Essai BMW X1 18i de 136 ch

100% thermique, hybride, PHEV ou électrique

A bord, on entre dans un environnement déjà connu. Les familiers du nouvel Active Tourer reconnaitront la parenté. La BMW X1 entre ainsi dans le futur, avec un design plus épuré et tourné vers la technologie. Les deux dalles géantes trônant sur la console sont en outre fournies de série, sur toutes les versions. Plus de sélecteur de boite automatique ou même de transmission manuelle. Une gâchette sur un accoudoir aérien les remplace. 

L’absence de beaucoup de boutons et la disparition de la molette i-drive perturbe l’utilisateur habitué des BMW. On peut bien personnaliser quelques raccourcis, mais il n’est pas si facile de passer par le tactile pour la plupart des réglages. On ne manque pas de place à l’arrière, sur une banquette fractionnable en 3 parties (coulissante en option) et aux dossiers inclinables. Le coffre reste immense avec 540 litres de capacité. 

Familiale et routière

La BMW X1 change de visage, sans trop en faire. Son design devient plus athlétique et très moderne, au point de donner un bon petit coup de vieux à la précédente. La grande calandre constitue toujours l’identité de la marque, entourée par des feux à la signature lumineuse rappelant les toutes dernières productions de la maison. 

Le capot sculpté dynamise son look, même en finition X-Line supposée plus chic que la plus sportive M Sport. Les poignées affleurantes accompagnent la fluidité des flancs. L’arrière la rend encore plus statutaire, au point pour certains de la prendre pour un X3. Visuellement elle gagne encore en robustesse et en sérieux. Ses cotes bougent peu, mais elle a l’air pourtant plus imposante. 

Plus moderne et athlétique

Les motorisations thermiques ou avec hybridation légère seront rejointes dans les prochains mois par une version PHEV et une autre 100% électrique. Nous avons jeté notre dévolu sur la 18i de 136 chevaux. Le bloc ne se fait guère entendre, surtout à allure stabilisée. Dans les conditions les plus défavorables, il fait preuve d’un appétit maitrisé, légèrement au-delà des 7 litres. Il économise presque deux litres de moins en conduite coulée. 

Pour autant, elle ne manque pas de peps ! Elle sait tomber un ou deux rapports quand cela s’avère nécessaire pour s’extirper de toutes les situations réclamant de la puissance. En outre, le système de conduite semi-autonome facilite la vie sur autoroute, avec une précision de centrage rassurante. Elle sait ainsi prendre les virages à faible rayon en douceur, sans que l’on n’intervienne. 

Un intérieur très technologique

Un mode L, et pas « Sport » la rend plus réactive en passant les rapports un peu plus tard. Le confort de la nouvelle BMW X1 s’apprécie sur route, même si elle se montre parfois percutante sur certains raccords de bitume abrupts. Elle nous rappelle finalement que les suspensions pilotées ne sont pas toujours nécessaires pour le quotidien ou les voyages. On regrettera certains retours parasites dans le volant en mettant le pied au plancher en sortie de virage, mais rien de rédhibitoire. 

Même le système Start/Stop que beaucoup détestent, se fait bien plus discret qu’auparavant, au point même de l’oublier. Ce qui rend en passant la vie en ville plus fluide. Pour le reste, les équipements dernier cri, comme les caméras et le système de stationnement automatisé aident à préserver les boucliers. Le X3 a pour lui des motorisations plus puissantes notamment. Mais la nouvelle X1 sait bien s’occuper d’une famille, au quotidien comme lors des départs en vacances. 

(8 commentaires)

  1. Pourquoi ont-ils fait disparaitre la molette i-drive ???
    Je la croyais indissociable avec l’ergonomie des BMW moderne !?

  2. Je pense que c’est sincèrement un excellent modèle de SUV… Mais au moment où les essais du Renault Austral HdG tournent un peu partout… Je me demande où est vraiment le côté premium de ce BMW SUV avec ses 136 ch !???
    Là, je ne dirais pas que c’est Renault qui fait du premium… mais BMW qui fait du généralise HDG.

  3. Bonjour, c’est complètement hors sujet, mais pourquoi sur mon appli iphone je n’ai plus que quelques lignes pour chaque article, et sans accès aux commentaires ?

  4. vraiment bof… Mais le badge devrait faire vendre (quoi que parfois certaines bmw font de véritables flops)

  5. Le top de la catégorie. Tout y est et c’est une BMW donc une voiture qui bénéficie de l’expertise des ingénieurs de BMW sur les trains roulants, la durabilité et le plaisir de conduite.
    On a là une version traction j’imagine – pas pour moi doncqui vais bientôt rouler sur la neige. Mais les versions PHEV vont être des AWD j’imagine.
    Contrairement à ce qui est écrit la X3 se situe nettement au-dessus en prestations et en construction et la différence de prix est logique.

  6. J’ai cherché la cylindrée mais apparemment ce n’est plus tendance de l’indiquer et j’ai trouvé 1,5l 3 cylindres. Aujourd’hui c’est presque un gros moteur 😉

  7. La note est salée pour un petit SUV. Le tout numérique des commandes a été peu apprécié par l’essayeur de Turbo. Comme les remontées de couple dans le volant à pleine charge, avec un petit 1500 turbo, ça fait pas très premium.
    Acheter une BMW 20% plus cher qu’une Kadjar / 3008, certainement mieux finie mais pas forcément plus fiable, si on est pragmatique, est-ce que ça vaut le (sur)coût ?

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