Hypercar – Toyota à la parade
Rien à signaler pour les n°8 et n°7 qui ont fait le doublé. Sebastien Buemi, Brendon Hartley et Ryo Hirakawa s’imposent devant Mike Conway, Kamui Koabayashi et José Maria Lopez. Le suisse remporte sa 4ème victoire personnelle, comme Henri Pescarolo, ça commence à faire un joli palmarès. Brendon Hartlet décroche son 3e titre, et Ryo Hirakawa, transfuge du Super GT et de la Super Formula, goûte à la joie du premier succès.
Ryan Briscoe, Richard Westbrook et Frank Mailleux décrochent le podium pour Glickenhaus avec la 709, devant la 708 de Romain Dumas.
Pour les bleus, la course fut un calvaire. Déjà fragilisée par une révision de la Bop (balance de performace) ressentie comme une « punition », Alpine a vécu une course mouvementée et beaucoup d’ennuis, avec au final une 23e place scratch mais de gros points perdus dans la course au titre contre Toyota.
LMP2 – JOTA, quelle régularité !
L’Oreca Gibson du team JOTA pilotée par Will Stevens, Antonio Felix Da Costa et Will Stevens s’impose devant le prototype du Premat Team, piloté notamment par Robert Kubica et Louis Deletraz, héros malheureux de l’édition 2021 qu’ils avaient perdu dans le dernier tour. La 2e voiture JOTA complète le podium.
LMGTE PRO – Porsche et la première de « Macko » !
Qui aurait pensé cela au petit matin pour la n°92 ? Après les maheurs de Corvette et de la Porsche 91 de Kevin Estre brutalement interrompue par une crevaison , le duel Porsche/Ferrari a été intense mais la 911 de GIanmaria Bruni, Richard Lietz et Frédéric Mackowiecki a pris nettement l’ascendant dans les dernières heures. Gimmi Bruni s’impose pour la 4ème fois dans sa longue carrière en GT, mais c’est une première avec Porsche. C’est aussi une grande première pour Frédéric Mackowiecki, l’un de nos meilleurs spécialistes GT, mais qui l’emporte enfin après plusieurs places sur le podium. Mackowiecki est récompensé de son énorme travail de développement effectué sur la 911. Impliqué dans le développement du proto LMDH, on espère que ce succès lui permettra d’être engagé dans la catégorie reine.
Le podium est complété par les deux Ferrari 488 GTE de l’AF Corse. C’était aussi la dernière au Mans pour les LM GTE, qui tirent leur révérence et céderont la place à l’avenir aux GT3 et aux teams privés.
LM GTE AM – Aston vient à bout de Porsche
TF Sport s’impose avec Ben Keating, Henrique Chavès et Marco Sorensen.
Le classement complet ici
Bon c’était une édition bizarre, extrêmement calme, peut être un record de voiture à l’arrivée non?
Bon j’espère qu’on aura rapidement des confirmations sur les plans hypercar de WRT, le nombre de Porsche et la présence ou non de Glickenhaus et bykolles/vanwall
Coquille: l’année prochaine c’est gte am, les gt3 premium c’est 2024
Bizarre, je peux poster un commentaire mais le deuxième marche rarement
Il y a eu deux bugs (erreurs 500) sur la plateforme des commentaires.
Glickenhaus a confirmé qu’ils seraient présents, Porsche normalement aura 2 autos, après cela va dépendre si l’ACO invite une 3 auto pour les constructeurs. WRT malgré ses liens avec VAG lorgnerait sur une BMW mais dans ce cas ce ne sera pas pour l’an prochain.
l’année prochaine devra être grandiose.
J’oserais dire que pour l’année prochaine, une troisième place aura plus de prestige que la 1re de 2022…
2024 sera encore mieux normalement
Avec la revision de la BOP Alpine n’étaient que marginalement plus rapide que les LMP2, clairement ils ont eu la main trop lourde!
Ils ont joué ils ont perdu, entre les essais et les qualifs la BoP leur a donné 10ch supplémentaires et comme par hasard ils gagnent 5s au tour là ou les autres ont amélioré de 2s c’est juste pas cohérent et c’est probablement à cause de ça que l’ACO est revenu en arrière.
Pas l’édition la plus passionnante à laquelle j’ai assisté.
Le scandale de la BOP d’Alpine qui change 2 fois en 24h, la coupe Oreca, la boulette de François Perodo qui offre la victoire à Porsche en Pro, la déception de voir la course de Sophia Flörsch et des filles de la 85 décapitées par une panne et une crevaison au 1er tour, le comportement de Toyota, qui n’est pas pour rien dans le coup bas contre Alpine, et une d’entre elles qui nous sort un 342 km/h en vmax, bref…
Malgré tout, la n°8 mérite sa victoire, ayant été fiable et ses pilotes évitant les embûches.
On retiendra la belle perf des débutants de l’Oreca n°1, Lilou Wadoux et Seb Ogier, la maquette de la 9X8 dans le village (celle présentée à la presse l’année dernière), l’incroyable casse-croûte jambon fromage vendu par des espagnols, un vrai bonheur, et de retrouver les copains !
Allez, on va vite oublier cette édition sans grand intérêt et attendre la 1ère course de la 9X8 le mois prochain, et les 24h du Mans 2023, qui devrait être autrement plus passionnante, avec au moins une douzaine de protos LMH/Dh.