Taxe réduite sur voiture de société : constructeurs allemands 1 / planète -1

Plus d’un tiers des véhicules nouvellement immatriculés en Allemagne sont des voitures de société

Plus d’un tiers de toutes les voitures nouvellement immatriculées dans le pays, soit environ 989 000 véhicules en 2021, sont des voitures de société, selon les chiffres publiés par l’association des constructeurs automobiles VDA . « En raison de la forte industrie automobile ici, ils ont une plus grande importance que dans d’autres pays », a ainsi déclaré à RND un chercheur spécialisé dans l’industrie automobile Ferdinand Dudenhöffer .

Subtils calculs des constructeurs ….

En particulier, les constructeurs automobiles haut de gamme en Allemagne tableraient sur de nombreux achats dans leurs segments supérieurs provenant d’entreprises, où les acheteurs sont susceptibles de payer plus pour une voiture qu’ils ne le feraient dans le domaine privé.

La part des constructeurs allemands dans les voitures de société est de 82 %

Selon le VDA , la part des constructeurs allemands dans les voitures de société est de 82 %, mais elle tombe à seulement 68 % pour toutes les voitures en circulation. Les voitures de société profitent donc de manière disproportionnée à l’économie nationale, selon déclaré Dudenhöffer.

Un contexte qui conduit à la prévalence de voitures lourdes et inefficaces

Néanmoins, au final, la politique semble également contribuer à la prévalence des voitures lourdes et plus inefficaces énergétiquement parlant (comprenez des mastodontes qui nécessitent plus d’énergie pour les mouvoir), une des raisons pour lesquelles les groupes environnementaux contestent le privilège fiscal des voitures d’entreprises, qui, selon l’Agence fédérale de l’environnement ( UBA ) représente des subventions d’environ trois milliards d’euros par an.

Au final, la réduction d’impôts compromet les efforts du pays sur ses émissions

Au final, les réductions d’impôts pour les voitures de société compromettent les efforts du pays pour maîtriser ses émissions, obstinément élevées dans le secteur des transports.

Le privilège fiscal controversé devrait être subordonné à l’impact climatique des véhicules dans une refonte plus générale des taxes allemandes sur la mobilité, a déclaré l’agence environnementale UBA .

 

(3 commentaires)

    1. Oui, ils paient les voitures plutôt qu’un salaire taxé qui permet l’achat d’une voiture low cost taxée.

      Le bilan n’étant pas si mauvais pour les recettes de l’état :

      Taxes sur les voitures haut de gamme de société,
      TVA à la revente après leasing, rebingo,
      Parc automobile jeune plutôt efficace énergétiquement quoiqu’on écrive : un Q5 tdi c’est pas même 5,5l/100, moins qu’un 3008 1.2 Puretech,
      Nombre de morts réduits par la sécurité passive et active de ce parc automobile neuf,

      Bref et c’est là que ça m’amuse : quand je vois des vidéos de possesseurs de Tesla ou d’EV6 qui ont déjà eu 1 Tesla, 1 Niro et avant cela une Leaf ou une Zoé en justifiant leur position d’ecolo car la voiture électrique qu’ils ont conservé 2 ans sert un autre quidam et que c’est une sorte de recyclage,…. je vois un autre discours pour les thermiques qui pourtant ont fait pas mal de progrès en matières d’émissions / consommations.

      Mais si vous préférez un parc de Xsara et R19 diesel à celui plus jeune de Golfs et Bora tdi 2010 (je vais lancer les rageux adeptent de la simplicité de pensée pensée qui vont partir à 100 à l’heure sur le dieselgate sans séparer le bon grain de l’ivraie), c’est vous qui voyez.

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