semestre 2024. Les programme en cours – hypercar piste Bolide, W16 Mistral – ainsi que des projets de développement tournés vers l’avenir électrifié.

La nouvelle installation – qui s’étendra sur deux étages totalisant un espace de 2 120 m 2 – va accueillir du personnel supplémentaire et a lancé son tout nouveau programme d’apprentissage qui rencontre déjà un franc succès avec tous les postes d’apprentis rapidement pourvus. A Molsheim, où se trouve le siège social, la marque prévoit d’augmenter ses effectifs de plus de 50% d’ici fin 2027.

« L’ajout de cette nouvelle installation dans notre maison de Molsheim coïncidera parfaitement avec l’expansion de la marque et de la gamme de produits, démontrant la force de Bugatti alors que nous nous dirigeons vers un avenir passionnant », a déclaré Christophe Piochon, président de Bugatti Automobiles.

Un site chargé d’histoire

L’histoire de Bugatti à Molsheim est plus que centenaire, puisque c’est en 1909, après avoir quitté le constructeur Deutz, que Bugatti s’installe finalement à son compte dans cette ville alsacienne – alors encore territoire de l’Empire allemand et il fait l’acquisition des locaux vides d’une teinturerie, où il débute en 1910 avec la production de sa première automobile et première sportive de course, la Type 13. Parti à Milan au début de la guerre, avant de revenir sur Paris, Bugatti se réinstalle à Molsheim après le premier conflit mondial. Le site est confisqué par les Allemands au début du second conflit mondial, quand l’Alsace repasse sous souveraineté du reich, puis Bugatti récupère son bien à l’issue du conflit, mais il décède peu après, laissant l’entreprise percluse de dettes.

Passée sous contrôle d’Hispano-Suiza en 1963, l’usine se reconvertit vers l’aéronautique, sous l’entité Messier-Bugatti, alors que la renaissance de la branche automobile, en 1987 avec l’entrepreneur italien Artioli, se fait en Italie à Milan. Il faudra attendre le rachat en 1998 par VW des droits, ainsi que du château Saint-Jean, siège historique, pour que le site de Molsheim retrouve sa vocation d’origine.

(2 commentaires)

  1. Bravo pour les précisons historiques…mais tout est faux dans leur devenir à Bugatti, Ils vont surtout faire de l’immobilier à Dubaï…
    Ils vont faire pour le gagneur de Loto qui ne veut pas payer des impôts, des immeubles avec garage dans sont appartement avec ascenseur ! Sécheresse ultime à 55 degrés toute l’année !! Des bouteilles d’eau au prix de grands crus du Médoc !!
    A fond dans la société du spectacle !!
    Putaing de guignols encartés !!

  2. Bizarre, qui voit Bugatti faire du bas de gamme électrique…et dans le haut de gamme il y a les « couvertures à roulettes PLAID » plus efficaces et autrement moins chères chez les ricains !
    Cela ne va pas gagner des milliards avec le haut de gamme chez Bugatti !!
    Vivoter chez les super riches, pas plus !!
    Ah disent les distraits c’est cousu main chez eux !! De l’exclusif…balivernes …ils ont eu à un moment donné dans le passé 80 exemplaires de Bugatti qui ne trouvait pas preneur !!!
    Les primes aux ouvriers de chez Ferrari c’est autre chose !!
    Leurs plans de production chez Ferrari sont déjà en place pour des années…et pas les plans sur la comète de Bugatti !!
    Merde, arrêtez d’oublier qu’il n’y a pas de concurrence international ! Les réveils ne vont peut-être pas être tranquilles à l’avenir !!

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