Spyshot : la remplaçante de la LaFerrari s’annonce monstrueuse

Si tel était le cas, ce serait la nouvelle voiture de cette noble lignée lancée par la GTO en 1984 et qui compte également les F40, F50 et Enzo dans ses rangs. Cette voiture de sport est connue sous le code de projet F250 , mais son acronyme sera complètement différent. Les seules certitudes sont la présence d’un moteur hybride et d’une technologie de pointe.

Le retour du grand aileron

Les formes, bien que camouflées, suggèrent des dimensions très généreuses et un profil digne d’un prototype de piste. Elle ressemble à une voiture de Sport échappée du Mans avec de grands passages de roues qui laissent présager d’un refroidissement accru pour le monstre qui rugira derrière l’habitacle. Derrière, on aperçoit surtout un grand aileron, qui n’apparaissait plus sur les supercars Ferrari depuis la F50. Il ne doit pas s’agir d’une structure fixe, mais d’un appendice actif, qui s’abaisse et s’élève selon les besoins. Cela ressort de sa physionomie, qui suit fidèlement les caractéristiques de la base d’appui, dans un arrière très large, comme l’exige une voiture de ce niveau.

Si la puissance maximale se doit d’être extrême, avec probablement plus de 1000 chevaux (sachant que la mise à jour de la SF90 les dépassera), une partie importante de l’attention sera consacrée à la maîtrise du poids, à l’abaissement du centre de gravité, à l’efficacité aérodynamique. Si l’avant semble annoncer de grosses prises d’air, l’arrière promet d’être spectaculaire avec son énorme diffuseur, ses sorties d’échappement surélevées, ses feux rectangulaires et donc son spoiler réglable. On n’est plus très loin des séries FXX.

De quoi affoler l’AMG One ?

D’après certaines rumeurs, il semblerait que cette nouvelle hypercar du « cheval cabré » sera présentée à certains clients VIP dès octobre de cette année, mais ce sont des rumeurs à prendre avec des pincettes. Côté mécanique, tout est encore possible, mais il serait logique que le sommet de la gamme embarque une mécanique noble. Ferrari veut maintenir le V12 mais ce sera en ayant recours à l’hybridation.

Cette Ferrari, à Fiorano , tournera beaucoup plus vite que toutes les « rouges » routières vues jusqu’à présent, se rapprochant incroyablement de certaines voitures de course de la marque, comme la 333 SP. La production sera sans doute limitée à quelques centaines d’exemplaires, la promesse d’un prix stratosphérique.