A l’extérieur, la DS 7 est redessinée à la marge. On note tout de même l’immense calandre qui change de forme. L’hexagone voit ses formes se rigidifier et même se prolonger dans le bas du bouclier par deux ligne dans l’immense grille basse. Les feux évoluent dans leur forme interne. Mais, ce qui se voit, c’est surtout les lignes lumineuses dans le bouclier, c’est le DS Light Veil. Pour obtenir cet effet, DS utilise un élément en polycarbonate peint à l’intérieur et gravée au laser.
Les feux avant sont des DS PIXEL LED VISION 3.0. Selon DS, le flux lumineux est plus puissant, plus homogène avec une portée accentuée jusqu’à 380 mètres (feux de route). A moins de 50 km/h, le faisceau s’étale pour éclairer sur une largeur de 65 m. La DS 7 a aussi un éclairage en virage amélioré.
Chrome noir plus discret
L’arrière gagne en finesse avec des joncs chromés plus fins, plus discrets. La métallisation est aussi sombre, comme à l’avant. Cela limite l’effet bling-bling qui colle un peu à DS. Les feux LED conservent leur dessin. Le hayon reçoit des lignes tendues, au niveau de la plaque d’immatriculation. Le bandeau chromé abandonne « crossback » donc pour « DS Automobiles ». Pour finir le restylage extérieur, de nouvelles jantes 19 pouces Edimbourg et Silverstone font leur apparition.
L’intérieur ne change pas (à part l’écran 12 pouces tactile). En revanche, une nouvelle confection à effet drapé sur les décors en cuir Nappa fait son apparition sur la planche de bord et les panneaux de porte. L’embossage du cuir Nappa rappelle les lignes lumineuses extérieures. Le reste, ce sont de nouvelles déclinaisons dans certaines finitions. Des détails qui ne transfigurent pas cette DS 7 mais doit améliorer son image. Si l’intérieur ne change pas, son équipement si. L’infodivertissement est désormais confié à DS Iris System que l’on promet plus réactif et fluide. A voir.
Vive le PHEV
Côté motorisation, la DS 7 dispose de trois motorisations hybrides rechargeables de 225, 300 et 360 chevaux. La DS 7 E-TENSE 225 dispose pour la partie thermique d’un moteur essence PureTech 180 associé à un moteur électrique de 110 chevaux.
Les DS 7 E-TENSE 4×4 300 et DS 7 E-TENSE 4×4 360 sont à quatre roues motrices avec un moteur PureTech 200. Il est associé à deux moteurs électriques : sur le train avant le moteur 110 chevaux, et sur le train arrière un moteur électrique 112 chevaux. Ces trois motorisations PHEV disposent d’une batterie de 14,2 kWh qui permet jusqu’à 65 km en 100% électrique selon le cycle WLTP mixte et même 81 km en WLTP urbain.
Il reste une motorisation diesel : le BlueHDI 130. En dehors de l’Europe, il y a même trois motorisations essence : PureTech 130, 215 et 225 chevaux. Hélas, pas pour nous.
Côté équipement, la DS 7 dispose toujours du DS ACTIVE SCAN SUSPENSION qui va lire la route et adapter la suspension en fonction des irrégularités. Il y a également le DS NIGHT VISION qui, via une caméra infrarouge, affiche l’image nocturne à 200/250 m dans le combiné des instruments. Les alertes permettent au conducteur d’éviter piétons, animaux, cyclistes non ou mal éclairés la nuit. Enfin, le DS DRIVE ASSIST est le régulateur adaptatif avec maintien actif dans la voie et arrêt/redémarrage dans le trafic.
La nouvelle DS 7 débutera bientôt sa commercialisation par la finition DS 7 E-TENSE 4×4 360 LA PREMIERE, mais aussi E-TENSE 4×4 300 et E-TENSE 225 dans les finitions OPERA, RIVOLI et PERFORMANCE LINE +. Les autres finitions et motorisations suivront au cours de l’été. La DS 7 est produite à Mulhouse pour tous les modèles vendus hors de Chine.
Bof, surtout l’avant : ce DS7 me fait du coup penser à l’avant du Cadillac Escalade avec la même grosse calandre. Quant aux feux de jour, ça fait fait un peu beaucoup « kéké style »… Le reste des changements semblent anecdotiques et le « DS automobiles » à l’arrière est bizarre. Ce restylage ne l’a pas rendu plus attrayant.
DS a le positionnement de Simca du temps des Versailles et Trianon, des carrosseries et aménagements tape a l’oeil sur des mécaniques sans grand intérêt.
360 chevaux et 65 km en tout électrique… la barre commence par devenir haute !
C’est ok, mais je préfère un des photoshops de la presse qu’on trouve sur le net. C’est essentiellement un DS7 avec le bouclier de la DS4, il a les mêmes LED et des feux plus fins qui lui donnent plus de « stature », tout en étant plus épuré (mais ce n’était peut-être pas faisable sur la base technique, je ne sais pas).
Ce DS7 fait encore trop surchargé, sur DS4 ça s’améliore un peu à mon humble opinion.
Là en fait selon les angles ou la focale (image 4 par exemple) on pourrait presque le confondre avec une compact crossoverisée/SUVisée.
De quoi attendre patiemment la relève dans 3 ans pour un modèle principalement électrique.
« Vive le PHEV » … je sens une pointe d’ironie dans votre titre considérant que nombre de pays européens s’interrogent sur le bien fondé « écologique » de ce type de motorisation.
Pas fan des chevrons verticaux, un peu too much.
Elle serait plus élégante sans .
@Thibaut Emme : Les feux arrière évoluent aussi dans leur forme 😉 (mais les phares non étonnamment).
Gros restylage extérieur mine de rien, ça l’éloigne légèrement de son style un peu trop typé Audi avant restylage.
Pour l’intérieur j’aurais aimé voir un peu plus d’évolution.