Galop d’essai Iveco eDaily

190 chevaux, 400 Nm de couple maxi

Au sein de son usine, Iveco nous a présentés toutes les possibilités d’usage de son tout nouveau eDaily. Il s’agissait de nous démontrer notamment qu’il n’est pas limité. Camionnette réfrigérée, engin d’enlèvement des ordures ménagères, plateau pour chantier… Il est parfaitement interchangeable avec ses équivalents actuels Diesel. 

 

En termes de puissance, son moteur fabriqué par Actia, une entreprise française, développe une généreuse cavalerie de 190 ch. Le puissant couple est à l’avenant, avec une donnée de 400 Nm. La vitesse de pointe de 120 km/h semble suffire pour un usage en agglomération, voire au-delà. Pas mal pour un fourgon appelé à embarquer parfois plusieurs tonnes de marchandises. 

Jusqu’à 300 km d’autonomie

L’Iveco Daily, vous le voyez tous les jours sans forcément vous en rendre compte. Livreurs, coursiers, collectivités etc, on croise la camionnette italienne au moins une fois par jour. FPT n’échappe pas à son futur qui sera électrifié. L’occasion pour nous de jeter un œil sur une partie de l’usine largement modernisée, où l’on assemble les batteries et les transmissions. Elle sera dimensionnée pour sortir 20 000 unités de chaque par an. 

 

Le look de l’eDaily ne change pas, à l’exception de quelques liserés bleutés ici ou là dans sa version fourgon. Le châssis échelle de conception pourtant assez ancienne, s’avère taillée pour la transformation en véhicule électrique. Ainsi, les packs batteries prennent « simplement » place sous le châssis à la place des éléments relatifs aux version thermiques. 

Un look quasiment inchangé

Nous avons pris le volant de l’un d’eux, lesté aux deux tiers. Évidemment, nos références automobiles sont ici très éloignées de la réalité de l’utilitaire. Sur notre petit parcours urbain d’une demi-heure dans l’agglomération de Turin, la consommation s’est approchée des 30 kWh. Certains coursiers un peu plus pressés et chargés que nous, grossiront peut-être un peu plus ce chiffre. Difficile à dire.

 

Les différents modes de conduite permettent justement de jongler entre le besoin de puissance et la nécessité d’économiser quand cela est nécessaire. Le programme Sport booste très nettement sa réactivité, on peut vous l’affirmer. Pour le reste, il faut s’adapter à la position de conduite et aux dimensions. Un exercice pas si facile, surtout au moment de se faufiler dans les rues étroites de Turin, entre les tramways et les autres véhicules garés en double file. 

Une consommation maitrisée au regard du poids

Suivant la demande, le client pourra ainsi choisir entre embarquer un, deux ou trois packs de batteries, pour des autonomies allant de 120 km (PTAC 3,5 t) à 300 km (PTAC 4,25 t). Les plus lourds sont limités à 180 km (PTAC 7,2 t). Avec le maximum de cellules, on peut ainsi compter sur 105 kWh utiles de capacité. 80% de la charge est garantie sur 8 ans et 250 000 km. 

 

Malgré cette grosse capacité, la puissance de recharge se limite à 80 kW, ce qui demande tout de même plus de 35 minutes avec 3 packs. En courant alternatif, il accepte jusqu’à 22 kW de puissance sur des wallbox ou autres bornes adaptées. Pour ne pas limiter les professionnels dans leurs usages, le fourgon peut alimenter des équipements jusqu’à 15 kW. Les artisans du bâtiment apprécieront particulièrement. 

(3 commentaires)

  1. le prix! 85000€ ht pour la version à 100 kwh de batterie… et va falloir que les livreurs changent leurs habitudes de conduite s’ils veulent finir la journée sans pousser

  2. 56 000€ pour une camionnette qui peut faire 300 km sur une charge… C’est moi ou les prix deviennent grotesques ? Qui peut se permettre un VU comme ça quand le même en diesel d’occasion va coûter 10 000€ et faire rigoureusement la même chose (sauf évidemment pouvoir rentrer dans les villes grâce à l’intelligence des ZFE et c’est bien là qu’est l’arnaque) ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *