Près de 4 % de baisse pour le baril de brut
Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, a perdu 3,73% à 96,78 dollars. En parallèle, le baril de West Texas Intermediate (WTI / US) pour livraison en septembre a chuté de 3,98% à 90,66 dollars.
L’Opep+ s’accorde sur une augmentation mineure
Les pays de l’Opep+ — alliance réunissant l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, la Russie et ses alliés ont décidé d’augmenter la production de 100.000 barils par jour pour le mois de septembre lors d’une réunion par visioconférence à Vienne.
Mais le volume de cette augmentation est « la plus petite de l’histoire de l’OPEP+ observent certains analystes, estimant que cette maigre hausse ne sera pas d’une aide majeure pour tenter d’endiguer la crise énergétique mondiale actuelle.
On est loin d’une ouverture massive des vannes, cela ressemble plutôt à un geste symbolique pour ménager la chèvre et le chou, l’Opep+ devant jouer un jeu d’équilibriste entre alliés des Etats-Unis et partenaires de la Russie, aux objectifs totalement opposés. Moscou souhaitant financer la guerre qu’il mène en Ukraine via la hausse du cours du brut, tandis que Biden tente de juguler l’inflation pour des raisons économiques et électorales.
Une hausse des quotas pas synonyme de hausse de production
Certains experts font également remarquer qu’une hausse des quotas n’est pas synonyme d’augmentation de la production, d’autant plus que l’alliance éprouve régulièrement des difficultés à remplir ses objectifs de production.
L’Opep+ n’a en effet retrouvé ses niveaux de production d’avant 2020 (avant Covid) que sur le papier.
Biden fait chou blanc …
La cour menée par Biden auprès de l’Arabie saoudite ne semble pas avoir été très efficace, même si le Président des Etats-Unis fait désormais fi de ses précédents propos affirmant sa volonté de traiter le pays comme un État « paria » en raison de l’assassinat du journaliste dissident Jamal Khashoggi.
Les analystes estiment pour la plupart qu’il sera difficile pour Joe Biden de présenter la décision comme une victoire.
Une demande d’essence très faible aux Etats-Unis
En parallèle, les réserves commerciales de pétrole brut aux États-Unis ont nettement augmenté la semaine dernière ( en hausse de 4,5 millions de barils), contrairement à ce que prévoyaient les analystes. Or, au final, il s’avère que la demande d’essence a été très faible. La chute a même été assez brutale.
Les chiffres publiés mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) ont alors accentué le mouvement baissier sur les cours.
La consommation d’essence n’est donc pas revenue à son niveau d’avant la pandémie de Covid-19, alors que le marché misait au contraire sur une forte saison des déplacements aux États-Unis, estimant que la fin des restrictions sanitaires allait libérer les esprits et les portefeuilles. C’était sans compter sur l’inflation qui galope chaque jour un peu plus et les difficultés financières auxquelles sont confrontées de plus en plus d’américains.
Sources : AFP, IEA, Opep+
Quelle surprise!
Les demandes d’arrêt de blocages divers de l’investissement (financement, réglementations comme notre loi opportunément passée le 24/12/2017 interdisant l’exploitation après 2040) restent lettre morte.
Alors on fait un geste de principe et à la revoyure au printemps 2023, après un hiver compliqué dans l’hémisphère nord…
En fait les mentalités c’est sans doute le plus simple, mais quand l’intérêt est indéniable et la stratégie claire.
Ici la question qui se pose, c’est la validité des décisions prises sur des modèles climatiques CO2 anthropico centrés alors que les températures qu’ils prévoyaient pour 2050 sont arrivées en 2019 et se répètent. Fatalement, on se dit qu’il y a autre chose et que les efforts demandés sont non seulement douteux mais que leur coût mal ciblé va entraver l’adaptation nécessaire au changement climatique. Avec le risque dans 20 ou 30 ans d’être les 750 millions de cons d’Européens parmi 7.7 Milliards d’humains à s’être tiré dans les pattes.
La stratégie de continuer à pousser vers des VE alors que l’électricité repart à fond le charbon en Europe, surtout au nord du Rhin… c’est tout sauf clair. Et toute la stratégie énergétique des 2 dernières décennies est à l’avenant.
Pendant ce temps, cela fait plusieurs années que chez nous, les truc qui fonctionnent comme les aides à l’isolation sont réduites à peanuts, les survivantes étant pour ceux qui n’ont pas les moyens de les financer et pour être vraiment certain de ne rien donner… assorties de l’obligation de bouquet de travaux qui avait dans le passé déjà été un échec!
Difficile de subventionner hybrides puis VE asiatiques et US au bilan probablement négatif (si j’en juge par 3 semaines au volant d’une Prius de loc dans le passé) tout en continuant sur ce qui fonctionne dans le bâtiment, en prime pour des emplois locaux.
En effet, en prenant les gens pour des cons rien n’est jamais simple…
Tant mieux dans un sens, qu’ils n’ouvrent pas les vannes à fond… Les phénomènes de yo-yo, trop violent sont aussi néfastes dans l’économie.
Si les BE travaillent tous pour trouver des alternatives au pétrole, il faut attendre approximativement 5 ans au minimum pour voir des réelles améliorations sur le marché.
Une baisse brutale pourrait avoir des conséquences dramatiques dans certains domaines.
réduire les importations russes de 90% avant la fin de l’année, est ce qu’on pourrait dire que c’est une baisse brutale? (puisque l’UE n’est pas capable de se fournir ailleurs pour une même quantité)
si la réponse est affirmative, alors il y a donc des conséquences dramatiques pour l’UE, dans certains domaines. Et c’est…..exactement ce qu’avait averti Poutine.
« Les importations européennes de gazole russe en forte hausse en juillet »
https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/energie/les-importations-europeennes-de-gazole-russe-en-forte-hausse-en-juillet_AV-202208040220.html
une hausse de production de 100.000 barils par jour, c’est une hausse de 0.1% (prod mondiale autour de 100 millions de barils par jour)
ce n’est pas cette hausse de la production qui aurait fait baisser le pétrole de 4%
c’est surtout parce que la Chine lutte contre le covid à coup de confinement, quitte à mettre les usines au ralenti ainsi que tout ce qui en dépend. Du coup, ça soulage beaucoup la tension sur la demande de pétrole….
https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20220728-la-chine-confine-le-quartier-de-jiangxia-%C3%A0-wuhan-apr%C3%A8s-la-d%C3%A9couverte-de-cas-de-covid-19
pour 4 cas détectés, et hop, 1 million de personnes priées de rester chez elles…
et même pas peur….
« Carburants: pourquoi la baisse des prix risque de ne pas durer »
https://www.bfmtv.com/economie/carburants-pourquoi-la-baisse-des-prix-risque-de-ne-pas-durer_VN-202208040031.html
et donc la menace européenne de pratiquer un embargo sur les importations russes, c’était du….flan
ya la parole
et il y a l’acte
Euh oui, à un an près… Mais c’est accidentel.
Il semblerait que même tous les Gvt des pays d’Europe ne s’imaginaient pas le niveau de dépendance à la Russie.
Tout le monde tombe de haut ….
Il semblerait que même tous les Gvt des pays d’Europe ne s’imaginaient pas le niveau de dépendance à la Russie.
Tout le monde tombe de haut ……
et surtout, n’oublions pas. Il semblerait que même tous les gens des pays d’Europe ne s’imaginaient pas le niveau de dépendance à la Russie.
Certain tombe de très haut, après nous avoir affirmé qu’on va faire l’embargo sur les importations russes, que ça va mettre la Russie à genoux, que ça ne nous fera rien du tout, que tous ceux qui ne sont pas d’accord sont déclarés pro-Poutine….
Ca se confirme, les cons sont au pouvoir…
L’ Ue a perdu sa guerre énergétique contre la Russie. Comme je l’avais indiqué auparavant, les débilités de BHL sont des débilités profondes. Il est plus facile de se passer d’euros que de gaz. En plus, visiblement, dans un contexte de pénurie, si quelqu’un fait la fine bouche, la place est immédiatement prise.
Niouze d’Australie, le pays suspendrait ses exportations de gaz. C’est ballot, hein ??? Bientôt au tour des Zusa.
Il y a quelques années, Macron s’était ouvertement moqué de ceux qui voulaient économiser de l’énergie et causer un retour à la lampe à huile. Cette crise a le potentiel de souligner l’incompétence énergétique de certains présidents . Passer pour un con, c’est tout un art pour certain, tellement, au départ, c’était difficile.
Arabie séoudite : MBS n’est plus un vilain, même s’il continue à découper des frères musulmans journalistes en morceaux. Mais cela ne change rien, l’Arabie séoudite a atteint son pic pétrolier. Le pays redeviendra un pays trou du cul du monde.
Le pic du conventionel est passé depuis 10ans. Ça joue les autruches mais il ne me semble pas que les autruches ce soit très résistant au froid de l’hiver…
On comprend pourquoi faut habituer dès cet hiver à la probabilité des coupures.
Ça ne change pas d’un iota la réalité, WW3 fin de décennie, dernier délai…
MDR