Le nom Pescarolo pourrait faire son retour en courses d’Endurance d’ici 2024.ôtons de suite toute ambiguité : ce projet n’aurait absolument aucun lien avec Henri Pescarolo, quadruple vainqueur des 24 heures du Mans, dont l’aventure personnelle s’est achevée avec la fin de Pescarolo Sport en 2010 puis de Pescarolo Team en 2013.
En 2016, l’entrepreneur Jocelyn Pedrono a repris les activités restantes, avec le droit d’exploiter l’appellation « Pescarolo Sport ». Jusqu’à présent, cela s’est traduit par la conception et la maintenance des Pescarolo 02 qui sont utilisées dans les écoles de pilotage, le développement d’une Pescarolo P4 LM dont le championnat monotype annoncé en grande pompe n’a néanmoins pas vu le jour, la vente de vélos premium (dont un griffé MatraXPescarolo) et…le lancement en 2022 d’une équipe ESports. Cette fois-ci, c’est un véritable retour à la course qui serait dans les cartons.
« Dans la continuité des objectifs annoncés en 2016, date de reprise des activités Pescarolo Sprt par son dirigeant actuel Jocelyn Pedrono, la structure Pescarolo Sport finalise un accord de fourniture avec un constructeur Hypercar », explique le communiqué de presse. « Pescarolo Sport travaille sur la structuration finale de l’écurie. Son objectif : un retour au plus haut niveau de l’endurance d’une structure privée française. Les accords actuellement engagés permettent d’envisager une participation de Pescarolo Sport dès 2024 dans la catégorie reine. »
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— Pescarolo Sport (@Pescarolo_Sport) December 2, 2022
L’Endurance promet d’avoir des plateaux conséquents à partir de 2023, où commenceront à cohabiter les prototypes LMdh (où sont engagés Porsche, Cadillac, Acura, BMW, etc) et les prototypes Hypercar (avec Toyota, Ferrari, Glickenhaus mais aussi, en théorie, Vanwall et Alpine). Le compétition-client étant plébizcitée par la nouvelle formule, le choix serait large, à condition de réunir le budget et d’avoir une équipe d’exploitation digne de ce nom. Reste à voir la faisabilité du projet, puisque depuis l’annonce en 2017 du prototype LMP3 Pescarolo 04, pas grand chose à se mettre sous la roue…
Cette aventure, si elle se concrétise, se fera donc sans le grand « Pesca », dont le vraie structure Pescarolo Sport a écrit de très belles pages de l’Endurance dans les années 2000, allant même jusqu’à devenir constructeur à partir de 2006. Parmi les faits d’armes, la pole position au Mans en 2005 et deux secondes places en 2005 et 2006, s’immiscant ainsi, malgré des moyens bien moindres, en plein milieu de l’armada Audi.
Bravo !!!
?
Mitigé….on pourrait comparer avec Ligier repris par OnRoak…mais OnRoak avait l’adoubement de Guy Ligier et surtout un vrai passé en endurance.
D’autres avant ont « flingué » de grands noms et donc un peu échaudé on se méfie. Mais laissons sa chance au produit 🙂
Après Pescarolo a vendu son écurie avec le nom, il aurait très bien pu le garder pour lui.
Si on suit d’autres infos, ils s’orienteraient vers l’engagement d’une LMH existante, Vanwall et Glickenhaus étant les plus probables.
Selon certaines sources, ils envisageraient de construire un proto LMH.
Il est certain que devenir client coûterait moins cher et permettrait d’avoir des résultats plus rapidement, en ayant juste une équipe d’exploitation à monter.
Surtout que les marques à vendre des protos vont être nombreuses: Porsche, BMW, Lamborghini, Cadillac, Acura, Glickenhaus, Vanwall.
Et on ne connait pas les politiques sportives des autres constructeurs de LMH, mais Peugeot, Alpine ou Ferrari pourraient aussi vendre des voitures, à l’image de la 908 Oreca victorieuse à Sebring.
En attendant l’arrivée d’autres constructeurs, puisque le nom de McLaren circule en ce moment !