Le prix à la pompe doit suivre au plus proche possible le prix du brut
Je l’ai dit aux distributeurs de carburants: le prix à la pompe doit refléter au plus proche celui sur les marchés internationaux du pétrole, qui sont aujourd’hui à la baisse, a notamment déclaré la ministre sur CNews.
Pour rappel, depuis début mai, les cours du pétrole brut oscillent autour de 70-75 dollars le baril, des niveaux de prix qui n’avaient plus été atteints depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, en février 2022.
Les prix à la pompe ne baissent pas assez vite selon le gouvernement
« Le prix baisse à la pompe, mais il ne baisse pas assez vite, et pas aussi vite que dans d’autres pays (…), nous souhaitons qu’il baisse plus vite, a ajouté la ministre.
Vendredi dernier, déjà, la ministre avait indiqué sur son compte Twitter avoir demandé aux distributeurs de répercuter au plus vite la baisse sur les prix à la pompe, jugeant « inacceptable que les entreprises augmentent leurs marges sur le dos des Français. »
D’après les données du ministère de la Transition écologique, la semaine dernière, un litre de gazole valait en moyenne 1,67 euro pour dans une station-service française, un litre de SP95 valant quant à lui 1,84 euro, toujours en moyenne. Or, de l’autre côté des frontières, les prix à la pompe ne sont pas aussi élevés, comme le mentionne la ministre. À titre d’exemple, en Espagne, le gasoil se vend autour de 1,40 euro le litre et l’essence à 1,50 euro.
A noter également qu’en octobre 2021, le baril de Brent était vendu en moyenne 83,54 dollars, un niveau proche de celui observé le mois dernier … mais qu’à cette même période, les prix à la pompe oscillaient quant à eux autour de 1,55-1,65 euro le litre.
L’impact des mouvements sociaux liés aux retraites doivent être indiquée en toute transparence
Ajoutant que si les blocages avaient eu un impact sur les coûts, il fallait que la communication sur ce point soit réalisé en transparence, faisant référence aux mouvements sociaux contre la réforme des retraites qui ont récemment perturbé le secteur de l’énergie. Il est tout à fait réel que les blocages des raffineries et des mouvements sociaux de ces dernières semaines ont un impact sur les prix du carburants, puisque cela a suscité des coûts supplémentaires d’approvisionnement, a-t-elle précisé mardi.
Réunion sur l’inflation jeudi
Agnès Pannier-Runacher a par ailleurs indiqué que le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire aura l’occasion de « rediscuter » de ce sujet avec l’ensemble des distributeurs dans le cadre la réunion sur la lutte contre l’inflation, prévue jeudi.
Notre avis, par leblogauto.com
Le gouvernement s’attaque enfin au sujet … car la situation commence à l’inquiéter, politiquement parlant … en effet, l’inflation grève durement le budget des ménages et la question du pouvoir d’achat s’est imposée comme le sujet prioritaire des Français.
Sources : AFP, Cnews
Les pétroliers se gavent, les dirigeant qui sont aussi actionnaires de Total se gavent aussi (12 députés, 6 sénateurs et 3 ministres). Comme BFM en a parlé la semaine dernière, on va faire semblant de faire quelque chose mais bien entendu rien de bien coercitif. On va leur en « parler en réunion »
Quelle hypocrisie………..
Ils se moquent de nous
Ca va mal finir……..
…/.. tout est fait, a été programmé pour qu’on en arrive à cette suffocation. Là le consommateur a pris l’info. Mais des informations : les bonnes (rares) les moins bonnes, les fausses , les vraies quand il s’agit de payer plus cher : là aussi les gens , au petits trains de vie calculent au plus juste. c’est véritablement démagogique de mener des politiques qui asphyxient le peuple , crier au loup quand rien ne va plus. Certains ont un peu de mémoire quand même.