[VIDEO] Essai Nissan Ariya de 218 ch

Ambiance zen et très moderne

Cela, on ne le doit pas qu’à l’efficience de la voiture. Cette performance revient surtout aux limitations suédoises, dépassant rarement les 80 km/h, avec le reste du temps un seuil de 60 km/h voire 40 dans certains endroits. Nous reprendrons rendez-vous avec lui pour se rapprocher d’une réalité plus en phase avec notre utilisation en France. 

 

Son confort s’apprécie en outre dans un silence bien agréable. On ne ressent finalement pas vraiment le poids dépassant les deux tonnes avec votre serviteur, son passager et notre paquetage. La plateforme de l’Alliance CMF-EV faisait déjà preuve d’un bon comportement sur la Mégane E-Tech. Notre Nissan en profite aussi, au bénéfice des occupants et du conducteur. 

Un design futuriste

Dans ce cockpit de vaisseau spatial, on se trouve même surpris de trouver un volant, et pas un joystick. Bien assis dans nos jolis sièges en suédine, on file… à très faible allure sur les routes de Suède. Notre version deux roues motrices de 218 ch n’avait ainsi pas besoin de montrer toutes ses capacités. En revanche, l’on peut jouer avec la force de régénération suivant les modes. 

 

Les adeptes du système « i- pedal » ne retrouveront en revanche pas l’arrêt complet, comme la Leaf. Il y a peu à dire finalement sur le comportement de ce nouvel Ariya. Il se laisse glisser en douceur, parfois avec un certain ennui. Tant mieux ! Cela n’invite pas inutilement à vouloir le pousser dans ses retranchements. La consommation s’est établie en dessous des 15 kWh aux 100 km, malgré des portions de voie rapide. L’autonomie de 400 km semble alors possible. 

Une basse consommation à confirmer

L’Ariya, beaucoup le voient comme un concept-car sur la route. Ses traits fluides, son allure générale de goutte d’eau lui donne beaucoup de style. Il semble imposant, avec 17 centimètres de plus en longueur qu’un Qashqai. Il s’agit probablement d’ailleurs de l’un des plus beaux du genre.  

 

Beaucoup se laisseront tenter par ce coloris de lancement qui souligne son élégance moderne. Des Ariya noirs sur le parking passaient beaucoup plus inaperçus. Compte tenu de la fraicheur du modèle, nous étions bien entendu l’attraction sur les routes. Les badauds ne reconnaissent pas toujours une Nissan au premier regard. 

Une plateforme déjà connue

La révolution se trouve surtout à bord, avec un environnement jusqu’ici jamais vu dans une voiture du constructeur nippon. Le sentiment de se trouver dans un concept-car se prolonge ici, avec quelques astuces bien pensées. L’impression d’espace domine, avec un design très aérien et dépouillé. Il en ressort une sensation de « zenitude » appréciable. 

 

L’instrumentation se compose de deux écrans alignés de grandes dimensions. Très peu de boutons physiques, mais des commandes à retour haptique rétroéclairées. La console centrale coulisse électriquement, comme l’ouverture d’un tiroir dissimulé sous la planche de bord. Il ne manque rien côté équipement, et l’on se sent bien à toutes les places. Le coffre moyen de 485 litres perd même de sa capacité avec la transmission intégrale. 

(9 commentaires)

  1. Design futuriste mais totalement dépourvu d’identité. Au 1er regard, on soupçonne un constructeur asiatique, mais sans plus.
    L’intérieur est fade, sans relief ni style particulier.
    Ça s’améliore pas chez les japonais, question voiture avec du caractère (au moins au niveau du style).

  2. L’interieur est effectivement tres beau, mais alors le manque de boutons physique, c’est vraiment pas super pratique…

  3. Voilà au moins un design parfait ….. pas besoin de zigouigoui partout, comme certains véhicules du groupe Stellantis…. C’est clair, c’est net, sans la moindre faute de goût, …. bravo Nissan

  4. Encore un paquebot inutile car l’autonomie sera tres limité sur long parcours et conditions meteo. A quoi ca sert d’avoir un monstre pareil en ville.

  5. Je trouve dommage de faire un essai d’un véhicule et d’avoir l’impression de n’avoir des photos que de la comm de Nissan. Pourquoi ne pas avoir fait des photos des Ariya en noir pour comparer et appuyer le commentaire ? Et pas de photo du coffre, c’est quand même un point important quand on achète une voiture.
    Pour ce qui est du style, c’est simple tout en étant assez travaillé au niveau des surface sans exagération. Mais ça ne fait pas d’effet waou.
    Et pour la technique, pas de frunk, c’est dommage pour à minima les câbles.
    Regret pour le i-pedal (ou e-pedal sur les photos) qui ne permet pas l’arrêt complet. Quand on a gouter à conduire une voiture sans appuyer sur le frein (sauf urgence), j’aurais du mal à revenir en arrière (je me fais surprendre quand je reprends mes autres véhicules thermiques).
    Pour l’autonomie, le test ne me semble pas significatif, mais donne une première idée.

  6. Je suis allé l’essayer à sa sortie, pour moi au-dessus de la concurrence à l’époque une ambiance zen à l’intérieur, mais deux gros soucis : trop cher et surtout la concession sur Bordeaux ne pouvait même pas le vendre et juste mettre une option au constructeur sans être sûr d’être choisi ni de date de livraison, c’est quand même pas du tout vendeur.

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