Stellantis va faire des aéronefs électriques !

L’automobile et l’aviation ont longtemps fait cause commune. Les constructeurs automobiles faisaient aussi des moteurs d’avions, voire, fabriquaient directement des avions comme BMW (avant même de faire des voitures). Après avoir vu leurs chemins se séparer, l’automobile et l’aviation vont-elles se retrouver ? Sans doute pas complètement.

A Stellantis la production

Les rôles seront répartis comme suit : à Archer la conception, certification, le moteur électrique et à Stellantis l’expertise et la la fabrication de pointe. Stellantis dans les eVTOL, vous y croyez ?

Les eVTOL sont des engins électriques volants à décollage vertical. Le Midnight devrait entrer en production en 2024 avec comme caractéristiques une autonomie de 160 km avec une charge utile de 450 kg. 4 passagers et le pilote peuvent prendre place.

Une mobilité volante ?

Mais, pour la future mobilité, certains imaginent des « voitures volantes ». Et forcément les constructeurs peuvent être intéressés. Ici, Stellantis investira 150 millions de dollars en fonds propres qu’Archer pourra utiliser « à son appréciation en 2023 et 2024 ». Les 150 millions de dollars sont un maximum qui seront débloqués en fonction d’objectifs fixés à Archer. Il ne s’agit pas de financer sans voir pour Stellantis.

Selon Stellantis, fabriquer l’eVTOL pour le compte d’Archer permettra des économies de centaines de millions de dollars. Déjà partenaires depuis 2020, Stellantis et Archer élargissent ainsi ce partenariat. Stellantis prévoit aussi d’accroître sa participation au sein d’Archer.

(5 commentaires)

  1. Curieux d’en connaître la raison.
    Ça ne peut être qu’un gain marginal financier en regard des montants qui roulent chez Stellantis.

    Une reconversion semblerait étonnante.
    Un appui com pas trop cher ? Pq pas.

    Fourguer une usine, elles sont trop grandes….

    Reste l’éventualité d’une stratégie habituelle qui part dans tous les sens (si vous avez vu le reportage de Jeremy Clarkson dédié à Peugeot :).)

  2. Des monoplaces à conduite aidée seraient aussi judicieux, pour éviter les bouchons au sol et certaines routes de plus en plus accidentogènes (tient-on comte du nombre de travailleurs décédés sur les routes ?).

  3. On pourrait se demande où se trouve l’intérêt d’un tel projet, foireux depuis l’idée même du concept, jusqu’à ce qu’on se souvienne du fonctionnement des entreprises et des curieuses – et coûteuses lubies dont les PDG sont souvent capables.
    Allez, dans moins de 2 ans le projet est rayé de Stellantis, on prend les paris ?

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