24H du Mans édition du centenaire, nos photos

Un cérémonial toujours populaire

Les 24 heures du Mans sont toujours l’occasion d’un cérémonial très apprécié du public. Déjà, la ligne des stands est ouverte au public plusieurs fois avant la course ce qui permet de voir un peu les équipes au travail. Puis, au fur et à mesure que l’on s’approche du départ, la tension monte sur la ligne droite. Les voitures sortent, les pilotes aussi, les stars aussi, mais des anonymes sont aussi là avec le sésame « grid walk ». Les autres regardent des tribunes et applaudissent. Au micro, l’inénarrable Bruno Vandestick qui est le speaker officiel des 24H depuis 30 ans (1993). Cette année, l’émotion est venue d’un appel vidéo en direct avec Henri Pescarolo, souffrant et qui n’a pu être physiquement sur place.

Cette cérémonie voit aussi le trophée être amené par un véhicule spécial. Cette année, le trophée est spécial, celui du centenaire, et pour l’amener, l’ACO a sorti une Chenard&Walker, marque qui a remporté la toute première épreuve en 1923 ! Au volant, « Monsieur Le Mans », alias Tom Kristensen et ses 9 victoires dans la Sarthe. Deux autres moments sont particulièrement attendus : l’arrivée du drapeau du départ et la patrouille de France.

Le drapeau est amené par l’armée. Des soldats d’élite descendent en rappel depuis un hélicoptère en stationnaire au dessus de la piste. Puis un soldat court pour amener le drapeau au starter officiel, cette année Lebron James, star de la NBA. Cette année, le NH90 Caïman était accompagné d’un Tigre. Une fois la mission accomplie, les deux engins partent en piqué à « ras » de la piste et de la foule en délire. La patrouille volante de son côté arrive à 10 minutes du départ officiel. Cette année, un Airbus A440M les devançait, les faisant passer à basse vitesse. Place à la course !

Des voitures propres, qui ne le restent pas longtemps

On les voit partout, ils sont primordiaux et le public leur rend à chaque fois un vibrant hommage. Ce sont les commissaires de piste, tout d’orange vêtus. Ces « Casimir » agitent les drapeaux, allument les panneaux lumineux, remontent les informations à la Direction de Course, et interviennent rapidement en cas d’accident. Cette année, ils ont eu pas mal de boulot sur ce point. Et qu’il fasse un cagnard, ou qu’il pleuve à seaux comme pour cette édition du centenaire, ils sont là. Bravo et merci à elles et eux.

Cette année, nous avons eu la chance d’avoir un plateau éclectique entre les différentes Hypercar, LMP2 ou GTE-Am, avec différentes livrées colorées très sympathiques. Mention spéciale à la Porsche 911 RSR 19 #56 du Project 1-A0 et sa déco « grenouille furieuse ». Mais les classiques étaient bien là aussi comme la Corvette jaune, la voiture fuschia des Iron Dames, etc. On a même eu une « pas trop classique » Aston Martin orange sous le drapeau d’Oman.

La galerie n’est pas trop triée, il y a un peu de tout, et on espère qu’elle vous plaira et donnera l’envie d’aller voir la 92e édition des 24h du Mans les 15 et 16 juin 2024. Encore 358 jours à attendre !

Les femmes et hommes sans qui rien n’est possible

On ne reviendra pas sur le déroulé de cette édition (voir la victoire de Ferrari ici). Mais plutôt sur un élément que l’on apprécie particulièrement sur cette course : les voitures sales et amochées. C’est une particularité des courses de 24 heures que d’avoir en fin de course des voitures sales, maculées d’huile, de traces de gommes, d’insectes (hélas) écrasés, etc. Ces véhicules portent aussi les affres de la course sur leurs carrosseries. Certains sont rafistolés avec du gaffer, d’autres ont carrément des pans entiers changés. Cela donne des véhicules sales à un bout, propres à l’autre (pièce changée) ou carrément avec des carrosseries brutes sans sponsor.

Dans les stands, les petites mains s’affairent en permanence pour nettoyer les jantes, trier et raffistoler les bouts de carrosserie. C’était par exemple le cas chez Alpine le dimanche à moins de 2h de la fin de la course, avec un fond plat en carbone réparé et qui séchait sous une lampe spéciale. Même à 1h25 de la fin de course, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Les fonds de tente, qui prolongent les garages en dur, sont souvent jonchés de pièces éclatées, quand ce n’est pas le bord du circuit comme avec la LMP2 qui a laissé un train avant aux commissaires de piste.

(4 commentaires)

  1. Tiens, seulement 2 photos de la Toyota 8, un parti pris peut être ? Bon, j’ai rien contre ; le choix étant largement compensé par celles des Cadillac et de la Corvette. Tant mieux.?

  2. Très belles photos qui me rappellent des vieux souvenirs des années 90… Il manque plus le bruit et les odeurs.

    J’ai découvert une belle Hypercar que je ne connaissais pas, la Vanwall Vandervell 680, la N°4.
    … j’ai décroché dans mes connaissances.

    Merci pour les yeux, et merci pour avoir rendu hommage, un peu, aux commissaires de courses qui sont aux Mans une institution connue dans le monde entier.

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