Quand on parle de véhicule électrique, on pense immédiatement à la recharge électrique. Est-elle décarbonée comme en France ? Ou fortement émettrice de CO2 comme en Allemagne ? Mais, il n’y a pas que cela. En effet, la construction du véhicule est très importante et les batteries en particulier. C’est la « dette CO2 » de départ qu’il faut effacer avec la vie de la voiture.
Créer des batteries en France ou en Chine change totalement la donne avec une dette CO2 60% moindre en France. Pour limiter cette dette à la création et ainsi rendre le véhicule encore plus vertueux, les constructeurs sourcent les matières premières, l’électricité utilisée pour produire les cellules des batteries, ou carrément les batteries.
Intégré au pole électrique français
C’est le cas ici avec le partenariat entre Renault et Verkor. Il porte sur la fourniture de 12 GWh par an. Cela représente 200 000 batteries de 60 kWh par exemple. Ces batteries seront produites en France (Cocorico) dans la future Gigafactory Verkor de Dunkerque (France).
Ces batteries ne seront pas pour les modèles électriques d’entrée de gamme de Renault. Elles seront réservées pour les modèles des segments supérieurs et haute performance. Pour l’image, il se retrouvera dans le futur C-Crossover GT 100 % électrique d’Alpine en 2025. Le véhicule sera fabriqué à Dieppe. Du made in France du véhicule à sa batterie en somme.
Cet accord est une nouvelle étape dans la love story entre Renault et Verkor. Renault avait pris une participation dans Verkor à l’été 2021. Depuis, différentes étapes ont eu lieu comme la validation de la qualité des batteries qui seront produites à Dunkerque.
François Provost, Directeur des Achats, des Partenariats et des Affaires Publiques de Renault Group : « Renault Group confirme sa confiance en Verkor et sa technologie innovante, haute performance et bas-carbone. Ce partenariat permet de sécuriser un approvisionnement long terme en batteries électriques et d’assurer une traçabilité renforcée des éléments qui les composent. Il s’inscrit dans l’ambition du Groupe, et de sa future entité Ampere dédiée à l’électrique et au Software, de maitriser l’ensemble de la chaine de valeur électrique. Renault Group continue ainsi de développer en France au cœur de l’Europe, un écosystème électrique robuste de centres de technologies, d’usines de véhicules, moteurs et batteries. »
Notre avis, par leblogauto.com
Avec la poursuite de cet accord, on commence à voir la concrétisation de la prise de participation de Renault dans Verkor. En 2025, des batteries bas carbone et haute performance seront produites à Dunkerque. C’est une pierre de plus dans l’édifice du pole électrique du nord de la France.
La France ne doit pas se laisser distancer sur les batteries. En revanche, ne nous berçons pas d’illusion, ces batteries ne seront pas pour les véhicules électriques « premier prix » qui continueront d’être alimentés par des batteries venant de Chine.
Un événement de taille ! ? ?
Des batteries basées sur la technologie lithium-ion et présentant un taux élevé de recyclabilité.
…les avantages du made in France
Voila un bien beau projet. Je lui souhaite de réussir.
J’ai qd même peur que ça soit compliqué, les consommateurs veulent du pas cher et payer plus pour avoir JUSTE du moins carboné? Je doute ! les gens parlent mais n’agissent pas.
@Jdg : imaginez qu’il y ait dans les tuyaux un projet de malus sur l’origine des batteries ? Pardon….sur le CO2 des batteries ? (astuce facile pour ne pas stigmatiser un pays d’origine)
Si je puis me permettre : l’entreprise s’appelle VERKOR, pas VEKTOR comme on le trouve 6 fois dans l’article.
Totalement ! Merci du signalement (sans doute trop marqué par les Vector 😉 ). Corrigé.
Vector ?
La machine à découper du tissu de Lectra ?
https://www.classicdriver.com/sites/default/files/cars_images/feed_674691/90141fc5ffd16b6bcd5a995df92997994d13b726.jpg
Les bagnoles US un peu folles (dont certaines prenaient feu comme celle d’André Agassi)