Nicolas a essayé le Seres 3, SUV électrique. Il en ressort que Seres a encore des efforts à faire tant en finition, qu’en présentation. Et c’est sans compter sur un réseau à développer ainsi qu’une image. Un peu comme est en train de le faire MG, mais qui part avec un bout d’historique avec sa marque.
En ce début 2023, Seres lance en Europe le SERES 5. C’est un « E-SUV » selon l’appellation du constructeur chinois. Il se veut « premium et sportif ». Il est décliné en trois modèles : Standard version 2WD, Premium version 4WD, Flagship version 4WD.
Déjà, ce qui saute aux yeux, c’est le design extérieur. Autant le SERES 3 fait 2000 dans son dessin, autant là, on a un véhicule actuel, un peu trop même, car il reprend tous les (mauvais) gimmicks du genre comme une signature à la DS ou Renault Megane E-Tech, en zig-zag, ou une face avant sans calandre, à la Tesla. L’arrière de son côté lorgne côté Porsche ou certains SUV VW avec un bandeau noir. Sur les visuels, ce n’est pas vilain. Mais face à une MG 4 par exemple ?
Pour égayer un peu le tout, le SERES 5 est proposé en 8 couleurs extérieures et 5 coloris intérieurs qui se combinent comme on veut, selon ses (mauvais) goûts.
Plus cher qu’un Tesla Model Y
Alors que penser du Seres 5 ? Sans l’avoir essayé, cela reste de belles promesses qu’il faudra valider en vrai. Mais, on sait que ce Seres 5 sera disponible en France et en Europe dès le mois de mars de cette année. Dimensions du SERES 5 : 4710 X 1930 X 1620 mm.
La version deux roues motrices débutera à partir de 63 900 €, Premium version 4WD : à partir de 67 900 €, Flagship version 4WD : à partir de 74 900 € (en Allemagne NDLA). Avec son 0 à 100 km/h en 3,7 secondes et ses 530 km d’autonomie, la version 4WD vise clairement la Tesla Model Y Performance. Cette dernière est affichée à 63 990 €, prix de départ de la Seres 5 2WD ! Il faut évidemment comparer les prestations intérieures, mais déjà Seres a un sérieux concurrent à la notoriété plus importante.
S’attaquer aux premiums allemands
Faut-il avoir « peur » de ces nouveaux entrants ? Si on est un vieux constructeur établi, oui ! Trois fois oui. Car ils arrivent sans avoir à gérer à la fois un marché thermique et électrique. Ils ne font que de l’électrique et c’est leur très grande force face aux constructeurs déjà là. Et niveau qualité, les constructeurs font des bonds de géants tous les ans.
Ce SERES 5 est sans doute un poil cher face à Tesla, mais sans doute pas face à certains allemands premiums. En revanche, ils ont pour eux la notoriété et le réseau de distribution. En termes d’image, difficile de mettre un Audi Q8 e-tron face à un Seres 5. Mais en termes de prestations et surtout de rapport prix/prestation ?
Une batterie semi-solide
Techniquement, Seres annonce un 0 à 100 km/h en 3,7 secondes et jusqu’à 530 km d’autonomie. Dans le détail, les moteurs avant et arrière (en 4WD) peuvent développer 430 kW ainsi qu’un couple de 960 Nm. La batterie LiFePO4 (phosphate de fer lithium) a une capacité de 80 kWh, mais une version semi-solide de 90 kWh est aussi possible. Le 2WD (LiFePO4) peut faire 500 km WLTP tandis qu’avec la 90 kWh les 4WD peuvent atteindre 530 km WLTP. L’intérêt de la semi-solide est sa durée de vie sans perte de capacité estimée à 100 000 km par SERES.
Le Seres 5 est compatible V2L. En clair, il peut fournir de l’électricité nomade à de nombreux appareil. Il est même V2V (vehicle to vehicle) pour recharger un autre VE qui en aurait besoin. Le SERES 5 fait le plein de bidules électroniques comme les assistances à la conduite, mais aussi des équipements avec assistants vocaux. Il y a même trois écrans dans l’habitacle : HUD, grand écran de contrôle central de 15,6 pouces, tableau de bord LCD de 12,3 pouces.
Et Seres s’est entouré de fournisseurs très (re)connus. Et de faire du « name droping » : Astemo, Longhorn, Bosch, Valeo, Pirelli, BASF, etc. Le Seres 5 est garanti 4 ans (100 000 km) pour le véhicule et sa batterie, moteurs, électronique de contrôle 8 ans (160 000 km). Un gage de sécurité pour ceux qui seraient tentés.
Franchement ce qui fait surtout peur ce sont les fautes régulières dans les articles sur ce blog…non mais franchement il n’y a aucun secrétaire de rédaction ou de relecture par une personne qui maîtrise un peu les règles de grammaire et d’orthographe ?
SERES est tout près d un depot de bilan….. donc je ne pense pas qu il faille avoir peur de celle là. Mais d autres marques chinoises arrivent et sont extremement competitives. C’est comme demander « faut-il avoir peur de la FIAT Tipo en France » . la reponse serait « probablement pas » mais « faut-il avoir peur de Audi… »
Revenons au sujet…merci !
Nous parlions de Seres…Et je recopie ce que je prend pour un avis de PRUDENCE !!
« Il en ressort que Seres a encore des efforts à faire tant en finition, qu’en présentation. Et c’est sans compter sur un réseau à développer ainsi qu’une image. Et le service et le SAV n’en parlons pas…et ceci pour des prix qui frisent les 70000 euros en haut de gamme !!
« C’est votre POGNON les gars que vous mettez dans une « aventure » Seres !!!
Au salon de l’Auto à Paris j’ai fait parler le représentant en France…et je suis resté un peu dubitatif !! Il est urgent d’attendre !
Les changements de modèle tous les six mois…font peur !!
Je ne sortirais pas mon mouchoir pour ceux qui viennent pleurer dans les forum utilisateurs !!! Je regarde les forum utilisateurs MG est ce n’est pas tout clean !!
Les chinois et leurs VE ils ont appris à écrémer par le haut sauf MG !!
Les riches qui font du LLD et jettent leur caisse chinoise n’ont RIEN à craindre !!
Les autres…cela va craindre pour leur portefeuille …surtout à la revente !
Très grosse inconnue !!
« Merde in China »…Faut passer son chemin et acheter « occidental », à la guerre comme à la guerre.
Non il ne faut pas avoir peur parce que par expérience de très (trop) nombreux automobilistes savent faire la différence entre une garantie et… son application – n’est-ce pas MG ! et deuxièmement parce que l’histoire commerciale des automobiles a toujours montré que sans SAV de proximité et des pièces détachées disponibles rapidement les ventes s’effondraient : cf l’histoire de Renault, Peugeot, Citroën et tant d’autres aux US.
Enfin la quasi généralisation de la LOA aux véhicules haut de gamme est un mur quasi infranchissable pour tous ces nouveaux acteurs, dont les véhicules sans image ni réputation devienent plus cher que les marques les plus en vues !
Amusons nous un peu avec ChatGPT comme notre ami Ruffus. Allez, on se lance !
Il est difficile de dire avec certitude si les voitures chinoises auront un avenir en Europe, car cela dépendra de plusieurs facteurs tels que la qualité des véhicules, la concurrence, les politiques commerciales et les préférences des consommateurs. Cependant, il est vrai que les marques chinoises ont eu du mal à s’imposer sur le marché européen jusqu’à présent en raison de la perception de la qualité inférieure de leurs produits et de la concurrence intense.
Il est vrai que le service après-vente (SAV) des constructeurs automobiles chinois a été considéré comme étant en dessous des normes internationales en termes de qualité et de disponibilité des pièces de rechange. Cela a affecté la réputation des marques chinoises et a eu un impact négatif sur leur capacité à vendre leurs véhicules sur les marchés étrangers, y compris en Europe. Il est donc vrai que les consommateurs peuvent avoir des préoccupations lorsqu’ils envisagent d’acheter une voiture chinoise, notamment en termes de qualité, de fiabilité et de service après-vente. Il est donc important pour les consommateurs de bien informer et de comparer les différentes options disponibles sur le marché avant de prendre une décision d’achat.
Etc Etc. Impressionnant n’est-ce pas !