Ici, contrairement à la Charger Daytona SRT, il n’est pas question de rajouter un bruit de thermique qui suivra l’accélérateur. Ici, on part d’une BMW déjà 100 électrique qui donne un plaisir de conduire à sa conductrice. Mais, elle se fait rattraper par un ORNI 100% électrique (le bruit strident est là pour nous le rappeler) qui visiblement se montre capable de bien plus sur la route. Et BMW M de dire « le plaisir de conduire à son paroxysme ».
Concrètement, le prototype dévoilé n’a rien de transcendant de l’extérieur. Il a une carrosserie de série i4 M50 modifiée et camouflée M. Mais, c’est surtout les dessous qui sont importants. Ici, la voiture dispose de quatre moteurs indépendants qui animent chacun leur roue. On a donc une quatre roues motrices au contrôle hyper fin pour tout ce qui est traction, patinage, couple, etc. C’est cette caractéristique qui permet à la voiture de partir en toupie dans la vidéo.
Vendre des électriques et des thermiques…la quadrature du cercle
BMW fait déjà des voitures 100% électrique badgées M (i4 M50, iX M60 et bientôt i7 M70). Mais la marque entend aussi les critiques sur le fait que ce ne sont pas « de vraies M ». D’ailleurs, les M thermiques continuent et BMW va s’engager en endurance avec un prototype LMDh qui n’est pas 100% électrique, mais hybride. BMW doit communiquer sur tout les fronts : thermique, hybride et électrique, et ce n’est pas simple. La BMW XM (un gros SUV hybride au nom de Citroën) inaugurera le V8 M hybride (comme le proto LMdh).
Mais, il faut aussi préparer la transition (si transition il y a) vers les véhicule M 100% électriques « brutaux ». Sur la base de la i4 M50, BMW a donc développé ce prototype. Elle a beau être électrique, cette voiture reprend pas mal de choses des M3 et M4 thermiques actuelles. Même les radiateurs sont en position classique.
« L’électrification nous ouvre de tout nouveaux degrés de liberté pour créer une dynamique typiquement M », déclare Dirk Häcker, responsable du développement chez BMW M GmbH. « Et nous voyons déjà que nous pouvons exploiter ce potentiel au maximum, de sorte que nos voitures de sport hautes performances continueront à offrir la combinaison incomparable et caractéristique de M en termes de dynamique, d’agilité et de précision dans un avenir sans émissions locales ».
Dans ce prototype, une unité de calculs ingère tous les paramètres de la voiture dont l’angle du volant, l’enfoncement de l’accélérateur, les capteurs de roues, etc. pour décider en quelques millisecondes de la réponse adéquate pour chacune des roues. Le véhicule est tout de même pourvu selon BMW d’un embrayage multidisque (pourquoi ?) et de différentiels. A noter que si le fait d’avoir 4 moteurs permets un contrôle de la traction optimisé, cela permet aussi de maximiser la récupération d’énergie sur chacune des roues.
Notre avis, par leblogauto.com
Dans sa description, ce système est semblable à ce que Rimac met dans ses supercars depuis des années. Un moteur pour chaque roue permet un contrôle hyper-fin de la traction, mieux qu’en ayant un moteur par essieu par exemple. Reste à savoir comment BMW intègre cela car un moteur-roue par exemple abîme l’agilité en augmentant les masses non-suspendues. Cela passe donc surement par un moteur dans le châssis et un demi-arbre de transmission « classique ». A voir.
Evidemment, toute la partie batterie est occultée ici. Le but est de communiquer sur un plaisir (sportif) de conduite et non de savoir que l’on va pouvoir faire 1000 km sur une charge ou un plein.
Ca va être super le VE pour les riches
😉
Bof bof.
Un pachyderme hors de prix qui fait un bruit de voiture radio-commandé, ça fait pas franchement envie.
Autant pour se déplacer, une électrique, c’est reposant, à condition de ne pas stresser pour la recharger, autant c’est pas ce qu’on demande à une sportive.
En plus, c’est tellement blindé d’électronique que t’as l’impression qu’elle pilote à ta place.
Le We are M, ça fait un peu I am Groot. ^^