Calendrier F1 2023 : Belgique et France dehors ?

La Formule 1 veut mettre en place un calendrier plus logique l’année prochaine, en matière de logistique, en proposant notamment de regrouper des courses par aires géographiques, ce qui présente aussi un intérêt « durable ». Ce qui semble sûr, c’est que Bahrein ouvrira la saison et Abu Dhabi la cloturera, tandis que la première course aura lieu à Las Vegas le samedi soir 18 novembre. L’ouverture vers de nouveaux marchés lucratifs met la pression sur certaines courses européennes historiques, qui ne font pas autant recette que les nouvelles destinations ou dont les contrats sont bien moins juteux.

Un Ricard sinon rien

Le contrat avec le grand prix de France arrive à échéance cette année et il semble désormais peu probable qu’il soit conservé au calendrier. En trois éditions disputées, la course n’a pas marqué les esprits et les entrées (135000 en 2019) sont bien éloignées des affluences monstres de Silverstone ou d’Austin à 400.000 personnes. L’alternance était dans les cartons pour le sauver (avec Spa justement ?), et il faut vite oublier la rumeur d’une course à Nice, qui relève plus du « buzz » et de la pression envers Monaco qu’autre chose.

Spa’ fini encore ?

Spa-Francorchamps peut encore espérer une prolongation d’un an du contrat qui arrive à échéance, et il serait tout de même étonnant que la course soit dégagée ainsi, alors que le circuit, plébiscité de tous, a entrepris d’importants travaux pour améliorer la sécurité.Le sort de la Belgique semble lié au maintien ou non de la Chine et surtout au potentiel retour de l’Afrique du Sud, à Kyalami, dans un calendrier qui doit resté plafonné à 24 courses, quoi qu’il arrive. Mais rien ne dit que Kyalami soit prêt dès 2023, alors que le dernier grand prix s’y est déroulé en 1993.

N’oublions pas aussi Monaco, qui est aussi en ballotage. Si la défense de ce rendez-vous historique fait l’unanimité dans le paddock, c’est l’argent qui décide et l’épreuve de la Principauté devra renoncer sans nul doute à ses privilèges financiers pour conserver son rang.

(2 commentaires)

  1. 2 pilotes + 1 constructeur, sans oublier le siège de la FIA qui est à Paris, visiblement ça ne suffit pas pour un GP, puis bon les arguments sont complètement débile la France est au milieu de l’Europe donc niveau rationalité du calendrier on peu difficilement faire mieux surtout que bon le Castellet est proche de Monaco donc il y aurait largement moyen de faire les deux GP à la suite.

    Quand à l’intérêt du GP il suffit de prendre un autre tracé du Castellet (sans la chicane?) qui pourrait être plus adapté et même pour le public, l’ACO arrive à rassembler 250 000 personnes pour les 24h, la GP de France moto est l’un des plus fréquenté, donc si la F1 n’y arrive pas le soucis ne vient peut être pas que du promoteur du GP?

  2. Bahrein, Abu Dhabi, Las Vegas le terme de rationalité peut étonner à bien des égards. En terme de spectateurs, rien qu’à Bahreïn, le score est modeste.
    S’il s’agit de fric, ça s’explique davantage mais ça n’est pas politiquement correct.
    C’est peut être tout simplement une façon de faire monter les enchères, ça marche souvent assez bien.
    Reste à mettre en perspective la F1 avec les enjeux du moment (industriels, politiques, écologiques ) mais c’est une autre histoire

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