Hennessey Venom F5 Revolution

Hennessey Venom F5, présentée en 2020 et produite depuis 2021, est désormais proposée dans une version Revolution Coupé à 2,7 millions de dollars. « C’est plus ou moins notre version GT3 RS de la F5, résume John Hennessey. Donc ce n’est pas une voiture de course. C’est encore une vraie voiture de route, mais avec un sérieux penchant pour la piste. »

Sans appui, la puissance n’est rien

Destinée à affoler le chrono sur les circiits, La révolution gagne en force d’appui supplémentaire et perd du poids. Nous savons tous que la Venom F5 de Hennessey peut aller vite en ligne droite – plus de 483 Km/h selon la firme texane – mais maintenant il est temps de s’attaquer aux virages. Contrairement à certaines supercars rivales axées sur les circuits, qui ne sont pas homologuées pour une utilisation sur route, Hennessey affirme que la Revolution a été conçue pour fonctionner à la fois sur route et sur piste. Mais les vastes mods aérodynamiques pour améliorer l’appui ne nous laissent aucun doute sur lequel de ces environnements la Révolution fera de son mieux.

Le plus visible de ces ajustements est un nouvel aileron arrière en fibre de carbone pleine largeur réglable manuellement qui offre plus de 360 kilos d’appui à 400 Km/h (mais les circuits où l’on peut atteindre ces vitesses ne sont pas légion). Mais c’est loin d’être la seule modification aérodynamique. Le Revolution reçoit également un séparateur avant plus grand, des avions de plongée et un diffuseur arrière allongé. Hennessey affirme que le séparateur aide à créer un vortex à basse pression sous le plancher en empêchant l’air de circuler sous le pare-chocs.

Plus de 1800 chevaux

Il n’y a aucun changement dans le V8 « Fury » de 6,6 litres à double turbocompresseur, qui produit les mêmes 1840 chevaux que dans d’autres F5 et entraîne à nouveau les roues arrière via une transmission automatisée à embrayage unique qui a recalibrée pour un usage de type « course ». Mais sur la Révolution, ce moteur est refroidi par de l’air aspiré à travers une prise d’air dorsale. L’arrêt est assuré par de grands disques de frein en carbone-céramique. Les nouvelles jantes forgées augmentent la surface de contact au sol, mieux exploitée grâce à des suspensions à double triangulation raffermies et des amortisseurs réglables. Ces derniers peuvent être calibrés « à même la piste avec des outils simples. »

La Révolution a été peaufinée par John ‘Heinrocket’ Heinricy, un ancien ingénieur de GM qui a précédemment supervisé le développement de voitures comme la Corvette Z06 et la Cadillac CTS-V. Hennessey prévoit de construire seulement 24 exemplaires de la Revolution, dont le prix de base est de 2,7 millions de dollars, ce qui le place à mi-chemin entre le coupé F5 Venom standard de 2,1 millions de dollars et le Roadster de 3 millions de dollars. Certains de ces 24 ont déjà été attribués, et il est possible que quelques emplacements de construction supplémentaires trouvent des propriétaires lorsque la voiture fera ses débuts mondiaux au Miami Motorcar Cavalcade, un concours d’Elegance qui aura lieu mi janvier.

(3 commentaires)

  1. « Le Revolution reçoit également un séparateur avant plus grand, des avions de plongée et un diffuseur arrière allongé »

    Peut-être revoir cette phrase tapée à 480km/h en virage ?

  2. Jolie, ça change des Lotus rallongée.
    Par contre, faudrait expliquer à Mr Hennessey que 1840 ch pour une voiture « routière », c’est franchement débile, que le couple de porte-avions sur les roues arrières impose d’avoir le semi-remorque plein de pneus neufs pour chaque déplacement, que cette voiture est un très bon moyen pour se tuer et pas qu’un peu, et que le volant rendant hommage au Texas avec ses cornes de vaches est horriblement moche.
    A part ça, elle est un peu chère.

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