ORECA amorce sa transition vers l’hydrogène
Spécialisé dans l’étude et le développement de moteurs thermiques pour le sport automobile, le groupe varois ORECA amorce sa transition vers l’hydrogène. Alors que les énergies alternatives font leur premier tour de roue dans le milieu de la compétition, la société vient d’annoncer la mise en service de son premier banc d’essais dédié aux tests des moteurs à combustion hydrogène. A travers ce projet de moteur à combustion hydrogène, l’objectif d’ORECA est double : capitaliser sur des décennies d’expérience du moteur à combustion interne en compétition automobile pour continuer son développement tout en en l’adaptant à une énergie nouvelle, l’hydrogène.
Adaptation d’un des bancs moteurs existants
Installé au sein de la filiale moteurs du groupe, basée à Magny-Cours, dans la Nièvre, près du célèbre circuit, le nouveau banc est issu de l’adaptation d’un des bancs moteurs existants. « La transformation consiste à s’assurer qu’on puisse alimenter ce banc d’essai en gaz. Il y a du stockage extérieur et aussi un aspect sécuritaire avec un ensemble de capteurs pour respecter les normes ATEX » indique Rémi Taffin, Directeur Technique d’ORECA.
Destiné aux tests des moteurs à combustion interne hydrogène, ce « banc hydrogène » est également conçu pour mettre à l’épreuve des chaînes de traction pourvues de piles à combustible.
Projet interne dans un premier temps
Avant de s’attaquer des projets externes, Oreca réalise ses tests dans le cadre d’un projet interne. Lequel consiste à modifier un moteur à combustion « classique » pour le rendre compatible avec la combustion hydrogène. « C’est une base moteur développée par Oreca pour intégrer l’hydrogène. Nous avons lancé ce projet pour développer nos connaissances dans l’hydrogène » explique Rémi Taffin. Ce dernier, qui était à la tête de la division des groupes motopropulseurs en Formule 1 de Renault depuis plus de 20 ans a quitté l’entreprise au mois de juin 2021.
Sources : ORECA
Personne ne s’y intéresse à cet article?
Et pourtant, un moteur à explosion a beaucoup davantage à fonctionner en H2….en compétition
Le championnat d’Extreme E est ravitaillé en électricité par des PAC h2
ils auraient aussi pu la produire avec des groupes électrogènes, vu que ce H2 a été fabriqué avec du gaz
les PAC H2, encore du greenwashing, pour le bonheur des fan de H2 (utilisant l’argent des autres)
Pour produire de l’hydrogène, il faut de l’électricité, donc une autre source d’énergie, ça nous le savons tous. L’avantage de cette énergie c’est que l’on pourrait augmenter l’autonomie des VE avec de gros réservoirs et surtout ne plus avoir de longs temps de recharge. Même si personnellement j’aimerais continuer à voir rouler des véhicules thermiques grâce à cette énergie, je n’y crois pas. Les éconlogistes diront qu’il y a toujours la pollution sonore!