La Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) a donc publié le calendrier 2023 de la F1. La saison débutera le 5 mars à Bahreïn et se terminera le 26 novembre à Abu Dhabi. Entre ces deux dates, il faudra caser 22 autres GP. Dans les « double headers » (deux GP qui se suivent en une semaine), on pourra noter R5 et R6 (Azerbaïdjan-Miami), R11-R12 (Autriche-Angleterre), R13-R14 (Hongrie-Belgique), R15-R16 (Pays Bas-Italie). On aura même 2 « triple headers » (trois GP avec une semaine entre chaque) : R7-R8-R9 (Emilie Romagne-Monaco-Espagne), R20-R21-R22 (Austin-Mexico-Brésil).
Dans les autres éléments à remarquer sur ce calendrier, il y a Spa-Francorchamps qui n’est plus le GP de la rentrée après la trêve estivale. Le circuit belge sera le dernier avant la pause et Zandvoort sera le premier de la rentrée. La France disparait du calendrier, mais on le savait déjà. La FIA évite un clash avec les 24 heures du Mans (les 10 et 11 juin). Il faut dire que ce seront les 24 heures du centenaire et certains gros noms (constructeurs ou pilotes) attireront toute l’attention des médias.
24 GP en 266 jours soit un GP tous les 11,5 jours
En revanche, en déplaçant le GP de Spa les 29 et 30 juillet 2023, la F1 s’assurait d’un clash avec les 24 heures de Spa. SRO a décidé de décaler son épreuve du 29 juin au 2 juillet. Par contre, cela fera un clash de date avec Le Mans Classic ! Enfin, Monaco est bien au calendrier. Quelle concession ont dû faire les organisateurs ? Ou quel chèque ? Liberty Media avait mis la pression sur ce GP historique en communiquant sur la possibilité d’aller à Nice ou ailleurs à la place de Monaco.
On remarquera aussi que les USA ont trois GP avec l’ajout de Las Vegas. Cela change d’il y a quelques années quand le GP à Austin semblait une gageure. La F1 continue d’aller dans des pays politiquement « incorrects » mais boycotte toujours la Russie. Par contre, la F1 n’a toujours pas décidé de rationaliser les GP pour minimiser les trajets. Dommage, cela se fait assez facilement.