Une campagne accusatoire, est-ce que cela fonctionne ? On verra. Certains se sentent offensés et sortent un « pas tous les hommes » que l’on a connu vis-à-vis d’autres accusations. Néanmoins, les statistiques sont implacables. Lorsque l’on regarde les tués dans un accident de la route, 78% sont des hommes. Pire, 84% des conducteurs responsables d’un accident mortel sont des hommes. Une sur-représentation qui vaut pour d’autres pays que la France, au passage.
Selon la Sécurité Routière, beaucoup de cette sur-représentation serait due à des stéréotypes de « masculinité » consistant à valoriser la vitesse, les dépassements dangereux ou l’alcool au volant. Ces clichés qui font qu’un homme prendra le volant même après 2 ou 3 « bons » verres car « il tient bien l’alcool », ou roulera au-dessus des limitations car « il sait conduire » ou que « les limitations sont faites pour nous emm… ».
Une masculinité toxique jusque derrière le volant ?
Il est urgent, dans le domaine de la conduite, de libérer les hommes des attentes sociales qui les incitent à associer virilité et prise de risque.
Le sens de la campagne est donc de montrer qu’il y a largement autre chose dans la vie à vivre que d’aller se tuer en voiture. L’angle d’attaque de la « masculinité » peut sembler abrupt et braquer pas mal de monde. Pour autant, la SR enfonce le clou avec les chiffres du bilan provisoire 2022 de l’ONISR.
Si on regarde les jeunes gens, le taux d’hommes conducteurs tués dans un accident grimpe à 88% contre 78% en général. Dans cette tranche d’âge, la pression sociale est plus forte et les personnes n’ont pas forcément encore la maturité pour résister et dire non. Enfin, si on regarde l’alcool dans les accidents, 93% des conducteurs alcoolisés sont des hommes.
Les femmes plus souvent blessées gravement ou tuées
Le pendant de ces chiffres, c’est que les femmes ont plus de risques de mourir dans un même accident de voiture qu’un homme. Tout tient à la morphologie souvent plus menue et plus petite pour les femmes. Les équipements de sécurité ont tendance à être taillés pour des morphologies masculines.
La position plus proche du volant va être un souci, de même qu’en passager une tendance au sous-marinage (glissement du bassin sous la ceinture). Enfin, en tant que conductrices, les femmes ont tendance à avoir de plus petites voitures qui peuvent être moins sûres quand elles se retrouvent impliquées dans un accident avec un lourd et grand véhicule.
Est-ce qu’une telle campagne de la Sécurité Routière est à même de vous faire réfléchir sur votre comportement de « mâle » au volant ? Ou pensez-vous qu’après tout « on fait dire ce que l’on veut aux chiffres » ?
Sauf que tout ceci ne vaut pas grand chose sans le rapporter au km annuel voir au type de parcours (les 2 étant liés). Peu de femmes emmènent la famille en WE/vacances, avec des risques de carton grave plus importants qu’en parcours urbain pour aller au travail/supermarché.
C’est pas les femmes au moins aussi agressives que les hommes qui manquent au volant, certaines régions (Bretagne) semblant se distinguer.
Société de mâle deconstruit, homme soja….
On ne change pas l’ordre naturel.
Il y a une donnée qui n’apparaît pas, c’est l’âge. C’est bien de parler des jeunes, mais concernant les chiffres, faut aussi parler des vieux. Les retraités au volant sont majoritairement des hommes. Sans contrôle médical, certains sont des dangers ambulants. Et ils ont une part dans les accidents mortels.
De toutes façons, ces pubs de la sécurité rentière sont un sparadrap sur une jambe de bois tant qu’il n’y a pas d’amélioration de la formation. Alors qu’en moto, on apprend à maîtriser son véhicule, en voiture, on apprend juste à avoir le permis.
Mon premier freinage d’urgence s’est terminé dans le pare-choc de la voiture devant.
Mon dernier freinage d’urgence a déclenché l’ABS de la voiture, puis j’ai calculé ma trajectoire pour éviter la voiture qui venait de me couper la route sans paniquer, grâce au nombreuses sessions de pilotage que j’ai fait sur circuit. En fait, malgré une situation d’accident, je suis resté calme et j’ai réagit avec les automatismes acquis sur piste. Un jeune a ma place aurait probablement tapé. C’est ce qu’a dû penser la jeune conductrice arrêtée à l’intersection en spectatrice, que j’ai vu fermer les yeux en attendant le choc, qui n’est pas arrivé.
Et tant qu’il n’y aura pas de contrôle médical à partir de 70 ou 75 ans, on se retrouvera avec des situations accidentogène comme celle que j’ai vécu, puisque c’est un papy qui m’a coupé la route, qui ne saura jamais qu’il a échappé de peu à un accident puisqu’il ne m’a absolument pas vu.
Donc c’est bien gentil de nous pondre un spot de pub dénonçant les comportements machistes, ils feraient mieux de s’occuper réellement d’améliorer la sécurité plutôt que de claquer de l’argent public dans des trucs inutiles.
[modéré]
et puisque la discussion est partie dans les clichés les plus éculés, parlons de Paris vs Province. Lorsqu’un Parisien explique à un Provincial qu’il roule à 110 sur l’autoroute parce que c’est bon pour la planète et le portefeuille, qu’en plus on arrive à destination presque aussi vite et certainement plus reposé, il est traité au mieux de papy, ou plutôt de pede émasculé…
C’est non la publicité pour des produits relaxante euphorisant ou je ne sais quoi considérés comme innofensif en France et comme des stupéfiants dans d’autres pays.
Quelle est la compatibilité avec l’automobile ?
L’avenir nous le dira.
??????
La vitesse a bon dos. Dès qu’il y a un accident c’est la vitesse la coupable. Non désolé en France on a un rond point, un feu, un dos d’âne tout les cinq mètres, difficile de rouler vite. Quelque soit la journée je vois très très peu de voitures rouler à fond.
Pour l’alcool par contre je ne dis rien, c’est sûrement une piste plus sérieuse que de parler de vitesse.
La police et la gendarmenrie déploient des grands moyens d’enqiête afín d’expliquer les causes de l’accident de Pierre Palmade alors que la cause est telement simple : c’est un homme.
Pour répondre à la question de l’article :
Non je ne me sens pas du tout concerné. J’ai tout mes points et aucun accident. Je roule pas à 200 et n’écrase personne. Donc pourquoi serais je concerné ?
Mais a y réfléchir n’est ce pas le cas de tous? Après tout je peux avoir un accident un jour (mortel ou pas)…..
A réfléchir
On aurait ainé avoirdans l’articles les chiffres permétant de pondérer les résultas, l’article à mínima devrait nous dire le ratio homme/femmes sur la route a 1 intant t, les Km parcourues…etc. Le fait que plus de 90% des professionnels de la routes soient des hommes à une influence. En plus ils roulent beaucoup la nuit. Même choses pour les motos où ciclistes ce sont surtout des hommes. Le chiffres de 78% est complètement biaisé.
Sans généraliser, donc en ne prenant que mon cas (homme blanc de + de 50ans, un enfant de boomer donc):
oui je conduis toujours plus vite que les limitations de vitesse dès que je peux
oui j’ai conduit en ayant trop bu, et cela m’arrive encore et c’est inconscient
Oui étant jeune j’ai fait n’importe quoi au volant
Mon premier accident responsable (seul au milieu de la nuit), je me suis endormi au volant
mon second accident responsable (seul, en journée), je roulais trop vite pour tester l’engin et du gravier en sortie de virage m’a fait faire un tout droit.
les 2 autres de ma vie de conducteur sont:
un papi aviné un dimanche après midi qui a grillé un stop et m’a découpé mon AX RD neuve
un peintre qui a oublié de freiner et a défoncer 4 voitures
mon expérience: 100% de mâles impliqués
il suffit de prendre les quotidiens régionaux le lundi matin. Ceux qui vont au tas le weekend c’est d’abord des jeunes garçons, rarement des filles.
mon avis: c’est culturel ou inconscient, mais un volant entre les mains un mec est plus con qu’une fille. Comme toute règle il y a des exceptions
Il faut rapidement un litre de carburant à plus de 10€ afin d’inciter les gens à ne pas conduire.
L’orientation sexuel et surtout n’oublions pas l’influance des communautés dans les accidents, voir des religions ainsi que la couleurs de peau qui sont des facteurs trop souvent négligés et qui un jour nous permettrons de passer sous la barre des 2000 morts annuels.
Soyons ridicule jusqu’au bout.
Je pense que la sécurité routière devrait plutôt étudier l’influence de la religión sur les conduites dangereuses et du poids des diferentes communautés en fonction de la couleur de peau et de l’orientation sexuel pondéré du genre des conducteurs. On finirait par reconnaître la culpabilité du male blanc alcolique catolique de + 50ans auquel nous quiterions le permis de conduire au nom du príncipe de précaution.
Soyons absurde jusqu’au bout.
Il serait interessant d’étudier la parte des hommes déconstruit responsable d’accident mortel. C’est vraiment un sujet passionant et intéressant.
« Femme je t’aime parce que
Une bagnole entre les pognes
Tu n’deviens pas aussi con qu’eux
Ces pauvres tarés qui se cognent »
https://laboiteauxparoles.com/titre/115681/miss-maggie
J’ai lu quelque part qu’en Ucraine la majorité de ceux qui était responsable de 90% des accidents de la route sont actuelement au front alors que nombreux de ceux qui avaient une bonne conduite se sont réfugier en occident. On attend une étude explicative. Le sujet est décidement plus vaste qu’il n’y paraît.
Ma femme me laisse conduire sur les longs trajets, departementales, routes de nuit….statistiquement je fais 95% de notre kilometrage.