Cette génération pousse le curseur des équipements et du numérique embarqué. Esthétiquement, elle reste dans la famille BMW actuelle et cherche sa propre place. Il est intéressant de voir comment BMW décline sa face avant de multiples façons sans jamais sortir la photocopie. Grosse nouveauté, la Série 5 G60 aura des motorisations entièrement électriques, avec la i5.
La voiture dévoilée aujourd’hui sera officiellement lancée en octobre 2023. Côté motorisations, il y aura le choix puisque outre le 100% électrique, il y aura du PHEV essence (hybride rechargeable), de l’hybridation légère (48V) avec du moteur à essence ou Diesel « efficients ». La nouvelle Série 5 sortira de l’usine de Dingolfing en banlieue de Münich, fief historique de la marque.
La nouvelle venue grandit un peu (hélas ?) par rapport à son prédécesseur. +97 mm en longueur pour atteindre 5,06 m. La 5 dépasse les 5 m désormais ! On est à 3 cm de la longueur de la précédente Série 7 tout de même… 1,90 m en largeur avec 32 mm en plus, et 36 mm de plus en hauteur pour un total de 1,515 m. Si la longueur a pris 97 mm, seuls 20 sont dévolus à l’empattement qui frôle les 3m avec 2,995 m.
Des lignes tendues
Esthétiquement, la Série 5 interprète à sa façon le style BMW. On retrouve des haricots d’un bon gabarit. Les feux ne touchent pas cette calandre. La signature lumineuse est en doubles chevrons verticaux. Si la calandre n’est pas assez visible, on peut en option prendre le BMW Iconic Glow qui ceint la calandre d’un halo lumineux, d’un goût que chacun jugera. Le bouclier intègre une grande partie noire qui touche la calandre. Cela fait « bizarre » de loin, comme une grande bouche béante. Cela rappellera sans doute la Seat Bocanegra.
Le profil de cette nouvelle BMW Série 5 évolue beaucoup. Le pli de carrosserie qui court de l’aile avant à l’aile arrière est là, mais remonte plus haut que sur la G30. La ceinture de caisse, droite sur la G30, remonte ici en fin de portière arrière. Cela croise la ligne du pavillon plus droite sur l’arrière. Cela dynamise le trait. C’est d’autant plus vrai avec le pli des bas de caisse qui part de très bas, pour remonter fortement à l’arrière. D’assez plate et horizontale, cette nouvelle série 5 semble « avoir le cul en l’air ».
C’est d’ailleurs une tendance globale sur cette nouveauté, les lignes plutôt douces et arrondies sur la G30, se tendent sur la G60. Les feux arrière sont aussi plus tendus, et plus fins. BMW conserve l’idée des deux lignes lumineuses et des feux très horizontaux qui se poursuivent sur la malle arrière. Comme à l’avant, le bouclier dans la version i5 a de grandes parties noir brillant, comme les bas de caisse. Histoire d’alléger la ligne qui a grossi ?
Inévitable immense dalle numérique posée
A l’intérieur, la forêt de boutons physiques cède la place à l’écran tactile. Est-ce qu’on y gagne en facilité de manipulation des boutons ? A voir… Comme c’est la mode en automobile depuis quelque temps, on a une immense double dalle incurvée qui oriente les écrans légèrement vers le conducteur. La planche de bord est très horizontale dans ses traits, et plutôt sobre. Elle est visuellement séparée de la grosse console centrale qui regroupe différents boutons et l’accoudoir fourre-tout. Ici, on a droit à la « BMW Interaction Bar » qui regroupe sous une surface lisse, des boutons tactiles avec retour haptique (qui doit donner la sensation de vrais boutons NDLA).
Là encore les lignes se tendent par rapport à la septième génération qui avait encore une partie centrale bien distincte. On ne voit même plus les aérateurs. Même les écrans qui avaient tendance à avoir des coins arrondis, sont ici bien rectangulaires. La Série 5 fait le plein d’équipements qu’il est difficile de lister ici. A voir là aussi sur pièce lors d’un essai.
Le choix dans les motorisations
Concentrons-nous sur les motorisations. La i5 M60 xDrive en point d’orgue désormais est 100% électrique. Elle dispose d’une puissance de 601 ch (442 kW). Deux moteurs sont intégrés aux essieux avant et arrière ce qui donne une transmission intégrale. Le couple peut atteindre le chiffre très confortable de 820 Nm en pic (fonction M Sport Boost ou la fonction M Launch Control activée). Malgré son poids de 2380 kg (UE donc avec un conducteur de 75 kg) la BMW i5 M60 fait le 0 à 100 km/h en 3,8 secondes. La vitesse maximale est limitée électroniquement à 230 km/h.
La batterie de traction est sous 400 volts, et cumule 81,2 kWh de capacité. La batterie peut être chargée en courant alternatif AC jusqu’à 22 kW (comptez 8h15 pour un 0 à 100% sous 11 kW selon BMW) et en courant continu DC jusqu’à 205 kW de puissance (ce qui permet de récupérer de 10 à 80% en 30 min. L’autonomie annoncée est entre 455 et 516 km WLTP Mixte selon les équipements.
Mais cette i5 M60 ne sera pas la seule motorisation 100% électrique. Il y a aussi la BMW i5 eDrive40 au lancement. Cette version ne dispose que d’un seul moteur, placé à l’arrière. La BMW reste alors une pure propulsion forte de 340 ch (250 kW). Le couple est de 430 Nm en pic. Ici, le 0 à 100 km/h est fait en 6 secondes. Avec la même batterie de 81,2 kWh de capacité nette, cette version a une autonomie de 477 à 582 km WLTP mixte. Il faut dire que le poids est légèrement plus faible avec tout de même 2205 kg EU. 175 kg qui font beaucoup sur l’autonomie sur une seule charge. BMW met dans ses versions électriques un mode Max Range qui limite la puissance moteur et désactive plein de fonctions de confort pour offrir jusqu’à 25% d’autonomie en plus selon les cycles.
A partir de 62 800 €
Cette BMW Série 5 comme on le disait sera aussi disponible avec des moteurs thermiques. En France au lancement, on aura du 4 cylindres avec la 520i de 208 chevaux (essence) mais aussi la 520d et 520d xDrive de 197 chevaux (Diesel). Au printemps 2024, deux variantes PHEV (hybrides rechargeables) seront lancées, mais aussi un 6 cylindres en ligne (L6) Diesel. Une autre version 100% électrique, intégrale, devrait également arriver « en 2024 ».
Concernant les prix, il y a une légère inflation, même s’il n’est pas simple de comparer entre deux générations. L’actuelle Série 5 débute à 53 350 €, mais sur une version « entrée de gamme » 518d de 150 chevaux. La 520i de 184 ch débute, elle, à 55 800 €. Ici, les prix du lancement débuteront à 62 800 € pour la 520i. Dans la galerie, BMW nous propose la i5 eDrive40 (en gris) et la i5 M60 xDrive (en rouge).
Modèle | Energie | Série 5 | Série 5 M Sport |
BMW 520i | Essence | 62.800 € | 66.850 € |
BMW 520d | Diesel | 65.100 € | 69.150 € |
BMW 520d xDrive | Diesel | 67.700 € | 71.750 € |
BMW i5 eDrive40 | Electrique | 76.200 € | 80.250 € |
BMW i5 M60 xDrive | Electrique | 107.500 € | / |
Le style bmw tourne un peu en rond les concurrents avancent pendant ce temps la dommage notamment quand on voit le ix
De la bonne caisse !!
🙂
que cet arrière est laid. on dirait une version triste d’une jaguar.
C’est la nouvelle Mercedes Classe C ? Comment ça, la nouvelle série 5 ? Vous êtes sûr ? Ils sont où, les gros haricots ? Et puis les feux, et la dalle numérique géante, allez, c’est une nouvelle Merco, c’est pas une BMW !
Vu la taille du bestiau et le poids de base qui doit être à 2 tonnes, pas étonnant qu’elle coûte plus cher que la précédente.
BMW continue de monter en gamme et de rendre inaccessible la série 5 au commun des acheteurs.
De plus, les entrées de gamme essence et diesel ne vont pas être des foudres de guerre.
De nombreux types de voiture ont disparu, ce genre de trop grosse berline est à son tour en voie de disparition.
Très belle auto… même en version VE, sauf pour la partie électrique justement… C’est quand même une catastrophe au niveau rapport qualité prix autonomie 76 k€ minimum pour moins de 500 km.
Les Chinois avec leurs marques ex-européennes rachetés pour une bouchée de pain vont les mettre en difficulté rapidement ….
Une chose est sûre… Il n’aura pas que la e-308 qui va souffrir de la concurrence chinoise.
Heureusement que l’image de marque et donc le pricing power est extrêmement forte chez BMW… Beaucoup achèteront parce que c’est une BMW.
J’ai cru voir la nouvelle octavia ??
Non vraiment, que BMW se réinvente est normal mais avec un minimum de respect pour l’histoire de la marque svp… parce que pour le faire payer au prix fort, il n’y a aucuns soucis mais en ce qui concerne l’exclusivité… c’est d’un banal « blasant », elle est oû l’originalité ?…?
Audi/Mercedes-Benz/BMW toutes se ressemblent et pire encore, elles ressemblent au segment inférieur du type Skoda…
Plus de L6i, même en hybride ou version M, esthétique emblématique aux oubliettes…
Bientôt il faudra justifier autrement les tarifs élitistes qu’en se fondant sur la » PASSION » que dégageait la marque ?
Désormais ce n’est qu’une autre marque pour cadres supp qui n’y connaissent rien à l’histoire et le patrimoine de cette marque qui fût jadis à part et atypique…RIP?
Mon concessionnaire Toyota m’a proposé une Camry à 38000 euros avec équipement à l’américaine et six ans de garantie, jamais de pannes et 4/6 L/100 km.
Achetez BM, sinon vous aurez la gueule de taxi !!!
Hi, hi…Jetez l’argent par les fenêtres…vous serez statutaires !!
@Thibaut Emme, quel article de mauvaise foi !! ? Les pare-chocs existent aussi en version plus simple sans les grosses parties noires ! Le modèle s’en retrouve merveilleusement beau et équilibré, la plus belle Serie 5 de tous les temps, une splendeur !! ?
Bien évidemment, je plaisante ? Non sérieusement, c’est vrai que c’est moins pire en version de base, mais tout de même, qu’est-ce qu’il se passe dans la tête des designers BM ???
Pourtant je trouve l’intérieur des derniers modèles intéressants, mais pour l’extérieur… ?
je trouve cette BMW réussie et je ne suis pas étonné qu’elle se vende bien
Comme quoi, faire un bon produit, adapté, ça paye. Il faut avouer que ça va être rude mais ils ont des arguments.
Par exemple, le positionnement tarifaire de cette i5 éléctrique la place moins chère qu’une NioET7 (aux alentours de 80000 euros en europe du Nord). Sauf qu’une nio ET7 est disponible depuis 2022.
Il y a clairement une avance dans l’éléctrique chez les chinoises, premiums incluse
C’est au prix d’une liAuto L9 « prix chinoix » qui explose toute les ventes, sachant que c’est une auto premium avec un taux de composants domestiques internes très elevés (lidar, mémoire, puce de conduite autonome, batterie, suspension pneumatiques chinois).
C’est là où ça se joue et il ne faudra pas se cacher
Hormis tesla et des premiums allemandes avec des prix adaptés, tout en acceptant une perte en part de marché sans tomber dans la pyschose, personne n’ira les chercher. Ce n’est même plus une question de prix mais d’offre technologique
BMW, tesla et je pense porsche jouent le jeu. VW, audi et Mercedes se sont moins bien débrouillés (surtout la EQS qui a été un fiasco pensant vendre au double)
tout ceci porte un nom et s’appelle la concurrence
on va oublier les termes surajoutés un petit moment ou anglicismes qui parlent aux retraités
Les futurs acheteurs ont grandis avec des pc et ne se suffiront pas d’un badge