Essai BMW i7 de 544 ch

5,39 m de confort et de technologie

BMW aurait pu nous donner rendez-vous dans un palace parisien, mais la marque a préféré nous convier directement au siège de la filiale. Dans le hall d’accueil, les derniers deux-roues du constructeur cohabitent avec les nouveautés du moment, qu’elles portent le badge Mini ou l’Hélice. Les employés défilent dans l’entrée, avec toujours un petit coup d’œil en passant sur les véhicules exposés. 

 

Devant l’entrée vont et viennent des BMW devant la demi-douzaine de i7 alignées ensemble au millimètre. Nous ne nous sommes même pas installés à bord, que l’expérience a déjà commencé. Des M3 et des M4 passent sous nos yeux, et pourtant le monde s’en détourne pour admirer notre i7 de 5,39 m ! Notre vaisseau à l’empattement record et l’allure très élancée n’attend plus que nous. 

Des technologies d’avant-garde aussi pour le chauffeur

En tant que chauffeur, je ne conduis pas vraiment. Le mode semi-automatique garde ses distances, et nous garde de tout louvoiement ou à-coups parasites. On file sur l’autoroute, où il suffit de donner une impulsion du clignotant pour opérer chaque dépassement. A l’arrière, Clémence m’oublie. Il faut que je l’interroge sur son ressenti pour la sortir du visionnage de sa vidéo. Il faut dire qu’à 12h30, l’estomac nous rappelle que l’i7 ne fait pas encore à manger, même si l’on pourrait brancher de quoi faire la cuisine. 

 

On prend conscience des dimensions immenses de notre berline, en s’arrêtant sur une aire d’autoroute à la recherche d’une place de stationnement. Heureusement là aussi, BMW a tout fait pour faciliter les manœuvres, et prend même la main si l’on ne se sent pas suffisamment en confiance. Le temps d’une pause de deux heures devant un film sur une plateforme de streaming légale, on avale notre pique-nique. Vient enfin mon tour, je lui laisse le volant. 

La propulsion électrique sert le confort royal

Pour ma part, je passe derrière le volant. On se surprend à naturellement prendre des attitudes de chauffeur. On apprend à conduire sans rétroviseur intérieur, l’écran arrière masquant la vue arrière. Depuis ma place, je peux fermer la portière de ma passagère, et la mienne, avec un soft close évidemment de rigueur. Dans cette ambiance hyper-technologique manquant un poil de chic… on ose l’écrire, on apprécie l’absence des vibrations du démarrage d’un moteur thermique. 

 

La propulsion électrique renforce encore plus s’il le fallait, la quiétude qui règne dans ce cocon qui nous isole confortablement du monde extérieur. Nous glissons littéralement sur l’asphalte, comme si nous n’étions pas concernés par la circulation. On observe les autres conducteurs sans vraiment comprendre pourquoi ceux-ci s’agacent des aléas des ralentissements. La région parisienne disparaît maintenant derrière nous. 

Un écran arrière de 31,3 pouces!

Pour partager ce que nous envisageons comme un moment privilégié à bord, Clémence une camarade bien connue du métier. « Je commence à l’arrière ! » me dit-elle, et il ne s’agissait pas d’une négociation. Une fois n’est pas coutume, nous prenons le temps de bien écouter les consignes des spécialistes BMW pour une mise en mains qui n’a rien de superflue. Sur chaque accoudoir, un écran tactile plus grand que mon premier smartphone.

 

D’ici on commande d’abord la mise en position « business » du siège arrière, avec un repose-talons sur le dossier du fauteuil avant. Mais le clou du spectacle intervient quand on déplie le large écran horizontal de 31 pouces accroché au plafond. Pour ne pas distraire les autres usagers de la route, tous les stores viennent automatiquement couvrir les vitres arrière. Bien assise sur le revêtement laine-cachemire de la sellerie, Clémence visionne l’un de nos essais en vidéo.

(7 commentaires)

  1. 300km… Aie… c’est pas gagné de lui trouver des acheteurs en dehors de quelques limousines de palace parisiens faisant 10 a/r au cul des jets d’affaire posant au Bourget.

  2. 300km pour une limousine et 200keuros, pour une vitrine technologique, il n’ y a pas de quoi se vanter. Ce paquebot est complètement inutile car incapable de faire de long trajet et inadapté a la ville et au péri urbain. A part faire peut etre le trajet aérogare au palace, c’est tout ce que ca peut faire. Et dire que on veut nous convertir de force a la voiture électrique.

  3. BMW fait du RR.
    Churchill doit se retourner dans sa tombe… c’est un peu un Spitfire remotorisé avec le GMP du Fw 190…
    Il a été une fois avec un Daimler-Benz, mais jamais par un BMW.

  4. C’est atrocement moche dehors.
    Vraiment pas beau dedans.
    Et quand tu peux poser 200k sur la table pour une charette, c’est que tu pas passe ton temps devant la télé donc qu’est ce que tu peux bien en avoir à branler d’un grand écran à la con?! C’est bon pour les prolos ce genre de raffinement!

  5. Merco ne fait pas mieux quand on voit leurs intérieurs bling bling !
    Faire un pic nic dedans sur une station d’autoroute on a jamais vu une idée aussi plouc ! Les ploucs ne veulent pas aller à l’Opéra mais les codes de Netflix…zéro degré de la culture automobile comprise !!
    L’industrie auto allemande ne produit dans le haut de gamme en ce moment que des horreurs de design ringard et conservateur à pleurer !
    Ce n’est pas encore la fin des haricots…
    Au vu de la situation mondiale actuelle (guerre et tremblements de terre) cela donne envie de vomir !!

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