De l’espace, et une modularité impressionnante
Cela étant on se demande si ce moteur suffit pour transporter sans peine des marchandises ou des personnes lors d’une montée de col. Sur notre parcours qui n’avait rien de vallonné, il fut difficile de tenir un chiffre sous les 8 litres sans forcer. Avec de la charge à bord, on peut s’attendre à une ou deux unités supplémentaires. On ne peut que conseiller la boite automatique pour faciliter la conduite quotidienne.
Côté chassis, au-delà d’un confort de bon aloi, Mercedes a apporté sa touche. Les réglages de l’amortissement sont ici différents par rapport à ceux du Kangoo. Le constructeur allemand l’a voulu un peu plus ferme, pour une meilleure rigueur de comportement. Honnêtement, on ne peut pas dire non plus que l’on conduit une Classe C, n’exagérons rien. Mais l’on ne se voit pas sur le toit non plus quand on se précipite un peu trop rapidement dans un virage.
On aime |
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Jolie présentation
Grands vélos, cages de chiens, frigo… la Classe T peut passer de la familiale spacieuse pour 5, à l’utilitaire avec une soute de 2 390 litres. De larges portes coulissantes sont évidemment de la partie. Les possibilités d’aménagement sont impressionnantes. Quand on repasse à un SUV, même les plus grands, on se sent un peu à l’étroit par rapport à cette Mercedes plus logeable qu’une Classe S.
Les motorisations se montrent plutôt peu modestes, en attendant la version full électrique EQT. Renault fournit deux diesels, disponibles en deux puissances de 95 et 116 chevaux. Nous essayons le seul essence disponible de 131 chevaux. Disons-le tout de suite, avec cette cavalerie, il ne s’agit pas d’espérer concurrencer les GTi lors d’une drag race.
Plutôt bien amorti
La marque de Stuttgart tenait en revanche à marquer très nettement sa différence à l’intérieur. C’est pourquoi notamment le constructeur s’est investi dès la conception, pour adapter ses systèmes « maison ». Soyons clairs, on se trouve à bord d’une Mercedes, à l’exception du bloc de climatisation repris de sa cousine française. Les habitués des modèles à l’Etoile ne sont pas dépaysés.
La planche de bord avec ses aérateurs ronds comme on le retrouve sur une Classe A, intègre même le très complet MBUX. Malheureusement la taille de l’écran paraît un peu petite pour en profiter aussi pleinement que dans d’autres modèles de la marque. On attend surtout la Classe T au chapitre de la modularité. Et de ce point de vue-là, elle ne déçoit pas. On se demande en fait ce qu’on ne peut pas charger…
Une vraie face avant de Mercedes
On vous l’accorde, on ne trouve pas toujours du charme au premier regard à un ludospace. Il faut tout de même reconnaître que les constructeurs ont fait de vrais efforts pour en changer la perception visuellement. Rifter, Caddy, Tourneo Connect affichent une personnalité rappelant très nettement leurs marques respectives.
Contrairement à la génération précédente, ici on ne confondra pas une Classe T avec un Renault Kangoo en regardant la face avant. A vrai dire, on pourrait même la prendre pour un Classe B. Côté profil, l’Allemande se distingue surtout par ses roues. L’arrière en revanche se rapproche très nettement du Français, avec une découpe des feux similaire.
« Rien à voir avec le Kangoo… »
Chut, faudrait pas réveiller notre testeur en plein rêve de sa Mercedes premium 😀
Un peu plus cher que le Kangoo, mais celui-ci est à 25.500€ en entrée de gamme avec un bloc essence de 100 ch, non dispo chez MB.
A part pour en vendre quelques uns à des Allemands, je comprends pas l’intérêt de cette voiture, complètement passée de mode (pourtant plus cohérente comme familiale qu’un SUV).
Mercedes Classe T…ruck!
Aéro de boite à godasse+petit moteur essence juste à cravacher tout le temps pour « avancer », niveau design comme agrément et conso, ca motive!
Il faudrait un bon gros 2.0 dci bridé (ou cdi…..) dans ce genre de « déplaçoire ».
Le reste vaut que dalle sur la route !!!