Pïkes Peak et les frenchies, c’est une histoire d’amour qui ne date pas d’hier. Au général, il faut attendre 1985 et Michèle Mouton (la reine sans couronne) pour voir un Français s’imposer. Elle roulait alors sur son Audi Sport Quattro. Il y a aussi la Peugeot 405 T16 de Vatanen en 1988 ou Robby Unser l’année suivante.
Plus récemment, il y a eu la Peugeot 208 Pikes Peak et Sébastien Loeb en 2013 (10 ans déjà !) puis Romain Dumas sur Norma (3 fois vainqueur avec cette M20 préparée), puis Romain Dumas et la VW ID R qui ont explosé le record absolu. La montée en terre de 1916 n’est évidemment plus du tout la même, mais le challenge reste important.
Signatech bien sûr
Cette année donc, Alpine prépare une A110 GT4 spécialement pour la course de côte de Colorado Springs. Ce sera Raphaël Astier, vainqueur de la Coupe FIA R-GT avec l’A110 Rally qui mettra au point la voiture et aura la lourde tâche de l’amener victorieusement au sommet.
Evidemment, qui dit Alpine de course, dit Philippe Sinault et Signatech ! Ce sont eux qui préparent l’Alpine A110 GT4 EVO avec des appendices aérodynamique à faire pâlir un Dominic Torreto en goguette.
La montée a d’énormes spécificités du fait de l’altitude qui passe de 2 865 m à plus de 4 300 m. L’oxygène s’y fait rare et les moteurs thermiques manquent d’air. C’est d’ailleurs pour cela que désormais ce sont les véhicules électriques qui y sont les rois. L’autre particularité, c’est la météo qui change en cinq minutes, et de mètre en mètre. On se souvient de Dumas en 2012 qui en vue de l’arrivée avec une Porsche 911 préparée, mais largement moins puissante, avait pris la grêle à quelques hectomètres de l’arrivée, le privant d’une victoire surprise.
Objectif : victoire en Time Attack 1
19,93 km de long, 156 virages, entièrement bitumée mais poussiéreuse et toujours en bord de ravin, la route qui grimpe tout en haut de Pikes Peak n’est pas une montée facile. L’édition 2023 aura lieu le 25 juin avec une berlinette au départ. Attention, elle ne jouera absolument pas le général puisque l’A110 sera en « Time Attack 1 ». Elle restera en deux roues motrices et tentera de remporter sa catégorie. Un peu comme lorsque Alpine s’alignait aux 24 heures du Mans pour remporter l’indice de performance ou celui du rendement énergétique.
Astier prendra son cinquième départ de Pikes Peak. Il avait même établi un record de classe en Time Attack 1 en 9 minutes 23 secondes 721. Pour rappel, le record de la montée est détenu par Romain Dumas en 7 minutes 57 secondes 148. Dumas sera aussi de la partie en fourgon Ford 100% électrique.
Sympa !!
🙂
Ça manque un peu d’appui, rapport aux caisses extrêmes de Monster Tajima ! ?
Curieux de voir comment ça rend. L’Alpine est jolie mais je trouve que sa ligne ne se prête pas trop au « tuning », la version GT4 manque de finesse (le gros bouclier avant peut-être, ou les roues trop petites lorsque les appendices aéro se font plus imposants).
J’aimerais bien la voir façon DTM/GT500, avec des ailes super larges et des passages de roues aérés qui dépassent presque au dessus du capot.
Une Alpine qui grimpe une montagne?
« On se souvient de Dumas en 2012 qui en vue de l’arrivée avec une Porsche 911 préparée, mais largement moins puissante, avait pris la grêle à quelques hectomètres de l’arrivée, le privant d’une victoire surprise. »
punaise
rapide, ce dérèglement climatique…
J’ai toujours trouvé que descendre était plus amusant que monter mais ce commentaire n’a pas grand intérêt, c’est vrai.
Quoique parler météo…
Avant la première de Dumas en 2012 et Loeb l’année suivante vous avez oublié Dayraut et le Duster en 2011…