Essai DS7 E-Tense 360 4X4

Ambiance toujours aussi chic

A l’intérieur en revanche, les modifications sont plus timides. Néanmoins on ne peut que louer encore une fois, l’attention portée aux détails, notamment à propos du travail sur les matières constituant les revêtements. Les cuirs impressionnent par leur finesse. On peut ne pas aimer, mais DS a su créer une ambiance particulière qui lui est propre. On reprochera quelques détails ergonomiques. 

 

En termes de technologies, DS a changé les graphismes sur les écrans, ainsi que la partie logicielle. Le tout devient plus lisible, un peu plus fluide, même si un temps d’adaptation apparaît nécessaire pour l’appréhender. Toutes les équipements à la mode sont présents, ce qui fait de la DS7 une routière de bonne compagnie. Il y a en vérité peu à dire sur la vie à bord, on se sent plutôt à l’aise, même si les gabarits préféreront des sièges peut-être un peu plus larges.

Bel agrément de conduite

La mécanique n’est pas inconnue dans le groupe Stellantis. La Peugeot 508 PSE dispose par exemple de la même. Ici l’on retrouve ainsi une motorisation hybride, comprenant deux moteurs électriques alimentés par une batterie désormais de 12,9 kWh de capacité. L’autonomie selon le protocole WLTP prévoit 57 kilomètres au maximum. Une donnée que nous n’avons pas pu vérifier compte tenu de la courte mise à disposition de notre exemplaire. 

 

Tant mieux ! Nous allons pouvoir reprendre rendez-vous avec elle. Car sur la route, cette nouvelle DS7 E-Tense 360 impressionne, avec une tenue de route qui prend des accents de sportive compacte. On n’exagère à peine, mais sa stabilité malgré son poids élevé est redoutable. Elle se cale avec assurance sur ses performantes gommes Michelin Pilot Sport 4S, et repousse suffisamment loin les limites d’adhérence, pour que l’on doive se cracher dans les mains pour les titiller. 

Une batterie de meilleure capacité

Malgré son hybridation, la sensation de la pédale de freins apparaît plutôt naturelle, avec une constance que l’on ne retrouve pas toujours sur ce type de véhicules. Avec un tel mordant, on peut s’en donner à cœur joie sans arrière-pensée. Encore une fois, son dynamisme paraît surprenant au regard du poids que l’on oppose pourtant habituellement à toute forme de sportivité. 

 

Les plus pointilleux trouveront les chiffres presque quelconques pour 360 chevaux, avec un 0 à 100 km/h expédié en 5,6 par exemple. Pourtant la cavalerie et la transmission intégrale suffisent pour booster le comportement et profiter de ce châssis particulièrement bien réglé en toute sécurité. Le confort n’apparaît pas trop sacrifié, malgré cette plateforme raffermie. Toutefois les grandes roues de 21 pouces distillent une sensation de percussion sur certains raccords de bitume. Rassurez-vous, rien de rédhibitoire au point de s’en détourner. 

Une nouvelle signature lumineuse

On pourrait n’y voir qu’un simple restylage, mais au-delà des modifications esthétiques, le DS7 change en fait bien plus d’allure. Il tourne d’abord le dos à la plupart de ses chromes, ce qui suffit à le rendre un peu moins caricaturale. A l’avant, DS a apporté un soin tout particulier à sa signature lumineuse à leds. Cela a malheureusement conduit à l’abandon des teintes de carrosserie rouge entre autres, pour que l’éclairage demeure blanc à travers ce matériau sophistiqué.

 

La voiture apparaît plus fluide. L’arrière met en valeur le logo sous l’inscription « DS Automobiles ». Selon les porte-paroles du constructeur, il s’agit de rendre la marque plus facilement identifiable. Surtout, cette déclinaison plus dynamique, voit son châssis légèrement surbaissé et ses trains élargis jusqu’à la limite réglementaire. Ajoutez à cela de jolies jantes à pneus taille basse, et l’on fait face à une DS7 qui a presque l’air d’un break, plutôt que d’un SUV. Il faut le voir dans la réalité pour s’en rendre compte à quel point.

(6 commentaires)

  1. On frôle même les 80 000 euros et tout ça avec un moteur 1.6 puretech de 207……
    20 000 de plus et vous repartez avec un X5 hybride 6 cylindres et presque 100 bornes d’autonomie en électrique.
    Un autre monde quoi
    😉

  2. « L’autonomie selon le protocole WLTP prévoit 57 kilomètres au maximum. Une donnée que nous n’avons pas pu vérifier compte tenu de la courte mise à disposition de notre exemplaire.  » ça signifie tout de meme que vous testez très peu les voitures

  3. On en voit, c’est un peu de le chic à la française avec de bonnes prestations et une finition léchée et surtout digne de la catégorie. DS a réussi là où les Japonais n’ont jamais réussi à faire leur trou : concurrencer réellement les BAM.

  4. Quel beau succès ce DS 7… Passé et futur… Les performances sont du niveau de Porsche !!! … Bas de gamme certainement, mais quand même !

    La version 360 ch est un tape-cul et est là pour les plaquettes publicitaires comme les HdG des BAM.

    Le cœur de gamme restera le 225 ch plus confortable et plus accessible… Enfin, cela reste pour les « riches ».

    Mais cela fait plaisir de voir qu’enfin un modèle français et à l’aise dans le premium.

  5. Une voiture premium avec pour seule moteur un ordinaire 1.6 puretech de 207,un diesel de 130cv et pas de version eletrique. C’est ca l’excellence francaise. Non DS n’est pas une marque premium mais une marque generaliste ameliorée et chere de surcroit pour ce que c’est.

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