Vaste plan de départ volontaire
GM a annoncé jeudi qu’il allait lancer un vaste plan permettant à certaines catégories de salariés partant de leur plein gré de recevoir une contrepartie financière. Il s’agit d’employés recevant un salaire fixe, par opposition aux ouvriers payés à l’heure, travaillant depuis plus de cinq ans dans l’entreprise sur un site US, les cadres travaillant depuis plus de deux ans dans le groupe en dehors des États-Unis rentrant également dans le périmètre des personnes susceptibles dé bénéficier du plan de départ.
La patronne du constructeur, Marry Barra, a indiqué quant à elle que les salariés avaient ont jusqu’au 24 mars pour prendre leur décision. Ceux qui accepteront l’accord devront partir le 30 juin prochain.
Pas de chiffre précis sur le nombre de départs « souhaités »
La charge que le groupe compte inscrire dans ses comptes dépendra du nombre de salariés acceptant de partir, précise par ailleurs le groupe dans un document boursier.
Interrogé par les agences de presse, un porte-parole du constructeur n’a pas souhaité préciser quant à lui si l’entreprise s’était fixé un objectif chiffré en terme de nombre de départs.
Selon le rapport annuel du groupe automobile, fin 2022, le groupe comptait au sein de ses effectifs 58.000 salariés percevant en salaire fixe aux États-Unis et 23.000 en dehors des États-Unis.
Début mars, le Wall Street Journal avait rapporté que le constructeur avait licencié 500 personnes suite à des bilans de performance.
Objectif : réduction des coûts fixes de 2 milliards de dollars
Fin janvier, GM avait d’ores et déjà annoncé vouloir réduire ses coûts fixes de 2 milliards de dollars par an au cours des deux prochaines années.
Mary Barra, avait alors affirmé ne pas prévoir de licenciements mais vouloir se « servir » des départs pour gérer l’effectif total.
Les constructeurs américains face à de nombreux défis
Les grands constructeurs américains (mais pas qu’eux !) sont confrontés depuis quelques mois à de nombreux défis, tels que des difficultés d’approvisionnement en semi-conducteurs et la nécessité d’investir des milliards pour assurer leur transition énergétique, en vue de développer et produire des véhicules électriques.
Reste que le déséquilibre entre l’offre et la demande jouant en la faveur des constructeurs ces trois dernières années, ces dernier ont pu augmenter leurs prix et dégager ainsi des bénéfices importants.
Mais même si problèmes logistiques demeurent, l’offre de voitures tend à s’accroître désormais aux États-Unis. En parallèle, la hausse des taux d’intérêt enregistrée ces derniers temps renchérit le coût de l’achat d’une voiture pour les consommateurs US.
Notre avis, par leblogauto.com
«En réduisant de façon permanente les coûts fixes, nous pouvons améliorer la rentabilité des véhicules et rester agiles sur un marché de plus en plus concurrentiel», indiquait GM jeudi.
Désormais, l’agence de presse Reuters indique que les suppressions d’emplois et le vaste plan de départs de GM ne sont que le début d’une croisade pour éliminer les 2 milliards de dollars de dépenses jusqu’à la fin de l’année prochaine.
Le capitalisme dans sa version extrême… Licencié pour améliorer la rentabilité un sacré cercle vicieux.
Ben d’un côté… C’est moins hypocrite, que le capitalisme rampant des Chinois « communistes », et la complicité de toute une génération entière d’hommes politiques et de chefs d’entreprises corrompues bien de chez nous !
…et ça continue malgré les évidences.
se faire « virer » aux USA est une situation moins grave qu’en Europe et en France… Tu es compétent, tu retrouves du boulot en face mieux payé… Surtout avec l’IRA de Biden… Chez nous, c’est une autre histoire !
Nos prenons note de version de GM :
« nous pouvons améliorer la rentabilité des véhicules et rester agiles sur un marché de plus en plus concurrentiel ».
Donc dans un premier temps ils vont au plus facile, la variable très connue d’ajustement, le personnel ! Certainement un personnel qui aura un certain mal à s’adapter à la nouvelle filière des VE.
Pour le marché concurrentiel ils savent qu’ils vont le subir et là les consommateurs d’abord américains vont suivre GM ou pas, car les prix des VE vont baisser de manière significative.
Du point de vue de la productivité industrielle ils ne sont pas aussi bons que Tesla…mais GM à beaucoup appris… et sa patronne n’a pas tort de parler d’agilité !!
Ne pas oublier qu’ils mettent en œuvre (et bien avant d’autres constructeurs auto) une politique volontaire de formation d’ateliers dédiés aux VE sur tout le continent US ! Ma famille américaine me donne bien des signes dans ce sens.
Je peux donner des exemples.
@SGL
Que les chinois soient indispensables..c’est de moins en moins vrai !
Quand Xi Jinping c’est transformé en dictateur (à vie) en déclarant qu’il est prêt à prendre Taïwan par la force…il a terriblement alerté l’occident !
Pas que l’occident d’ailleurs …car en mer de Chine …et même en Australie, la Corée, le Japon, Singapour et d’autres pays de la région (Philippines qui ouvrent des bases aux américains) craignent énormément pour la libre circulation sur cette mer justement !!
Pire pour la Chine, ces pays prennent Xi Jinping au sérieux cette fois-ci !!
La Chine n’a aucune chance dans son impérialisme et dans une guerre !
Il n’y a aucune valeur ajoutée dans leurs VE (que des grosses copies) et une batterie (technologie pas mature industriellement) ne fait pas un VE réussi !
Les chinois sont en avance en productivité…mais c’est un désastre en techniques commerciales d’exportation pour le moment…et aucune chance aux US (continent de 330 millions de consommateurs) !! Leur succès en Europe est limité, à part Europe du nord. Le prix trop élevé de leurs VE haut de gamme…laisse sceptique.
Les pays sous développés dans la sphère de la Chine…ne seront jamais très demandeurs pour ce genre de produits, pour des raisons financières !!