En vue d’initier la transaction, la filiale de Volkswagen, PowerCo, versera une avance de 100 millions de dollars pour la mine de sulfure de nickel, tandis que Stellantis, Glencore et un fonds d’investissement minier apporteront chacun des sommes équivalentes. Le soldes des fonds nécessaires doit être levé sur le marché des capitaux.
Au cours du processus, ACG deviendra ACG Electric Metals et émettra de nouvelles actions, faisant de Glencore, Stellantis et de la société d’investissement minier La Mancha les propriétaires de la majorité de 51% et laissant 49% ouverts au marché. Stellantis et La Mancha auront le droit de nommer chacun un administrateur au conseil d’administration d’ACG. Les mines concernées sont les mines de sulfure de nickel de Santa Rita et de cuivre de Serrote, qui seront vendues par des fonds de capital-investissement.
Du nickel dédié aux véhicules électriques de Stellantis et Volkswagen
Suite à l’achat de la matière première, le concentré de nickel sera raffiné dans les installations de Glencore en Europe occidentale et en Amérique du Nord, le produit final étant incorporé dans les batteries des véhicules électriques de Stellantis, PowerCo et d’autres constructeurs.
Notre avis, par leblogauto.com
De l’avis même des partenaires, cette transaction souligne l’importance d’un approvisionnement solide, fiable et durable en produits de base pour les véhicules électriques pour les équipementiers et l’industrie automobiles occidentaux. Une stratégie qui vise à s’affranchir autant que faire se peut d’une éventuelle flambée des cours.
Fait intéressant, les deux mines devaient être achetées par la société sud-africaine Sibanye-Stillwater l’année dernière, laquelle s’est ensuite retirée du projet en raison d’un « événement géotechnique ». Des poursuites judiciaires ont ensuite été lancées dans le cadre d’une réclamation de 1,2 milliard de dollars, dont le procès devrait débuter en 2024.
Notons par ailleurs, qu’en mars 2022, Tesla a signé un accord avec le géant minier brésilien Vale en vue de s’approvisionner en nickel, matière première indispensable pour la fabrication de batteries destinées aux voitures électriques.
A cette date, le prix du nickel avait augmenté régulièrement avant même que le conflit en Ukraine ne le fasse encore grimper et ne déclenche l’affolement à la Bourse des métaux de Londres.
Sources : acgcorp, Reuters.com
En réalité la prochaine question politique mondiale et écologique sera : est-ce qu’on dévaste des territoires pour des mines de produits nécessaires aux batteries des VE en grande masse ou est-ce qu’on se moque des rendements et on utilise les moyens ENR ou nucléaires pour capter le CO2 (paraît qu’il y en a un peu trop autour de nous et encore pire à la sortie de haut fourneaux) pour faire des combustibles à chaînes HC (ou H2 si ça vous amuse)?
Je ne sais pas si les bourrins de ces constructeurs vont être d’accord pour changer de métier !!
La volonté d’indépendance sur l’Asie est dans toutes les têtes maintenant en Europe… c’est là le sujet !
C’est important et c’est une bonne chose.
… les leçons des crises… Covid, Ukraine, pénurie de SC.
Dominique Seux, faisait remarquer les progrès de notre économie…. Réussir à faire mieux avec moins !
Moins de pétrole, moins de gaz.
Putaing moi, je n’ai jamais réussi à faire plus avec moins !
« Moins de pétrole, moins de gaz… » arrêtez de souffler sur les braises de charbon !!
Hi,hi…