Toyota : le nouveau DG veut accélérer dans les VE via Lexus

Diverses options certes, mais les VE mis en avant

« Nous voulons rester à l’écoute des clients du monde entier et leur offrir diverses options », mais « dans cette approche multi-directionnelle, les véhicules électriques 100 % électriques sont aussi une importante option », a ainsi déclaré Koji Sato lors d’une conférence de presse à Tokyo, dont l’objectif principal était de présenter sa future équipe de direction.

La moitié du problème liée à la communication selon Koji Sato

« La moitié du problème venait de la communication. Nous pouvons faire mieux », a assuré lundi le futur dirigeant en réponse à une question de journalistes sur les raisons de la « lenteur » de Toyota dans le domaine des VE.

« Tout en faisant des efforts pour économiser de l’énergie (via les véhicules hybrides, NDLR), à moyen ou long terme, nous allons encourager une bascule vers les véhicules électriques », a ajouté Koji Sato.

Lexus, la marque moteur pour les VE

Pour développer sa nouvelle stratégie en matière de VE, le constructeur souhaite s’appuyer sur Lexus, la marque haut de gamme dont M. Sato était le patron jusqu’à présent.

Ce qui permet au passage de mieux comprendre le choix opéré par le constructeur pour définir sa nouvelle direction.

La prochaine génération de voitures électriques de Lexus sera développée d’ici 2026, « en optimisant tous les éléments, de la batterie à la plateforme en passant par la façon dont une voiture est produite, tout en élargissant notre gamme actuelle », a expliqué le futur DG. Promettant davantage de détails sur la future plateforme électrique du groupe après sa prise de fonction en avril.

En tant que dirigeant actuel de la marque, Koji Sato a supervisé le développement de la première Lexus électrique, la RZ, qui devrait être lancé cette année.

Toyota à contrecoeur dans l’électrique ?

Jusqu’à présent dirigé par Akio Toyoda, le groupe avait semblé offrir des motorisations 100 % électriques presque à « contrecoeur » aux yeux de certains.

Le groupe automobile avait justifié sa démarche en mettant en avant des arguments tels que les coûts élevés et les lourds investissements inhérents au segment, tout en doutant du potentiel des VE au sein du marché automobile de masse. Une position qui aura suscité de nombreuses critiques.

Toyoda passe le relais à Koji Sato

Fin janvier, M. Toyoda a annoncé de manière inattendue qu’il passerait le relais à Koji Sato, l’un de ses lieutenants, à compter du 1er avril prochain. Le petit-fils du fondateur du groupe gardera toutefois un rôle de supervision, puisqu’il prendra la présidence du conseil d’administration.

3,5 millions de véhicules électriques par an d’ici 2030

Fin 2021, Toyota, numéro un mondial de l’automobile s’est fixé pour objectif de vendre 3,5 millions de véhicules électriques par an d’ici 2030 .

Mais la route sera longue pour y parvenir : en 2022, les ventes du groupe automobile dans ce segment (en incluant les véhicules roulant à l’hydrogène) ont représenté à peine plus de 28 000 unités pour ses marques Toyota et Lexus.

Notre avis, par leblogauto.com

Le ton est donné, pas forcément dans l’humilité et le respect de ses prédécesseurs, l’essentiel n’étant pas que la politique du nouveau DG soit suivie d’effets positifs pour le constructeur, diront certains ?

Reste qu’une telle position bien marquée n’invite pas à l’empathie, le nouvel homme fort de Toyota devrait être attendu au tournant. Tant en externe qu’en interne.

 

Sources : AFP, Toyota, Nikkei

(2 commentaires)

  1. Là, pour une fois, Toyota n’est pas en avance face à Stellantis… Malgré sa taille. Globalement, cela doit être même un frein à la progression de la VE sur les marchés mûrs.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *