Les incendies qui ravagent actuellement le Canada sont loin d’être sous contrôle. Les zones touchées sont relativement peu habitées, mais un fort vent souffle, attisant les feux, et surtout poussant les fumées vers les villes. Cela va même jusqu’à New York qui est devenu en un jour la capitale la plus polluée au monde au niveau de l’air à cause des particules fines qui flottent dans l’air. Les images sont impressionnantes avec une atmosphère orange et un air irrespirable.
Mais, l’autre conséquence des incendies du Québec, de la Colombie Britanique et de la Nouvelle Ecosse, cela pourrait être l’annulation pure et simple du Grand Prix du Canada. Ce dernier doit se dérouler le 18 juin prochain. Si l’atmosphère reste aussi polluée, et surtout si les forces d’intervention restent mobilisées pour lutter contre les incendies, il parait évident qu’il ne faut pas que le GP se tienne.
La Formule 1 met sur le devant de la scène mondiale les catastrophes naturelles climatiques. Avec l’annulation du GP d’Emilie Romagne sur le circuit d’Imola, c’est le monde entier qui a pris conscience des inondations que vivait la région. Là, cela amplifiera le retentissement de ces incendies gigantesques. Hors pandémie de Covid, les annulations de GP de F1 étaient rares. Il est, hélas, à parier qu’elles pourraient l’être de moins en moins face à ces catastrophes.
La politique et les finances plus que la nature
Historiquement, les premiers GP annulés remontent aux années 50 quand le championnat du monde de Formule 1 est créé. Mais, à l’époque déjà, c’était des soucis de financement (Espagne, Pays-Bas, etc.). Le GP de France 1955, quant à lui, est déplacé puis définitivement annulé face à la tragédie des 24 heures du Mans 1955. D’autres pays annulent les courses automobiles sur leur sol suite aux 84 morts (dont le pilote Pierre Levegh).
La plupart du temps, les annulations proviennent de différents financiers entre organisateurs et FOCA (ou pilotes). Quelquefois suite à la mort du pilote national et le désintérêt pour le sport automobile qui suit. En 1976, l’Argentine, tombée dans la dictature de la junte militaire (« Proceso de Reorganización Nacional ») est supprimée du calendrier. La F1 y retournera tout de même dès l’année suivante alors que la dictature était toujours en place. Ce fut aussi le cas de l’Afrique du Sud avec l’apartheid mais sur 6 éditions. Ou Bahreïn face au Printemps Arabe en 2011. Plus récemment, le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie a précipité la fin du GP de Sochi.
D’autres fois, c’est un circuit dans un état déplorable qui fait décaler ou annuler une épreuve. Au final, les annulations pour catastrophes naturelles sont rares, voire inédites en Formule 1. Cette saison, cela pourrait être la deuxième en quelques semaines.
[Mise à jour : la Formule 1 indique que selon ses informations, l’annulation n’est pas encore de mise et que la situation à Montréal est bien meilleure qu’ailleurs dans le pays.]
les drônes pyromanes sont opérationnels . Les Canadiens dénoncent
WEF état profond : drônes incendiaires – les canadiens dénoncent
est-ce que les lecteurs ont réfléchi aux pyromanes , ça, ce n’est qu’une question qui j’espère passera la barrière de la censure