Renaissance
Le nom Delage renaît de ses cendres avec l’hypercar D12, dans le cadre d’un projet mené par Laurent Tapie. Autre marque emblématique du luxe à la française, Delage a connu bien des vissiscitudes et n’a pa survécu aux lendemains difficiles de la guerre, disparaissant en 1953. Après l’aventure Venturi et en attendant l’aboutissement des projets des « nouveaux constructeurs » tels qu’Opium, Delage entend donc ramener la France dans le cercle très fermé des pays de supercars, si l’on considère que Bugatti n’est plus vraiment française depuis son rachat par VW.
L’hypercar D12 a été présentée en 2020 dans une version « couverte » avec un cockpit fermé. Malgré le scepticisme du début, les choses avancent. La D12 a roulé cette année à Magny-Cours pour homologation. Le modèle était présent à la Monterrey Car Week et il se dit que plusieurs exemplaires prévus pour les USA ont trouvé preneur. Alors que la marque prépare aussi une tentative de record en 2023 sur la Nordschleife, voici que Delage présente déjà deux autres variantes de la D12 surnommées Speedster et F1.
Immersion F1
Comme le nom du Speedster l’indique, il abandonne le toit fixe au profit d’un simple pare-brise en verre. Cette option coûtera aux clients 190 000 $. Ceux qui recherchent quelque chose d’encore plus extrême peuvent à la place payer 190 000 $ pour l’option F1. Cela abandonne entièrement le pare-brise et le remplace par un petit déflecteur de vent et la disponibilité d’une sorte de Halo inspiré de la F1 et d’un casque pour le conducteur. Si les clients veulent le meilleur des deux mondes afin de basculer entre les configurations Speedster et F1, la paire peut être achetée ensemble pour 260 000 $. Tout cela s’ajoute évidemment aux 2 millions d’euros du prix de base…
Moteurs généreux
Deux versions différentes de la D12 ont été développées. La 1ère est la D12 GT, doté d’un V12 atmosphérique de 7,6 litres qui développe 976 ch à 8 200 tr/min et un couple de 832 Nm à 6 200 tr/min. Un moteur électrique de 109 ch est également présenté, ce qui donne une puissance combinée de 1 085 ch et 1 076 Nm. Un modèle D12 Club est également disponible, avec le même V12 de 7,6 litres mais utilisant un moteur électrique plus petit de 20 ch pour la conduite, le stationnement et la marche arrière à basse vitesse. Cette variante est plafonnée à 996 ch et 884 Nm, ce qui est en soit déjà suffisant non ?
J’aime beaucoup ce qui est différent, mais là ça reste à mes yeux surtout moche t comme une absence de style vendu pour pas grand chose de spécificité technique (ah oui, des ressorts inboard) vachement cher.
C’est pour moi comme lorsque Gillet Vertigo avait défiguré sa voiture avec ce lifting pas terrible mais….en 10 fois plus cher.
Une sorte d’engin un peu vulgaire qui devrait plaire à quelques nouveaux riches. Bref, l’opposé l’opposé de Delage, c’est là que c’est tuant pour la marque.
Quelle horreur! Enfin elle n’est pas entièrement électrique
Qui fournit le moteur?
Je ne sais pas si il faut croire au développement par une école d’ingénieur mais c’est dans ce dossier de presse à l’origine :
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.am-today.com/sites/default/files/articles/49533/dp-glasurit-delage-v12-conference-retromobile-2020-final-ok.pdf&ved=2ahUKEwjhh4un6ab6AhWksKQKHaD8BTk4KBAWegQIAxAB&usg=AOvVaw2MRjrqTYA2JmjfvnH8o4q_
Ça fait cher le photoshop
De toutes façons, elle n’est pas destinée à rouler, juste à exister dans des collections.
Parce que même en imaginant qu’elle soit fignolée aux petits oignons question mise au point, doit falloir un sacré bagage de pilote pour rouler vite avec un truc pareil.
Opium hydrogène
Non Hopium
Mais que! drôle de nom