Toyota renouvelle ses monospaces Alphard / Vellfire

Si le monospace est devenu un dinosaure en Europe, à l’exception du marché des VTC, il continue de cartonner dans d’autres parties du monde. Fort de son succès, le monospace Toyota en est à sa 4ème génération désormais et, depuis la seconde génération, est dédoublé par le Vellfire, qui se veut plus racé et sportif.

Plus de confort, et un look encore plus radical

Pour cette 4ème génération donc, les ingénieurs sont censés avoir développé des modèles visant à apporter « la joie d’une mobilité confortable » avec une plate-forme optimisée TNGA grâce à une rigidité accrue  de 50 % par rapport aux modèles de troisième génération. Les modèles associent désormais une suspension avant à jambes de force MacPherson avec une suspension arrière à double triangulation mise à jour. Les vibrations subies par les occupants de la deuxième rangée de sièges ont été réduites de 30%

Style Goldorak

Conçu avant tout pour le Japon, le duo Alphard-Vellfire arbore un aspect très massif et cubique, avec des lignes taillées à la serpe qui permettent aussi de maximiser l’espace intérieur. Les mini-fourgonnettes carrées mesurent 4995 mm de long et partagent un empattement massif s’étendant à 3000 mm. Les deux mesurent 1850 mm de large tandis que la hauteur dépend du modèle et du niveau de finition, soit 1935 mm ou 1945 mm.

La face avant est très massive, avec des feux étirés et une calandre béante. Leur design diffère, avec un maillage matelassé du côté de l’Alphard et une calandre à stries horizontales, encadrée par deux prises d’air verticales béantes sur le Vellfire qui se veut plus dynamique et caractériel. Le Vellfire est désormais disponible dans un nouveau grade exclusif Z Premier doté d’éléments de conception utilisant un « placage noir de jais ». L’originalité vient de la ligne de caisse sur les flancs qui forme, au niveau de la séparation des portes avant et arrière, d’une forme en Z pour accentuer le dynamisme. Quoi qu’il en soit, les deux ne remporteront pas le concours d’élégance de la Villa d’Este…

Confort, ergonomie, la raison d’être de ces monospaces

C’est le confort, de toute façon, qui est la priorité. L’espace entre les sièges avant et de deuxième rangée, et entre les sièges de deuxième et de troisième rangée augmentent de 5 mm et 10 mm respectivement en jouant sur la position de conduite et à la construction des sièges de la deuxième rangée, en amincissant à la fois la garniture latérale de la troisième rangée de sièges et la garniture de la porte arrière.

Dans les générations précédentes, l’éclairage, les interrupteurs assortis et les évents de climatisation étaient situés des deux côtés du plafond; cela est remplacé par la Super-Long Overhead Console qui concentré ces luminaires au centre du plafond. La console offre également une commodité et une opérabilité améliorées en permettant aux occupants de n’importe quel siège d’ouvrir les fenêtres du côté opposé du véhicule et de régler l’éclairage. On va se chamailler sur qui se prend le courant d’air en premier ?

L’Alphard et le Vellfire sont les premiers véhicules Toyota à être dotés de marches universelles sur les portes coulissantes droite et gauche. Lorsque les portes s’ouvrent, une marche émerge à environ 220 mm au-dessus du sol, abaissant la hauteur de la première marche pour les clients entrant ou sortant du véhicule. Des améliorations ont également été apportées aux stores des voitures avec des stores latéraux droit et gauche actionnables indépendamment, et des pare-soleil latéraux rétractables. L’insonorisation a également été optimisée.

Des moteurs puissants

Côté mécanique, ils sont disponibles en 2 ou 4 roues motrices. Les modèles utilisent un système hybride Toyota qui intègre un moteur DACT quatre cylindres en ligne de 2,5 litres, avec une puissance maximale du système de 250 CV. Une configuration PHEV doit suivre. Selon le moteur, les fourgonnettes sont équipées d’une CVT, d’une e-CVT ou d’une boîte automatique à huit rapports.

Le Vellfire peut aussi disposer du Moteur 4 cylindres turbo de 2,4 litres qui reçoit plus de couple que le précédent V6 de 3,5 litres, avec une course de la pédale d’accélérateur a été raccourcie lors de l’accélération, le moteur a été réglé pour délivrer un son sportif pour améliorer le plaisir de conduire. Il délivre 275 chevaux pour 430 Nm de couple.

(3 commentaires)

  1. Beaucoup trop surdessiné avec toutes ces lignes, ces angles et ces parties de carrosseries boursoufflées. Je comprend l’intention de dynamiser ce genre de véhicule mais au final c’est quand même vilain. Ce genre de van/espace est forcément plutôt cubique, autant rester sur un design simple et classique ça passerait mieux. La calandre est vraiment too much et l’arrière vraiment très bizarre avec ce bas très carré et ces coins presque pointus. En revanche, l’espace intérieur est super accueillant, ça doit être un reagl pour voyager sur de longues distances.

  2. Dans la plaisance on dit que les super riches naviguent sur des yachts type fer à repasser ! Là avec ces van…on conduit des enclumes !
    Il y a quand même une amélioration, concernant les récits, car depuis dix ans des journalistes de magazine…et même d’autres faux « spécialistes » de l’auto ont rabâché pendant dix ans et plus qu’une boite CVT c’était une horreur qui moulinait, l’hybride pas bon et que c’était mou, et maintenant se taisent !
    Une boite auto a double embrayage casse pas mal, une CVT presque jamais !!
    La fatigue surement…de dire des bêtises à répétition !
    Les bêtises aussi du thermique en diminuant vont nous faire de longues vacances !
    D’autres type de bêtises avec les VE nous attendent !!
    Ah, oui nous parlions des van enclumes, le PHEV n’est pas mort …bon dieu que des aigreurs d’estomac pour T&E …pauvres débiles on ne les entend plus …mais par contre s’ils s’attaquent aux pollutions industrielles, je viens boire un coup avec eux pour les féliciter !!

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