Dès le début de l’histoire du moteur thermique (à combustion interne ou dit « à explosion ») les inventeurs ont imaginé un allumage pour contrôler et faciliter l’explosion du mélange. C’est le Belge Etienne Lenoir qui réussit le premier à mettre en pratique le cycle thermodynamique Beau de Rochas avec un allumage contrôlé.
Mais, il faut attendre 1902 et le réel début de la voiture automobile pour voir la bougie, presque telle qu’on la connaît, être créée. C’est l’équipementier allemand Robert Bosch qui produit enfin ses bougies d’allumage selon un brevet déposé en 1894. Cet allumage est rendu possible grâce à une magnéto haute puissance (un module qui génère un courant de haute puissance pour produire l’étincelle) créée en 1900. Depuis, la magnéto a été remplacée par la bobine d’allumage, mais le principe de la bougie reste le même, amélioré.
Les bougies d’allumage Iridium de Bosch sont conçues pour offrir à la fois des performances et, une longue durée de vie. Elles représentent la technologie avancée des bougies d’allumage d’origine. La tige de l’électrode centrale en iridium à fil ultra-fin offre des performances.
La bougie d’allumage Bosch a une taille de clé de 16 d’allumage est un dispositif destiné à fournir un courant électrique provenant d’un système d’allumage à la chambre de combustion d’un moteur à allumage par étincelle pour enflammer le mélange air/carburant comprimé par une étincelle électrique, tout en contenant la pression de combustion dans le moteur.
Comment est faite une bougie d’allumage ?
La bougie Bosch d’allumage peut être décomposée grossièrement en deux parties : la partie haute, de connexion, et la partie basse, les électrodes. La partie haute est reliée au système d’allumage (magnéto ou bobine d’allumage selon l’époque) et va, ainsi, recevoir le courant de forte puissance. Cette partie est elle-même en deux parties principales. La première est conductrice de l’électricité et est généralement faite de cuivre ou autre métal très conducteur. La deuxième est isolante et faite en porcelaine par exemple.
La partie conductrice traverse la bougie d’allumage pour devenir une électrode. Elle fait face à une ou plusieurs électrodes de masse qui sont des extensions d’un pas de vis extérieur qui compose la bougie. Ce pas de vis est relié à la masse électrique du véhicule. Cette partie est à l’intérieur du moteur, tandis que la première partie est à l’extérieur du bloc.
Ainsi, la bougie peut se résumer schématiquement à deux parties métalliques isolées l’une de l’autre à part en leur extrémité. Et c’est cette spécificité qui fait le fonctionnement de la bougie. Lorsqu’un courant de forte tension arrive au niveau de l’embout de la bougie, il va chercher à s’en échapper. Le seul passage est en « sautant » d’une électrode à l’autre en créant un arc électrique. C’est précisément cet arc électrique qui va enflammer le mélange air-carburant.
Les bougies vont différer d’un moteur à l’autre par des caractéristiques de résistance à la chaleur, à la tension électrique, la forme de l’étincelle, le nombre d’électrodes de masse, etc.
Comment change-t-on une bougie d’allumage ?
A force d’utilisation, les bougies peuvent présenter plusieurs dommages ou traces d’usure. Il peut y avoir des dépôts, de la surchauffe, un problème sur les électrodes, ou même une céramique fendue. Le résultat est un allumage défectueux. Il peut être totalement inopérant ou fonctionner en mode dégradé. Quand on soupçonne l’allumage d’avoir un problème, il faut d’abord inspecter les bougies avant de les nettoyer ou les changer.
Pour déposer les bougies, il faut au préalable débrancher la batterie de la voiture. Cela se fait en retirant la borne négative. Ensuite, moteur froid, on peut passer au démontage proprement dit. Déjà, il faut repérer chaque fil et son emplacement. En effet, l’allumage des bougies répond à une séquence bien particulière. Changer cet ordre d’allumage est interdit. En prenant chaque fil par l’embout (et non le fil), on les déconnecte des bougies.
Ensuite, il faut une clé à bougie. La plupart du temps, c’est une clé à six pans qu’il vous faut, mais le diamètre dépend de la bougie. Il va aussi souvent vous falloir une rallonge de clé, voire un renvoi d’angle. Vous l’avez compris, il faut une bonne caisse à outils pour s’attaquer au démontage des bougies. Une fois desserrée, la bougie doit venir toute seule. Vous pourrez alors regarder son aspect, et vérifier l’écartement entre les électrodes.
Une bougie humide, encrassée, blanchie par la chaleur ou fendue doit être changée. Dans le doute, changez toutes les bougies pour avoir un allumage uniforme. Enfin, si vous ne vous sentez pas à l’aise avec le changement des bougies, il existe des garages associatifs qui peuvent vous prêter le matériel et vous donner des conseils. Le faire soi-même avec des conseils de pros avant de le faire entièrement seul et de faire de confortables économies.
On vous a parlé des bougies de préchauffage sur les moteurs Diesel ?