Le Mas du Clos va ouvrir de nouveau au public !

Qui a dit que les circuits automobiles étaient passés de mode ? En tout cas, pas Alexandre Bardinon, petit-fils du collectionneur et créateur du circuit du Mas du Clos. Depuis mai 2022, et après des études lancées en 2021, les travaux ont débuté pour une mise aux normes. Concrètement, toutes les glissières de sécurité vont être changées, des dégagements vont être créés, et une clôture d’enceinte va être posée pour protéger le public.

Une partie pour les carburants verts

Evidemment, tout le reste de la panoplie des circuits modernes sera là : caméras de sécurité, panneaux lumineux, un nouvel enrobé, etc. L’initiative est soutenue par les élus locaux, ainsi que les entreprises locales qui sont parties prenantes dans les travaux.

L’exploitation sera à la fois nationale et internationale. La réputation du Mas du Clos est encore connue dans le monde des gentlemens drivers. Il y aura aussi des clubs, aux professionnels comme les écoles de pilotage, ou pour les loisirs, auto et moto. Signe du temps, une partie dédiée aux nouvelles énergies sera créée avec des journées « carburants verts ». La réouverture est prévue pour cet automne 2022.

Le circuit est né de la volonté de Pierre Bardinon de créer une activité pour dynamiser une région un peu amorphe. Le premier tracé date de 1963 (on fêtera les 60 ans l’an prochain) et ne fait que 400 m de long. En quelques années on passe au tracé actuel en 1967. Le circuit est très couru car Bardinon est connu et apprécié dans le monde sur sport automobile français et international. Les clubs de marque prestigieuses y font leurs sorties annuelles, les pilotes pros y viennent, la Creuse est courue !

Les normes coûtant de plus en plus cher, le circuit fini par passer en exploitation privée pendant des années. C’est une vraie renaissance que voilà. Bravo à Alexandre Bardinon.

Pierre Bardinon, un flair d’enfer

Il y a 10 ans, Pierre Bardinon disparaissait. Depuis, c’est hélas par sa succession mouvementée que le nom de Bardinon a fait la une. Une Ferrari 250 GTO a par exemple été réintégrée à la succession. La grande idée de Pierre Bardinon fut de collectionner des voitures dont personne ne voulait. En effet, cela peut paraître fou, mais les voitures de course étaient souvent mises au pilon et étaient considérées comme de la ferraille.

Bardinon a racheté à vil prix des véhicules dont la cote a alors explosé des années après. La Ferrari 250 GTO aurait par exemple été achetée au prix du métal, puis retapée pour l’équivalent de 1500 € à l’époque. Elle vaut des dizaines de millions d’euros désormais.

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