Des mesures protectionnistes imposant une production locale.
D’un montant de 430 milliards de dollars, le plan associé à l’IRA prévoit d’accorder aux consommateurs américains des crédits d’impôt pour l’achat de véhicules électriques (VE), mais ce, sous réserve que les véhicules et leur batterie aient été produits sur le sol US.
Des mesures jugées largement protectionnistes qui doivent rentrer en vigueur à compter du 1er janvier, qui font la part belle aux constructeurs US outre Atlantique … au plus grand dam des groupes automobiles européens ou asiatiques.
Les ventes aux particuliers toujours non éligibles
La Commission européenne, qui coordonne la politique commerciale de l’Union européenne à 27, a déclaré que les orientations américaines, publiées jeudi, montraient que les producteurs de l’UE pourraient bénéficier de crédits d’impôt pour les ventes aux opérateurs commerciaux, mais que leurs véhicules ne seraient pas éligibles à ces crédits lorsqu’ils seraient vendus aux consommateurs privés. Bruxelles a également déclaré que le crédit pour véhicules commerciaux « verts » éligibles serait accessible aux entreprises de l’UE sans qu’il soit nécessaire de modifier les modèles commerciaux – actuels ou programmés – des producteurs automobiles européens.
Notre avis, par leblogauto.com
Le marché des véhicules légers US resterait donc exclu du programme. Loin de satisfaire l’Union européenne.
Sources : Reuters
Ils sont vraiment pas doués en négociation à Bruxelles, ils connaissent pas la réciprocité? Si chaque pays Européen met les mêmes conditions une grosse partie des Tesla (ils ne produisent pas de batterie à Berlin) et même des véhicules Chinois seraient concernés, comme ça ils font d’une pierre 2 coups. Biden il sait très bien qu’il est en position de force face à une Europe divisée.