Imaginée par le DS DESIGN STUDIO PARIS, cette DS laisse apparaître des ailes et une dérive comme dans le film sorti en 1965. Le Musée National de l’Automobile – Collection Schlumpf met à l’honneur les voitures emblématiques des films de Louis de Funès lors d’une exposition temporaire ouverte du 5 avril au 5 novembre 2023. L’exposition réunit des modèles de voitures vues dans les films, notamment la DS, des affiches, des photos de tournage et des accessoires.
Un mythe français
DS Automobiles participe à cette célébration avec le Musée Louis de Funès par la création d’un dessin inédit, adaptation moderne de la DS de « Fantomas se déchaîne » sorti en 1965. Aux côtés de Jean Marais, Louis de Funès et Mylène Demongeot, la DS était l’une des grandes stars du deuxième volet de la trilogie Fantomas, notamment pour la descente des lacets du Vésuve, millimétrée par Rémy Julienne, et l’échappée finale dans la DS volante, avec des ailes escamotées. Un délire, bien avant la Madmoble du docteur Gang dans inspecteur gadget ! Il faut dire que l’iconique voiture française était le modèle fétiche de l’acteur, puisqu’on la retrouve aussi dans le grand restaurant, les grandes vacances, Hibernatus et bien sûr les aventures de Rabbi Jacob (ah la scène de la station-service !!!)
« La DS a marqué l’histoire au-delà de l’industrie automobile. Elle fait partie du patrimoine français et à ce titre, elle tient une place importante dans le cinéma tricolore. Nous avons répondu à la sollicitation du Musée Louis de Funès en dessinant une DS moderne en hommage à la DS de Fantomas. Geoffrey Rossillon, dans l’équipe du style extérieur menée par Frédéric Soubirou, est l’auteur du dessin. »
Futuriste, mais plus impersonnelle
La nouvelle « DS » volante ne se base pas sur un modèle existant, mais l’on retrouve évidemment les codes stylistiques de la marque avec les arêtes vives et des éléments des concepts E-Tense. La ligne est bien sûr plus futuriste, tendue, surbaissée, avec des roues à rayons immenses et des phares agressifs qui contrastent avec les phares ronds de la DS d’origine.
Le clin d’œil est sympathique, mais reste un dessin (et un seul en plus !). On aurait aimé plus d’audace…comme un vrai concept ! Surtout, cette évocation nous rappelle une époque où le cinéma français faisait rêver et faisait preuve d’audace dans le divertissement, en tenant la dragée haute aux américains pour faire du spectacle, notamment dans l’art de la cascade automobile.
« Ce qui manque le plus de nos jours, ce sont des films français de cette trempe… »
Peut-être un manque d’ambition et de vision, comme à l’époque, même si les trente glorieuses n’ont pas dessinées un bon avenir.
DS ferait mieux de sortir de vrais voitures premium avec des motorisations et des technologies premiums car pour l’instant, ce n’est pas du tout le cas, de simples peugeot rebadgées avec des moteurs ordinaires.
« Ce qui manque le plus de nos jours, ce sont des films français de cette trempe…. »
moi je dirais plutôt des constructeurs automobiles de cette trempe. Avec des vrai innovations, à la page techniquement et des prix de véhicules cohérents par rapport à la concurrence. (mais c’est vrai pour tous les constructeurs européens)