L’édition 2022 devait initialement se dérouler en mars. Mais, les frontières du Royaume du Maroc étaient encore fermées et les liaisons maritimes à l’arrêt. Il a donc fallu attendre que les frontières reouvrent, puis laisser suffisamment de temps aux concurrents de s’inscrire pour cette édition spéciale.
L’édition 2022 est en fait un Monaco-Dakar, comme depuis plusieurs années. Durant deux jours se sont tenues les vérifications techniques à Menton. Le départ officiel a eu lieu hier soir en Principauté. Les véhicules embarquent en ce moment-même de Sète pour traverser la Méditerranée. Ils débarqueront à Nador d’où partira la première spéciale de l’édition. L’AER 2022 descendra dans l’est du Maroc pour le sud et Dakhla en bord d’Atlantique pour une journée de repos le 23 octobre prochain.
Ensuite, l’Africa Race passera en Mauritanie (là où le Dakar officiel ne voulait plus aller en 2008 NDLA) pour des tours dans les grosses dunes molles du pays. L’arrivée sera jugée à Mpal avant une dernière spéciale symbolique mais ô combien importante au Sénégal sur les rives du Lac Rose. Comme à son habitude, l’Africa Eco Race privilégie les arrivées et les départs directement du bivouac. Cela limite les liaisons et est très apprécié des concurrents. Le bivouac est limité au nécessaire et alimenté par des locaux plutôt que de tout emmener en logistique.
Malgré le contexte difficile
« Après cette parenthèse de deux ans, il était plus que temps pour nos participants et nous même que le sport et l’aventure reprennent leurs droits. Nous avons lutté si fort pour maintenir l’épreuve à flot durant la parenthèse COVID qu’aujourd’hui, nous vivons tous cet envol de l’AFRICA ECO RACE comme une sorte de délivrance. Certes, sur le plan sportif, économique ou encore géopolitique en Europe, la période n’est pas idéale et forcément, le nombre de participants s’en ressent cette année. Mais l’important était de redémarrer coute que coute et c’est chose faite ! Nous allons en plus découvrir les paysages africains traversés dans d’autres conditions que celles que nous avons connu depuis toujours en janvier et c’est une vraie valeur ajoutée à cette édition 2022. Les amoureux des rallyes tout terrain et de l’Afrique ne s’y sont pas trompés et d’ailleurs, bon nombre qui n’étaient pas, pour différentes raisons, prêts à faire la course, se sont engagés dans la catégorie Raid. Une belle façon d’être dans l’aventure sans la pression du chronomètre. Quoi qu’il en soit, nous allons faire le maximum pour encadrer au mieux le Rallye ou le Raid et, comme toujours, amener le plus de finishers possible au mythique Lac Rose à Dakar le 30 octobre. Mais avant cela, il convient de remercier la Ville de Menton et la Principauté de Monaco pour le magnifique accueil réservé une fois encore à l’AFRICA ECO RACE. A présent, en route pour Dakar ! » déclarent Jean-Louis SCHLESSER, patron de l’épreuve et d’Anthony SCHLESSER, coordinateur général de l’épreuve.
Notre avis, par leblogauto.com
La « vraie course vers Dakar » nous manquait. La liste des participants n’est pas énorme, mais tant pis pour les absents. Certains se réservent sans doute pour l’édition 2023, la 15e, qui aura lieu en mars. En se décalant à mars, l’AER évite le choix cornélien pour certains de faire soit le Dakar soit l’AER.
Pour ceux qui sont passionnés de rallye-raid (ou de voyage ou des deux), l’AER permet de rejoindre le dernier bivouac au Sénégal et assister à la dernière spéciale (pour du beurre) sur les rives du Lac Rose. Deux nuits en 5 étoiles à Dakar en sus. Par ici.
Le Dakar aurait probablement pu rester en Afrique si ASO l’avait voulu. La sécurité n’est que prétexte pour rentabiliser l’événement dans des pays prêts à sortir l’argent.
Est ce que tout ce petit monde va avoir du carburant et avec ou sans ristourne ? Bien sûr ma remarque est provocante mais les citoyens seront nombreux à faire le rapprochement entre écologie et/ou pénurie d’un côté et gaspillage et/ou pollution de l’autre.
ECO ?
C’est éco quoi cette course ? économique, écologique… ?
Les sponsors yachting, navettes helico et bolloré trahissent le côté « eco » du truc.