Stellantis investit dans Lyten ( batterie au graphène)

Batterie lithium-souffre de Lyten : un atout majeur pour l’essor des VE selon Carlos Tavares

« La batterie lithium-souffre de Lyten a le potentiel pour devenir un élément clef permettant l’adoption du véhicule électrique par tous », a déclaré à cette occasion le directeur général de Stellantis, Carlos Tavares.

Précisons en effet qu’à l’heure actuelle, la quasi-totalité des véhicules électriques sont dotés de batteries lithium-ion, lourdes de centaines de kilogrammes et très gourmandes en matériaux comme le nickel, le cobalt ou le manganèse, dont l’extraction peut être extrêmement polluante.

Avantages majeurs : légèreté et emprunte carbone réduite

« L’un des gros avantages – de la batterie lithium-souffre – est qu’elle est considérablement plus légère », met en avant quant à lui Oliver Gross, chargé de l’électrification chez Stellantis. Selon Lyten, cette technologie permet de stocker deux fois plus d’énergie que les batteries traditionnelles.

Autre avantage et non des moindres : elle n’utilise pas de cobalt, de nickel ou de manganèse, avec pour résultat une emprunte carbone réduite de 60% », si l’on en croit les deux sociétés. « Les matériaux nécessaires aux batteries lithium-souffre peuvent être trouvés et produits localement, en Amérique du Nord et en Europe, renforçant ainsi la souveraineté » de ces régions, poursuivent les deux entreprises.

Une distribution d’ici la fin 2030

Lyten assure être en mesure de distribuer ces batteries pour l’industrie automobile d’ici la fin de la décennie, de telle manière à être en phase avec le plan stratégique de Stellantis « Dare Forward 2030 » qui prévoit de réduire les émissions carbone du constructeur de moitié d’ici 2030 – par rapport à 2021 – pour atteindre la neutralité en 2038.

Lyten a d’ores et déjà lancé une petite ligne de production expérimentale à San Jose et lancera quelques applications commerciales de sa technologie en dehors du secteur automobile d’ici la fin de l’année. La start-up mise beaucoup sur le graphène en trois dimensions, un « supermatériau » dont elle affirme être à l’origine et qui – selon elle – permet une meilleure connectivité et l’amélioration de la densité énergétique contenue dans une batterie.

 

Sources : AFP, Stellantis

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